Les Américains ont conscience de l'arrivée prochaine de la voiture autonome, mais dans leur esprit demeurent encore des craintes et des incertitudes.
La dernière étude publiée par Intel en collaboration avec l'agence PSB Research montre que les Américains sont réticents à l'idée de basculer sur des véhicules autonomes.
La peur de ne pas se sentir en sécurité
Seuls 21% d'entre eux sont prêts à sauter le pas. En contrepartie, 63% s'attendent à ce que ce type de véhicules soit devenu la norme mais dans... 50 ans. On a connu meilleur emballement.« Nous devons combler le fossé entre l'acceptation des fonctions d'assistance à la conduite automatisées d'aujourd'hui et une autonomie totale », affirme Jack Weast. L'ingénieur principal d'Intel et vice-président des normes audiovisuelles chez Mobileye appuie sur un point important. Ce qui rebute aujourd'hui les Américains, et probablement les résidents d'autres zones géographiques telles que l'Europe, c'est la sécurité. Pour 43% d'entre eux, l'Homme n'est pas encore totalement prêt à assumer une relation de confiance avec la machine, tout du moins en voiture. Cette proportion est encore plus élevée chez les femmes.
Les statistiques n'y changent rien
Pourtant, Intel rappelle que les véhicules autonomes pourraient sauver 585 000 vies entre 2035 et 2045. Le département américain des Transports estime même que les voitures autonomes pourraient réduire de 94% les accidents de la route en éliminant les accidents liés à une erreur de son conducteur. Mais cet argument ne suffit pas encore à convaincre des Américains, bien décidés à prendre leur temps.Latest Intel study finds people expect self-driving cars to be common in 50 years: https://t.co/ehCOewDi7F pic.twitter.com/gw5nPWgN0w
— Intel News (@intelnews) 23 octobre 2018