La jeune pousse new-orkaise Wiz compte 1 200 salariés à travers le monde. © Wiz
La jeune pousse new-orkaise Wiz compte 1 200 salariés à travers le monde. © Wiz

La start-up de cybersécurité Wiz aurait refusé une offre alignée par Alphabet, la maison-mère de Google, qui en aurait fait la plus grande acquisition de l’histoire du géant californien.

Repousser une offre d’achat de 23 milliards de dollars, qui plus est par Google, ne doit pas être une décision facile à prendre. C’est pourtant le choix qu’aurait fait Wiz, une jeune pousse spécialisée dans la cybersécurité pour les infrastructures de cloud computing.

Révélé la semaine dernière, ce projet s’annonçait comme la plus importante acquisition de l’histoire d’Alphabet-Google. Selon plusieurs médias américains de premier plan qui s'appuient sur des sources internes et un courriel de son PDG, Wiz a choisi de poursuivre son projet d’introduction en bourse.

La crainte d’un veto antitrust

L’un des points bloquants serait la crainte d’une éventuelle procédure antitrust des autorités de régulation à l’encontre d’Alphabet qui pourrait retarder voire faire capoter la vente.

Fondée en 2020 par quatre anciens officiers militaires israéliens, Wiz propose des logiciels pour le cloud computing qui peuvent détecter des problèmes de sécurité sur des applications et des données sur les plateformes cloud. Elle compte parmi ses clients des géants du secteur tels qu’Amazon, Microsoft et… Google.

Wiz a connu une ascension fulgurante

Wiz est valorisée à 12 milliards de dollars après avoir réussi une levée de fonds d’un milliard de dollars en début d’année. En 2023, elle a atteint 350 millions de dollars de revenu annuel récurrent et s’est fixé comme objectif le milliard de dollars

En 2022, Google a musclé son jeu dans le cloud computing en s’emparant de Mandiant pour 5,4 milliards de dollars. L’acquisition de Wiz lui aurait permis de renforcer sa position face à Amazon et Microsoft qui sont actuellement plus puissants sur ce marché porteur.

Le plus important achat de Google est celui de Motorola en 2012 pour 12,5 milliards de dollars qui a été revendu à Lenovo pour 2,9 milliards de dollars en 2014.

Source : TechCrunch, CNBC