Dans un laconique communiqué, AMD vient d'annoncer qu'il était convoqué par le département de la Justice américain dans le cadre d'une enquête sur de possibles violations des règles antitrust sur le marché des Processeurs graphiques et des cartes vidéo. Le fondeur de Sunnyvale vient pourtant tout juste de faire son entrée sur ce marché, suite à l'acquisition de la firme canadienne ATI (voir Officiel : AMD s'offre ATI pour 5,4 milliards de $), validée par les autorités le 25 octobre dernier.
AMD précise que le département de la Justice n'a formulé aucune accusation à son encontre ou à l'encontre d'ATI, et que la société compte collaborer à l'enquête en cours de son plein gré. Bien qu'aucune information n'ait encore filtré au sujet des investigations en cours, ce type de procédure concerne souvent des ententes occultes sur les prix d'une gamme de produits. NVIDIA n'a pas encore fait savoir s'il avait été approché par les autorités américaines.
Scandale en vue ? Toujours dans le domaine de l'informatique, les fabricants de mémoire possèdent un lourd passif de procédures relatives à des ententes sur les prix (voir par exemple Mémoire: dirigeants impliqués chez Hynix & Samsung).
16h30 - mise à jour : NVIDIA confirme avoir été contacté par le département de la Justice. La firme au caméléon indique également son intention de collaborer avec les autorités.