Ce sont deux offres d'emploi qui ont attiré l'attention de journalistes : le premier concerne un « chasseur de fake news » anglophone, le second un spécialiste du même domaine parlant l'espagnol.
Un recrutement que Facebook assume difficilement
Cela vous dit-il de travailer en tant que « spécialistes en crédibilité des actualités » ? Pour ce poste, qui sera basé au siège de Facebook à Menlo Park, en Californie, le réseau social cherche des personnes « passionnées par le jounalisme et qui croient en la mission de Facebook de rendre le monde plus connecté ». Ces offres d'emploi ont été remarquées sur le site Carrières de Facebook, l'une pour des locuteurs anglophones et l'autre pour des locuteurs hispanophones.Initialement postées comme des postes de « spécialistes en crédibilité des actualités », ces offres ont rapidement été mises hors ligne et re-uploadées avec l'intitulé « spécialiste en publication d'actualités ». Les références à la modération de « fake news » ont été supprimées, seuls les URL continuaient d'afficher « spécialistes en crédibilité des actualités ». Visiblement, la propagation de la nouvelle comme quoi Facebook recrute pour ce type de poste n'a pas plu à la firme de Menlo Park.
Des modérateurs « maison », une première pour Facebook
Facebook dispose d'ores et déjà d'une armée de modérateurs « maison » censés décider si tel ou tel contenu relève de la violence, de la nudité ou est autrement offensant. Mais c'est la première fois que le réseau social recrute un modérateur de « fake news ». Auparavant, Facebook travaillait avec une dizaine d'ONG, qui lui suggéraient de retirer ou de laisser en ligne tel ou tel contenu.Comme le révélait le Columbia Journalism Review en avril 2018, cette collaboration se passait mal, les personnes faisant ce travail n'étant pas payées et devant opérer dans une atmosphère d'opacité et de manque d'ouverture et de dialogue de la part de Facebook.
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