Les véhicules Google cartographient la pollution

Anton KUNIN
Publié le 07 juin 2017 à 18h47
A Oakland, en Californie, Google met ses véhicules-cartographes à disposition de chercheurs étudiant la pollution de l'air. La première expérience s'annonce prometteuse.

Un premier Google Maps de la pollution vient de voir le jour

Pour la première fois, une ville américaine mesure la pollution non seulement via des stations météo, mais aussi grâce à un système de capteurs mobiles. Un partenaire clé de ce projet n'est autre que Google : la firme de Menlo Park fournit aux chercheurs ses véhicules déjà munis de capteurs en tous genres, auxquels les scientifiques rajoutent les leurs. Il s'agit de mesurer la concentration de particules fines émanant de véhicules et de la combustion du bois et du charbon, celle de l'oxyde nitrique et du dioxyde de nitrogène.


Résultat : les mesures obtenues permettent de dresser un tableau de la pollution sur chaque dizaine de mètres. Elles sont présentées sur une carte Google grâce à des codes couleur : plus la couleur est foncée, plus la concentration de gaz nocifs est importante. Et ça paye, car il arrive effectivement que la concentration de gaz nocifs varie de façon importante sans même qu'on change de rue.

01F4000008714906-photo-google-maps-pollution.jpg


D'autres villes, accueilleront-elles ces véhicules ?

Après une année de mesures et 200 km carrés couverts, les chercheurs à l'origine du projet estiment qu'il pourrait très bien marcher ailleurs dans le monde. A l'annonce des résultats du partenariat, Karin Tuxen-Bettman, la directrice du projet Google Earth Outreach, a déclaré : « Google aime les grands défis. La cartographie de la pollution, la sensibilisation du public à ce problème et l'aide à la mise en place de solutions, c'est un grand défi, et nous sommes enthousiastes d'y prendre part ».

La ville d'Oakland a été choisie pour accueillir cette expérience car le niveau de pollution y est très important. La commune accueille le cinquième port du pays, des usines et de grands axes routiers. Les enfants de moins de cinq ans y sont hospitalisés pour des problèmes respiratoires deux fois plus souvent qu'ailleurs dans la région.


Anton KUNIN
Par Anton KUNIN

Aucun résumé disponible

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles