Annoncé en janvier dernier à l’occasion du CES 2023, le nouveau Vivobook S15 mise sur un écran OLED, un processeur Intel de 13e génération et un GPU dédié Intel ARC pour tenter d’attirer à lui les créatifs qui souhaitent s’équiper sans passer la barre symbolique des 2 000 euros. Avec ce PC portable, ASUS croit visiblement avoir trouvé le bon équilibre sans lésiner sur la fiche technique. Du moins de prime abord. Voyons si le pari est vraiment tenu.
- La qualité d’affichage offerte par l’OLED
- De solides performances CPU
- Bonne compacité et poids modéré
- Autonomie correcte pour la configuration (8 heures)
- Un GPU Intel ARC A350M aux capacités modestes
- Système de dissipation sous-dimensionné
- Châssis plastique, RAM soudée, de l’USB 2.0, chargeur non USB-C
- Format 16:9 de l’écran, et non 16:10
Composants Intel de nouvelle génération, puce graphique dédiée, écran OLED 120 Hz, châssis moderne et design élégant… Sur le papier, le nouveau Vivobook S15 a beaucoup d’arguments à faire valoir tout en étant proposé à moins de 2 000 euros. Avec cette machine, ASUS cherche à courtiser les créatifs en quête d’un compagnon de travail bien balancé et positionné à un tarif somme toute raisonnable. Nous allons voir si l’appareil tient vraiment ses promesses et si le diable ne se cache pas (au moins un peu) dans les détails. Mais avant toute chose, voici la fiche technique complète du modèle qu’ASUS France nous a fait parvenir en prêt :
Fiche technique ASUS Vivobook S15 OLED (2023)
Processeur | Intel Core i7-13700H |
Taille de la mémoire | 16Go |
Carte graphique | Intel ARC A350M |
Mémoire vidéo | 4Go |
Taille de l'écran | 15.6 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Système d'exploitation | Windows 11 |
Processeur | Intel Core i7-13700H |
Type de processeur | 14 coeurs / 20 threads, jusqu'à 5 Ghz |
Fréquence du processeur | 2.4GHz |
Finesse de gravure | 10nm |
Taille de la mémoire | 16Go |
Type de mémoire | DDR5 |
Fréquence(s) Mémoire | 2,133MHz |
Carte graphique | Intel ARC A350M |
Mémoire vidéo | 4Go |
VR Ready (réalité virtuelle) | Non |
Type mémoire vidéo | GDDR6 |
Taille de l'écran | 15.6 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Type de dalle | Dalle AMOLED |
Type d'écran | OLED |
Résolution d'écran | Full HD |
Format de l'écran | 16/9 |
Dalle mate / antireflet | Non |
NVIDIA G-SYNC | Non |
Écran tactile | Non |
Configuration disque(s) | SSD |
Disque principal | 1 To |
Lecteur optique | Aucun |
Emplacement mSATA/M.2 | M.2 (occupé) |
Lecteur de carte mémoire | Aucun |
Connectiques disponibles | Thunderbolt 4/USB-C, USB 2.0, HDMI, USB 3.2, Jack 3,5mm Femelle Stéréo |
Wi-Fi | Oui |
Version Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | Oui |
Version Bluetooth | 5.2 |
Webcam | Oui |
Haut-parleurs | Intégrés |
Clavier | Azerty |
Clavier rétroéclairé | Oui - Couleur unique |
Pavé numérique | Oui |
Lecteur d'empreinte digitale | Oui |
Épaisseur | 1.8cm |
Longueur | 35.9cm |
Largeur | 22.9cm |
Poids | 1.8kg |
Dans cette configuration, l’appareil est proposé à un prix catalogue avoisinant les 1 800 euros, mais de ce que nous avons pu observer, il se monnaye chez plusieurs revendeurs à partir de 1 500 euros. Une variante reprenant les mêmes composants, mais avec cette fois un Core i9-13900H, est également commercialisée en France pour environ 200 euros de plus.
Design : léger, efficace… mais imparfait
Avec 35,9 x 22,9 x 1,8 cm pour 1,8 kilo, le Vivobook S15 est un PC portable de 15,6 pouces plutôt léger et relativement compact compte tenu des composants embarqués. Facile à transporter avec soi, l’appareil s’appuie principalement sur du plastique. Il réserve l’aluminium à son capot, et à rien d’autre. Visuellement ce n’est pas vraiment gênant, parce que les plastiques employés par ASUS sont de qualité et que les finitions sont de bon niveau, mais l’on a tendance à croire que ce châssis sera peut-être plus fragile à la longue que s’il avait été en métal. Difficile pour nous d’en avoir le cœur net dans le cadre d’un test de seulement deux semaines.
Le choix du plastique permet quoi qu’il en soit à ASUS de réduire ses coûts de fabrication. Heureusement, cela n'affecte pas trop le design de ce nouveau Vivobook S15. L’appareil reprend en partie les lignes du Vivobook Pro 16X OLED que nous testions l’année dernière. On retrouve donc un châssis gris métallisé très sobre, agrémenté de quelques éléments orange ainsi que d’un ou deux motifs, assez discrets, mais permettant néanmoins de donner à l’ensemble un look original.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Les différentes connectiques sont logées sur les flancs, dans des encarts qui ressortent des bords biseautés de l’appareil. On remarque sur ce point certaines des concessions faites par ASUS avec ce produit. L’essentiel est bien là, mais il manque quelques éléments importants. À droite s’installent ainsi un port USB-A 3.2 Gen 1, un port USB-C Thunderbolt 4, une sortie HDMI 1.4, une entrée d’alimentation propriétaire et une prise casque jack 3,5 mm. Une prise USB-A, 2.0 seulement, est pour sa part isolée du côté gauche.
Outre la présence de ce standard d’un autre âge (difficile à justifier sur un PC portable de 2023), nous regrettons l’absence d’un lecteur de cartes SD (pourtant important dans un contexte créatif), et plus accessoirement celle du standard HDMI 2.1. Dommage également qu’ASUS nous confronte à une connectique d’alimentation propriétaire. Puisque le chargeur se contente d’une puissance de 90 W, l’USB-C aurait été bien plus pratique et dans l’air du temps.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Petite déception aussi concernant le clavier. Sans être mauvais, ce dernier fait très plastique, se montre trop bruyant (a fortiori si vous tapez vite) et souffre d’une course des touches légèrement trop courte à notre goût. Par ailleurs, ASUS n’a pas jugé bon d’y ajouter un raccourci pour activer facilement le mode performances de son PC. Il faudra donc procéder manuellement depuis l’utilitaire MyASUS (qui bénéficie pour sa part d’un raccourci). Il n’en reste pas moins précis, rétroéclairé sur trois niveaux et doté d’un pavé numérique bien placé. Comprenez qu’il n’a pas pour effet de trop décaler le reste des touches vers la gauche.
ASUS a également eu la bonne idée d’ajouter un grand pavé tactile sous ce clavier. À défaut d’être irréprochable, ce dernier s’avère assez précis et offre une surface de glisse très généreuse. Nous l’aurions toutefois aimé moins bruyant, plus soigné et plus « affûté ». Cela dit, nous pouvons étendre cette critique à la vaste majorité des pavés tactiles de PC portables Windows. Sur ce point, Apple et le trackpad des MacBook Air et Pro restent inégalés.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
En parallèle, on retrouve enfin un lecteur d’empreinte efficace, logé dans la touche de mise sous tension, et une webcam Full HD de bonne qualité que l’on peut obstruer manuellement à l’aide d’un petit volet glissant. De ce côté, ASUS ne se moque pas du client.
L’accès aux composants se fait quant à lui en retirant 10 vis Torx qqui permettent d’enlever la plaque inférieure du châssis. On découvre alors un système de dissipation axé sur un unique ventilateur et deux caloducs chargés de refroidir à la fois le CPU et le GPU. De plus, quelques composants pourront être remplacés au besoin : la batterie, le Modem Wi-Fi et le SSD M2.2, entre autres. La mémoire vive est pour sa part soudée à la carte mère pour une raison qui nous échappe, compte tenu de la taille de l’appareil.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Écran : le plaisir de l’OLED, la frustration du 16:9
Une fois n’est pas coutume, ASUS s’équipe chez Samsung Display pour l’écran OLED de son Vivobook. En dépit de l’expérience visuelle très satisfaisante offerte par cette technologie, ASUS n’opte pas tout à fait pour le meilleur en matière d’affichage. Vraisemblablement par souci de maîtrise des coûts, la firme nous limite en effet à un panneau Full HD de 15,6 pouces, restreint au format 16:9. Oubliez donc le confort prodigué par les ratios 3:2 ou 16:10, on reste ici sur un format d’image très classique et (un peu) dépassé en 2023.
À cela s’ajoute une calibration par défaut perfectible, comme nous avons pu le constater avec nos outils de mesure et le logiciel Calman Ultimate. Heureusement, les quelques dérives que nous avons observées peuvent être atténuées à l’aide des réglages proposés par l’outil MyASUS, et la dalle OLED choisie par ASUS reste de très bon niveau. Elle monte par ailleurs à 120 Hz, ce qui représente un atout loin d’être négligeable offrant une bonne dose de confort au quotidien, comme en utilisation créative ou en jeu.
Dans le détail, nous avons relevé une luminance maximale comprise entre 320,9 cd/m2 en valeur typique et 386,5 cd/m2 en pointe. C’est correct dans la plupart des cas, mais cela reste inférieur aux 400 cd/m2 annoncés par ASUS. La forte brillance de l’écran peut également s’avérer problématique dans le cadre d’une utilisation en extérieur ou dans une pièce très éclairée.
Côté colorimétrie, nous avons mesuré une température des couleurs s’élevant par défaut à 6 802 kelvins et un Delta E montant à 4,7, avec une dérive assez marquée vers le vert. Pour rappel, la température de l’écran devrait idéalement approcher les 6 500 kelvins du standard vidéo, tandis que le Delta E est censé être égal ou inférieur à 3. Dans le cas présent, et en l’absence de réglages manuels préalables, l’écran OLED de notre Vivobook S15 a des couleurs légèrement trop froides qui manquent par ailleurs de fidélité. Dommage pour un produit destiné à une utilisation créative… d’autant qu’ASUS met en avant une validation Pantone, comme sur la plupart de ses produits haut de gamme. La couverture des principaux espaces colorimétriques est en revanche très au point avec un gamut sRGB supporté à 154,4 %, contre 98,9 % de prise en charge pour l’espace de couleurs DCI-P3.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Le contraste de l’écran, pour sa part, est infini… comme sur toutes les dalles OLED. Les noirs sont donc parfaits et confèrent à l’image une excellente impression de profondeur. Regarder des films sur l’écran du Vivobook est un régal.
Performances : tout ce qu’il faut pour créer… y compris côté GPU ?
Sur le plan des performances, ASUS donne à Intel les clés de son Vivobook S15 pour l’équiper entièrement à ses couleurs. On retrouve ainsi un processeur Intel Core i7-13700H (14 cœurs et 20 threads cadencés entre 2,4 et 5,0 GHz, 24 Mo de cache, 45 W de TDP) avec une partie graphique intégrée Iris Xe (96 unités de calcul à 1,50 GHz) et une carte graphique dédiée Intel ARC A350M (4 Go de GDDR6). Dans notre cas, l’ensemble est couplé à 16 Go de mémoire vive en LPDDR5 à 2 133 MHz.
Sur le papier, ces composants sont la promesse de performances solides, même si quelques compromis peuvent déjà être aperçus : la mémoire vive, soudée à la carte mère, s’avère relativement lente par rapport à ce que l’on trouve habituellement sur ce type de machines, et l’ARC A350M est loin d’être le GPU dédié le plus puissant du marché. Dans le meilleur des cas, il est censé approcher timidement les performances d’une modeste GTX 1650 mobile… lancée il y a presque 4 ans. Voyons ce qu’il en est.
Avec un TDP de 30 W, l’ARC A350M de notre Vivobook glane sans surprise un score modeste sur Time Spy Extreme : 1 427 points en indice général de performances et 1 274 points en score graphique. La prestation est donc fébrile pour une carte graphique lancée l’année dernière et installée sur un produit commercialisé en 2023. À titre de comparaison, la GTX 1650 MaxQ de l’ASUS ROG Flow X13 (4 Go de GDDR6 et 30 W de TGP là aussi) parvenait pour sa part à récolter 1 603 points en indice général de performances sur le même outil et 1 446 points en score graphique. En clair, ce n’est pas pour ses seules performances GPU qu’il faut acheter le Vivobook S15.
ASUS compense ce manque de muscle sur le plan graphique par la présence d’un Core i7 de toute nouvelle génération, le 13700H. Ce dernier développe pour sa part un excellent niveau de performances malgré une légère déconvenue en multi-core. Sous Cinebench R23, nous relevons en effet 14 007 points en calcul multi-core, contre 1 886 points en single-core. Ce résultat reste flatteur, notamment en calcul single-core. À titre de comparaison, le Core i7-12700H du Lenovo Legion 5i Pro (2022) s’offrait 1 771 points en single-core et 17 839 points en multi-core sur le même outil.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Le Vivobook S15 parvient en fait à s’offrir le même niveau de performances CPU qu’un Apple MacBook Pro 14 (2023) sous processeur Apple M2 Pro. Ce dernier marquait de son côté 14 615 points en multi-core et 1 602 points en single-core sur Cinebench R23. Seule différence : l’architecture ARM avantage sérieusement le processeur d’Apple, qui s’avère aussi puissant sur secteur que sur batterie. Intel et ses puces x86 « Raptor Lake » sont loin de pouvoir en faire autant.
Dans tous les cas, on reste très logiquement bien loin des performances monstrueuses proposées par le Core i9-13950HX. Et pour cause, sur le MSI GT77 Titan (2023), la puce très haut de gamme d’Intel parvenait à marquer 29 930 points en calcul multi-core, contre 2 086 points en single-core. Un autre monde (et un autre prix).
Mais revenons au sujet : les performances « réduites » du Core i7-13700H en calcul multi-core sont à imputer (au moins en partie) au système de dissipation mal dimensionné sur lequel ASUS mise pour son Vivobook S15. Le constructeur se contente en effet d’un dispositif limité à un unique ventilateur… qui a bien du mal à garder le processeur d’Intel au frais sans induire un bridage automatique de ses fréquences en charge.
Censé pouvoir monter à un maximum de 5 GHz en boost, le Core i7-13700H se « traînait » ici entre 2,50 et 3,20 GHz en fonction des cœurs tout en étant perpétuellement tenu en respect par un thermal throttling récurrent durant notre stress test (sous AIDA64). Les températures, elles, dépassaient régulièrement les 95 °C jusqu’à ce que les fréquences soient finalement bridées à un maximum de 2,90 GHz. Heureusement, au toucher, la chaleur restait dans tous les cas très supportable, que ce soit sur le clavier, sur la charnière ou sous le châssis. Quant aux décibels, pas de secret : la chauffe forçait le ventilateur du Vivobook à monter sérieusement dans les tours… même si un unique ventilateur fait quand même (un peu) moins de bruit que deux.
Pour finir, faisons un point sur les performances du SSD. Elles sont honnêtes compte tenu du tarif de l’engin : 3 622,18 Mo/s en lecture et 3 466,89 Mo/s en écriture. De quoi travailler sans trop souffler du nez, même si l’on a déjà vu des SSD plus rapides, y compris à ce niveau de prix.
Autonomie : honnête sans impressionner
Sans crever le plafond avec sa batterie relativement modeste de 70 Wh, notre Vivobook S15 fait bonne figure côté autonomie. Comprenez qu'il dispose de suffisamment d’énergie pour tenir (presque) toute la journée sans sortir le chargeur.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Dans le cadre de notre test d’autonomie habituel, qui consiste à lire en boucle des vidéos sur YouTube jusqu’à l'épuisement complet de la batterie, nous avons réussi à tenir pratiquement 8 heures et 15 minutes avant d’être contraints de nous brancher sur secteur. La luminosité de l’écran était alors poussée à 100 %, le rétroéclairage du clavier était coupé, un casque était branché, et les paramètres d’alimentation étaient réglés sur la meilleure efficacité énergétique.
Ce résultat convenable était confirmé dans le cadre d’une utilisation bureautique et multimédia plus variée… sans pour autant que l’on soit en mesure d’approcher le cap des 9 heures sur batterie. Celle-ci se recharge en un peu plus de 1 heure et 30 minutes grâce à un chargeur de 90 W. Très compact, ce dernier a toutefois pour inconvénient d’être propriétaire : pas de connectique USB-C ici, et c’est frustrant en 2023.
Audio : le nécessaire, et c’est tout
Deux haut-parleurs sont installés sous le châssis. Ornés d’une signature Harman Kardon qui ne veut plus rien dire, ces derniers s’avèrent modestes, comme souvent. Ils se contentent d’offrir un son relativement puissant, mais malheureusement déséquilibré. Les aigus sont un peu criards, les médiums, trop présents, et les graves, totalement oubliés. Cela dit, en dépannage, pour regarder des vidéos YouTube sans connecter ses écouteurs, c’est honnête.
La prise casque est pour sa part installée sur le flanc droit du produit. Elle s’avère globalement efficace. À l’oreille, le son diffusé est à la fois puissant et précis. Si vous avez un bon casque audio à brancher sur cette sortie, vous ne devriez pas être trop malheureux.
ASUS Vivobook S15 OLED (2023) : l’avis de Clubic
Le Vivobook S15 est un bon PC portable pour se livrer à des activités multimédia avancées ou à de la création occasionnelle (retouche photo, montage vidéo…). Il pèche toutefois par des performances GPU trop modestes, la faute à une carte dédiée Intel ARC A350M pas assez puissante en 2023. Il se cantonne ainsi à une dalle 16:9 qui n’est plus tellement en phase avec les standards actuels du marché. L’engin souffre par ailleurs d’un système de dissipation sous-dimensionné qui ampute une petite partie des performances de son processeur.
Heureusement, la puce d’Intel parvient quand même à donner de la voix et à nous offrir une généreuse dose de puissance. L’infinie prestance de la technologie OLED est aussi à porter au crédit de ce nouveau Vivobook. Celui-ci séduit par son encombrement raisonnable et son autonomie honnête compte tenu de la configuration embarquée. Un bon produit en somme, pas nécessairement inoubliable… mais un bon produit quand même.
- La qualité d’affichage offerte par l’OLED
- De solides performances CPU
- Bonne compacité et poids modéré
- Autonomie correcte pour la configuration (8 heures)
- Un GPU Intel ARC A350M aux capacités modestes
- Système de dissipation sous-dimensionné
- Châssis plastique, RAM soudée, de l’USB 2.0, chargeur non USB-C
- Format 16:9 de l’écran, et non 16:10
Concurrence : quelles alternatives au Vivobook S15 OLED ?
Huawei parvient à peaufiner son MateBook D16 pour le faire monter en gamme par rapport au modèle 2021, c'est ce qu'il faut retenir de ce test et de cette mouture 2022. Face à son prédécesseur, l'appareil progresse sur la question de l'affichage en profitant cette année d'une dalle 16:10 (format nettement plus plaisant à l'usage). Il s'améliore aussi sur le plan des performances en s'équipant des derniers processeurs mobiles Alder Lake « H » d'Intel. De plus, Huawei adopte un châssis plus récent pour son nouveau D16, même si cela implique de recycler en partie le design de son MateBook 16, lancé plus tôt cette année. Mais qu'importe, les fondamentaux sont bien là.
Dommage toutefois que Huawei n'ait pas profité du passage aux nouveaux processeurs d'Intel pour améliorer la capacité de sa batterie. Cette dernière ne parviendra jamais vraiment à nous offrir l'autonomie suffisante pour tenir toute une journée de travail sans avoir à utiliser le chargeur. C'est triste, car nous passions pratiquement ce cap avec le modèle de l'an dernier. Dommage également que ce nouveau D16 n'exploite finalement qu'une partie du potentiel de son Core i7 de 12e génération. Cela nous amène à conseiller plutôt le modèle de base, moins coûteux et vraisemblablement plus autonome grâce à un Core i5 légèrement plus économe en énergie.
Accessoirement, Huawei se loupe aussi sur le trackpad et la webcam. Deux défauts que l'on déplore cependant sur une majorité des PC portables Windows proposés dans la même gamme de prix.
- Qualité d'affichage satisfaisante
- Design efficace (mais lassant) et finitions au niveau
- Très bon clavier et connectique complète
- Le placement tarifaire reste honnête
- Un Core i7-12700H efficace, mais qui aurait pu faire mieux
- Autonomie perfectible (moins de 8 heures)
- Trackpad trop petit et peu agréable
- Webcam 1080p décevante
Petite machine à tout faire, le MagicBook 14 ferait presque passer Honor pour une marque espiègle, nous délivrant de solides performances sur un PC portable qui ne paye pourtant pas de mine. En s'éloignant un peu des prix agressifs qu'on lui connaît, le constructeur chinois nous propose ici un bel équilibre entre compacité, puissance et autonomie.
Le MagicBook 14 fait néanmoins les frais de quelques concessions assez difficiles à comprendre sur un produit monnayé tout de même à 1 300 euros, comme l'absence de ports Thunderbolt 4, le manque de luminosité de l'écran dans certains contextes, ou encore l'absence de soin réservé au touchpad. L'ajout d'une carte graphique dédiée (entrée de gamme) ne peut pas tout excuser.
- De solides performances et une marge de manœuvre en jeu
- Autonomie au niveau (9 à 10 heures)
- Qualité d’assemblage satisfaisante
- Bon clavier avec capteur d’empreinte
- Luminosité de l'écran parfois trop juste
- Pas de connectique Thunderbolt 4 en dépit du CPU Alder Lake
- Webcam 720p à la rue et touchpad raté
- Design vu, vu et revu (mais on chipote)