L'essentiel de la somme vient du fonds Access Industries, propriété du milliardaire russe Len Blavatnik, qui s'était taillé un premier morceau de choix dans l'univers de la musique en 2011, avec l'acquisition de Warner Music pour environ 3,3 milliard de dollars. Orange, qui détient 11% du capital de Deezer depuis l'été 2010, n'aurait pas participé au tour de table et verrait dont ses parts diluées au sein de la nouvelle structure.
Deezer, qui n'a pour l'instant pas commenté l'information, devrait selon toute attente mettre à profit ces fonds pour accentuer son développement à l'international, déjà bien amorcé avec la mise en place d'offres croisées liées aux forfaits mobiles d'Orange en Europe et en Afrique. Le service affiche son ambition d'être présent dans 150 pays d'ici la fin de l'année, desquels sont exclus, pour l'instant, les Etats-Unis et le Japon.
Cet afflux de liquidités devrait également permettre à Deezer de muscler son marketing et renforcer ses positions face à son grand rival, Spotify, qui avait lui aussi opéré une levée de fonds record (100 millions de dollars) début 2011 auprès du fonds russe DST.