Les chauffeurs de taxi n'ont pas fini de grogner. L'un des plus importants services de voiture de tourisme avec chauffeur (VTC), LeCab, annonce avoir levé 5 millions d'euros. Ce tour de table auprès d'investisseurs privés français, fait suite à un premier financement de 3 millions d'euros en octobre 2012.
« Grâce à ces fonds, nous pourrons renforcer notre flotte qui atteindra alors mille véhicules, mais aussi étendre géographiquement l'offre de nos services ou encore agrandir le centre de formation pour de futurs chauffeurs », explique le PDG et fondateur de la société, Benjamin Cardoso. Actuellement, LeCab dispose d'un parc de 350 Peugeot 508, et recense 80 000 clients ainsi que 1 500 entreprises abonnées au service.
Décrivant son service comme « une petite révolution dans le transport privé à Paris et bientôt dans toute la France », LeCab et ses homologues tels que l'américain Uber ou les français SnapCar et Chauffeur Privé n'enchantent pas tout le monde. Exonérés de licence pour exercer, les VTC se sont attirés les foudres des chauffeurs de taxi, qui sont obligés d'en posséder une, ce qui leur coûte des dizaines de milliers d'euros.
L'un des avantages avancés par LeCab se situe au niveau de la facturation, fixée à l'avance, et qui ne change pas, contrairement aux taxis qui facturent en fonction du temps et de la distance. Afin de tenter de protéger la profession de taxi, le gouvernement a imposé aux voitures de tourisme avec chauffeur de respecter un délai minimum de 15 minutes entre la commande du client depuis son mobile et sa prise en charge.
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