« Photoshop Lightroom 4 », de son vrai nom, inaugure pour commencer un nouveau moteur de rendu des fichiers RAW, améliorant considérablement le traitement des tons clairs et foncés, et par conséquent la plage dynamique. Au registre du traitement d'image, qui n'est qu'un des pans du logiciel, « LR4 » accueille également de nouveaux pinceaux permettant d'ajuster la balance des blancs, la réduction du bruit et la gestion du moiré de façon locale.
La bibliothèque quant à elle, qui facilite la sélection (appelée editing dans le jargon) au travers d'outils de notation et de comparaison, bénéficie désormais d'une prise en charge native de la vidéo. Jusqu'à présent Lightroom se contentait d'ouvrir les vidéos dans un logiciel tiers tel que VLC ou Windows Media Player. Il sait maintenant lire, couper et extraire des images de plans vidéo.
Deux nouveaux modules font enfin leur apparition : un module « Livres » assurant comme son nom l'indique la mise en page d'albums à imprimer ou faire imprimer, avec des gabarits et des outils de texte, et un module « Cartes » apportant enfin la prise en charge de la géolocalisation, en lecture comme en écriture.
Le nouveau moteur de rendu inaugure au passage la prise en charge des dernières nouveautés du marché tels que le Fuji FinePix X-S1, le Nikon D4, le Nikon D800, le Canon PowerShot G1 X et le Canon EOS-1D X, mais pas encore le Canon EOS 5D Mark III.
Et le meilleur pour la fin, « Adobe Lightroom 4 » est deux fois moins cher que son prédécesseur : à 109 euros HT, soit 130 euros TTC, il reste au-dessus des 63 euros TTC d'Aperture mais devient définitivement accessible aux amateurs éclairés.