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L'entreprise de Jeff Bezos rejoint ses rivaux américains et chinois dans ce qui sera probablement la grande course à l'armement informatique du 21e siècle. En début de semaine, Amazon a annoncé avoir créé une nouvelle équipe dédiée à l'informatique quantique en partenariat avec l'université Caltech (California Institute of Technology).

L'équipe officiera sur le campus de Caltech à Pasadena, en Californie. Sans surprise, c'est donc au cœur de la Silicon Valley que continue de se jouer le développement de l'informatique quantique… du moins aux États-Unis.

Une technologie toujours balbutiante

Amazon n'est pas étrangère à l'informatique quantique puisqu'elle s'était placée en tant que fournisseur d'accès à des ordinateurs quantiques via son programme Amazon Braket. Avec celui-ci, il était possible de tester des algorithmes à distance sur des machines quantiques.

Les enjeux de l'informatique quantique sont grands et Amazon le sait. Le fait que l'investissement se fasse sous la houlette d'Amazon Web Service en dit long sur comment Amazon voit l'avenir de l'informatique quantique, c'est-à-dire accessible dans le cloud. Pour autant, les progrès dans le domaine se font par tâtonnements. Google, IBM et Microsoft n'ont d'ailleurs que peu communiqué sur le sujet jusqu'à maintenant.

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Une synergie avec les chercheurs de Caltech

L'association avec les élèves et professeurs de Caltech n'est pas anodine : Amazon espère que son équipe pourra profiter au maximum de sa collaboration avec les groupes de recherche en physique et en ingénierie présents sur le campus. Cette croisée des cerveaux devrait aider Amazon a rattraper son (léger retard) sur la question de l'informatique quantique.

En l'absence d'informations de la part de l'intéressée, il est difficile de savoir à l'heure actuelle dans quel but Amazon développe un ordinateur quantique, mais les possibilités sont multiples. On estime par exemple qu'aucune méthode de chiffrement actuelle ne saurait résister à la puissance de calcul qu'offrirait théoriquement l'informatique quantique.

Source : Les Echos