Woody Allen réclame 68 millions de dollars à Amazon pour rupture abusive de contrat

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 10 février 2019 à 09h30
Woody Allen
Twocoms / Shutterstock.com

Le célèbre réalisateur américain Woody Allen a engagé des poursuites contre Amazon en déposant une plainte à New-York, jeudi, accusant la firme d'avoir abusivement rompu un contrat qui les liait, portant sur plusieurs films.

Entre Woody Allen et Amazon, le lien est définitivement rompu et c'est désormais la justice américaine qui va décider des responsabilités de chacun. Jeudi 7 février, le réalisateur de 83 ans a déposé une plainte auprès du district sud de New-York accusant Amazon d'avoir mis fin sans raison à un contrat l'unissant à la société pour quatre films, ainsi que pour avoir refusé de distribuer son dernier film - déjà tourné depuis un an - A Rainy Day in New York.

Amazon aurait refusé de lui verser les sommes prévues pour quatre films

Woody Allen réclame la coquette somme de 68 millions de dollars de dommages-intérêts au géant américain. L'homme aux quatre Oscars soutient qu'Amazon a refusé de lui verser la somme prévue pour le financement de son dernier long-métrage, dans lequel on aurait pu retrouver Selena Gomez, Elle Fanning, Jude Law et le Franco-américain Timothée Chalamet, soit 9 millions de dollars.

Sur le plan contractuel, la société Amazon pourrait être tenue d'assurer la distribution du film et de ceux qui suivent, respectivement prévus pour 2018, 2019 et 2020.

Le mouvement Me Too aura été fatal à Woody Allen

Mais la montée du mouvement Me Too a chamboulé les plans d'Amazon. Woody Allen a été accusé d'abus sexuels sur sa fille adoptive en 1992, Dylan Farrow, qui n'avait que sept ans au moment des faits. Alors que les poursuites furent abandonnées, Dylan Farrow, épaulée par sa mère adoptive et son frère, a plusieurs fois renouvelé ces accusations, se heurtant au réalisateur qui, lui, nie ce qui lui est reproché et apporte même son soutien au mouvement.

Si des pointures du cinéma comme Javier Bardem ou Alec Baldwin soutiennent Allen, celui-ci a dû subir plusieurs défections ces derniers mois, comme celles de Timothée Chalamet et Rebecca Hall, membres du casting de A Rainy Day in New York.

Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (7)
Blues_Blanche

Cette firme ne respecte pas le droit ou est toujours sur la tangente…

bonzour

ces pauvres types n’ont jamais assez d’argent.
Après avoir fait des films de merd . Après avoir été mêlé à des affaires de pédérastie et de dépravation de mineurs, il ose encore la ramener

jedi1973

on juge et condamne pas sur des rumeurs. C’est facile d’accuser qqun sans preuve ( la fille avait 7ans !!!) qui a beaucoup d’argent afin d’en soutirer un peu. Mais c’est pas une preuve… J’espere que toi on t’accusera jamais de quelque chose comme ca…Tu verras les ravages que ca engendre… Surtout si tu est innocent ( tu seras le premier a denoncer la rumeur). Car beaucoup de gens sont comme toi, des simples " on dit que" suffit pour les faibles d’esprits !!!

Judah

68 millions, rien que ça ?.. Il veut pas une gamine en prime avec ?

mrassol

il suffit de voir le procès Outreau pour comprendre que les “on dit” et le manque de preuve peuvent faire …

mcbenny

Il ne s’agit pas de pédérastie mais de pédophile. A ma connaissance, la pédérastie n’est pas illégale.

Dahita

Tout a fait d’accord…

Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles