La société reproche à son observateur de tenir des propos « inappropriés » à l'égard de l'entreprise, de dépasser les limites de sa mission et, accessoirement, de lui coûter beaucoup d'argent - Apple est en effet chargé de rémunérer l'avocat et son assistant, à des tarifs respectifs de 1100 et 1025 dollars de l'heure.
De son côté, Michael Bromwich n'a pas encore réagi à ce nouveau rebondissement, mais l'avocat pointait du doigt la semaine dernière ses problèmes de communication avec Apple, qui l'empêcherait dès le premier jour de sa mission d'accéder à certains documents financiers ainsi qu'aux dirigeants de la firme, vraisemblablement difficiles à rencontrer. Autant de constats qui l'empêcheraient de faire son travail correctement, et contribueraient à rendre cette collaboration explosive.
Apple cherche donc aujourd'hui à mettre un terme à cette relation compliquée, déjà mise en avant par la firme début décembre. Si la juge Denise Cote décidait de mettre Michael Bromwich de côté, cela ne stopperait cependant pas l'observation d'Apple, qui a été décidée en juillet dernier et doit durer deux ans. La firme de Cupertino devra donc normalement être sous surveillance jusqu'en octobre 2015, que ce soit, ou non, par Michael Bromwich.