Rassurer. Voilà quel était l'objectif du patron d'Apple, hier, lors de l'annonce des résultats de son entreprise. « Les ventes d'iPhone ont touché leur point bas » a ainsi affirmé Tim Cook, qui a forcément en tête l'arrivée de l'iPhone 6 SE à la mi-septembre.
Si l'iPhone est au centre de la communication d'Apple (alors que l'entreprise se tourne de plus en plus vers le service), c'est que les ventes des smartphones de la marque constituent encore près de deux tiers de ses revenus.
Quand les ventes reculent de plus de 7 millions d'unités (40,4 millions au lieu de 47,5 millions l'an dernier à la même époque), c'est le chiffre d'affaires tout entier qui tremble : ce dernier enregistre en effet un recul de 15%, tandis que le bénéfice net chute de 27%.
Pour autant, la firme à la pomme et ses investisseurs avaient anticipé ces résultats et s'attendaient même à pire. Si bien que l'action Apple n'a quasiment pas évolué, malgré ces annonces. Apple doit tout de même se montrer méfiant : depuis son plus haut historique en mai 2015, la valorisation a dégringolé de près de 235 milliards de dollars. Si les investisseurs ne comptent d'ores et déjà plus sur l'iPhone 6 SE pour voir de nouveau s'envoler l'action, Apple sera sans doute très attendue l'an prochain : 2017 devrait être l'année d'un nouvel iPhone, innovant, 10 ans après l'apparition du premier modèle.
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