Alors que Dragonfly n'a toujours pas été officiellement reconnu par Google, voilà que le moteur de recherche destiné au marché chinois se heurte à un nouvel adversaire : l'administration Trump.
Tout commence le 1er août dernier avec un article du magazine The Intercept, qui révèle que Google serait en train de travailler sur un moteur de recherche respectant la censure appliquée par le gouvernement chinois. Un projet baptisé Dragonfly.
S'ensuit alors une vague d'indignation générale au sein même de Google, avec la rédaction d'un courrier demandant l'arrêt du projet, et adressé au géant américain accompagné de la signature de 1 400 de ses employés. Une période agitée puisque Jack Poulson, chercheur principal de l'entreprise, démissionne en même temps en signe de protestation.
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Les ennuis continuent
Et si la tempête semblait s'être calmée ces derniers temps, elle a l'air de reprendre de plus belle avec une récente déclaration de Mike Pence lui-même, vice-président des États-Unis, qui aurait récemment demandé à Google lors d'un discours, de stopper immédiatement le projet car il "renforcerait la censure du Parti communiste et compromettrait la vie privée des clients chinois".Google va-t-il continuer dans sa lancée malgré les nombreuses controverses engendrées par son moteur de recherche ?