Le 11 février, le conseil de l'information financière britannique (FRC) annonçait l'ouverture d'une enquête au sujet du rachat de l'éditeur de logiciels Autonomy par HP en 2011. Un mois plus tard, c'est autour de l'Office britannique de lutte contre la délinquance financière (SFO), saisi par HP qui considère avoir été dupé, d'annoncer l'ouverture d'une enquête.
Cependant, les investigations pourraient prendre du retard en raison d'un possible conflit d'intérêts. Le SFO souligne le fait que ses services utilisent le logiciel Introspect, édité par Autonomy, afin de gérer ses documents. En ce sens, l'Office affirme vouloir « s'assurer qu'il n'existe aucun conflit d'intérêts » et se dit tenu avant toute chose d'effectuer des recherches sur cette question.
D'après Reuters, l'OFS serait en outre en manque de financements et serait de plus surnommé le « Seriously Flawed Office » à la place de « Serious Fraud Office », comprendre « lacune » au lieu de « fraude ». Ceci en raison d'un certain nombre d'affaires qui n'auraient pas été menées à terme, ou bien que partiellement.
Toujours est-il, HP indique avoir confié à l'autorité les documents réglementaires nécessaires à l'enquête, ce qu'il a également fait auprès du département de la justice américaine, ainsi que du Conseil de l'information financière britannique. De son côté, le SFO dit qu'il ne publiera aucun commentaire avant le verdict.