Suite à la publication de ces indices, la gronde était montée d'un cran du côté des actionnaires et Raymond J. Lane était alors sous le feu des critiques. Les porteurs reprochaient également au dirigeant le rachat d'Autonomy par HP pour 10 milliards de dollars en 2011, un prix qu'ils jugeaient trop élevé.
Dans un communiqué, le groupe américain annonce donc le départ du président de son conseil d'administration. Suivent également deux autres administrateurs, John Hammergren et Kennedy Thompson, présents dans l'instance depuis respectivement huit et sept ans. HP dit alors se chercher un nouveau président non-exécutif, en attendant, Ralph V. Whitworth prendra les rênes du conseil.
Meg Whitman, p-dg de HP, précise de son côté que : « Ray, John et Ken se sont pleinement investis pour HP. Leur capacité de direction ont été nécessaires lors des premiers succès rencontrés. Je leur en suis reconnaissante et leur souhaite le meilleur ». Une période de transition s'amorce donc pour HP, qui doit se choisir de nouveaux dirigeants, ces derniers devront alors faire reverdir l'ensemble des indices financiers du groupe.