Lenovo n'a jamais caché le besoin de se diversifier pour ne pas trop dépendre d'un marché du PC en pleine crise. Rappelons que sur le premier trimestre 2013, les ventes de PC ont chuté de 14% selon les statistiques du cabinet IDC. Le chinois déborde d'ambition, bien au-delà du segment PC où il semble destiné à s'imposer. Ces derniers mois, il était principalement attendu sur une acquisition d'envergure sur le marché des smartphones. Les rumeurs laissaient notamment entrevoir un possible rachat de BlackBerry ou plus récemment du japonais NEC qui a fait part de son désir de se séparer de sa branche mobile.
Au lieu de ça, il aurait jeté son dévolu sur une partie des serveurs x86 d'IBM. C'est du moins ce que croît savoir le Wall Street Journal, alors que Lenovo s'est contenté d'affirmer dans un communiqué qu'il se trouvait en négociations avancées « avec avec un tiers en vue d'une acquisition potentielle ». Ce ne serait pas la première fois que le chinois traiterait avec IBM puisqu'en 2005, il en avait déjà acquis la division PC pour 1,25 milliard de dollars. L'information n'a pas été commentée par l'américain. Prudence est donc de mise.
Un tel rachat pourrait cette fois dépasser largement ce montant. Le Wall Street Journal évoque plusieurs milliards de dollars. Ce qui corrobore l'évaluation de la banque Morgan Stanley, qui estime l'opération à 4,9 milliards de dollars, précise le journal Les Echos.
Cette diversification permettrait à Lenovo de se positionner sur une stratégie plus globale, semblable à celle des mastodontes du secteur que sont HP, Dell et IBM. Encore faut-il rappeler que le marché des serveurs n'est pas non plus au meilleur de sa forme. Au dernier trimestre 2012, les revenus mondiaux des fabricants ont certes progressé de 5%, mais les ventes en volume affichent un très léger repli sur un an, de 0,2%.
Mise à jour :
Selon les médias américains, les négociations auraient finalement capoté entre le chinois et l'américain. L'offre de Lenovo, d'un montant de 2,5 milliards de dollars, aurait en effet été jugée bien trop faible par IBM, dont l'activité serveurs a généré 4,9 milliards de dollars de revenus en 2012. Reste que les deux firmes ont un intérêt mutuel à voir la transaction se conclure, IBM ayant décidé de se consacrer à ses activités de services et de logiciels, tandis que Lenovo voudrait investir davantage sur le logiciel pour venir concurrencer directement HP et Dell sur leur terrain.
Article initialement publié le 22/04/2013
Selon les médias américains, les négociations auraient finalement capoté entre le chinois et l'américain. L'offre de Lenovo, d'un montant de 2,5 milliards de dollars, aurait en effet été jugée bien trop faible par IBM, dont l'activité serveurs a généré 4,9 milliards de dollars de revenus en 2012. Reste que les deux firmes ont un intérêt mutuel à voir la transaction se conclure, IBM ayant décidé de se consacrer à ses activités de services et de logiciels, tandis que Lenovo voudrait investir davantage sur le logiciel pour venir concurrencer directement HP et Dell sur leur terrain.
Article initialement publié le 22/04/2013