Samsung Bixby : l'arrivée de la voix est retardée

Anton KUNIN
Publié le 05 juillet 2017 à 17h53
Sur Bixby, l'assistant virtuel de Samsung dont le fonctionnement est basé sur l'intelligence artificielle, il manque toujours un élément clé : la reconnaissance vocale. Si la version coréenne est déjà opérationnelle, l'ajout d'autres langues reste un chantier compliqué, et les retards s'accumulent.

L'arrivée de la reconnaissance vocale une nouvelle fois repoussée

Au départ, le dernier flagship en date de Samsung, le Galaxy S8, devait intégrer la reconnaissance vocale sur Bixby. Mais au moment de sa sortie en mars 2017, seule la version coréenne était disponible. Face à la déception des consommateurs à travers le monde, Samsung avait promis de rattraper le coup en mettant à disposition cette fonctionnalité en anglais courant mai 2017 et en chinois courant juin 2017. Depuis, l'échéance a été une nouvelle fois repoussée : on parle maintenant de fin juillet 2017 pour la version anglaise. La version française se fera donc attendre encore plus longtemps.

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Samsung accumule les difficultés

Ce retard a deux raisons. Tout d'abord, Samsung n'a pas encore accumulé un corpus linguistique suffisamment large pour permettre à Bixby de comprendre ses utilisateurs. Il s'agit de rassembler des dizaines d'accents différents dans lesquels l'anglais est parlé. Même au sein de pays comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, les différences en matière de langue sont suffisamment importantes pour qu'un outil de reconnaissance vocale nécessite une « formation » préalable. D'autre part, il s'agit d'appendre à Bixby à reconnaître le langage naturel, celui que nous utilisons dans la vie de tous les jours pour parler à d'autres personnes. Et comme il n'existe pas de travaux linguistiques publiquement disponibles sur le sujet, l'enseigner à un objet d'intelligence artificielle comme Bixby s'avère une tâche très compliquée.

L'autre raison des retards tient à l'organisation interne chez Samsung. Le siège en Corée et la filiale américaine en Californie, dédiée à la recherche, ont d'importants problèmes de communication, révèle au journal The Korea Herald un collaborateur de la marque sous couvert d'anonymat.



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Par Anton KUNIN

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