Sur l'ensemble de l'année fiscale 2013, SAP a réalisé 16,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires (+4% sur un an), dont 758 millions proviennent de ses services cloud - c'est 130% de plus que l'année précédente. Pour ce qui est de la vente de licences logiciels, les recettes ont reculé de 3% sur un an l'an dernier, à 4,5 milliards d'euros. Ce qui n'entache pas ses profits, en hausse de 6% à 5,2 milliards.
Il n'en faut pas moins à Bill McDermott et Jim Hagemann Snabe, le duo qui dirige le géant allemand, pour se féliciter d'être « l'une des rares entreprises à avoir réussi sa transition vers le cloud, tout en accroissant son activité historique et en améliorant sa profitabilité dans le même temps ».
À côté de ses efforts en matière de cloud - caractérisés par le rachat d'Ariba -, SAP a vu les revenus de sa plateforme in-memory HANA croître de 70% ces douze derniers mois, représentant 664 millions d'euros.
Malgré tout le bilan de SAP reste mitigé au vu de ce qu'attendaient les analystes. Pénalisé par un effet de change, l'allemand n'a pas battu le consensus, contrairement à son concurrent Oracle.
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