© Phonlamai Photo / Shutterstock
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ChatGPT aurait encore étonné son monde en créant un nouveau jeu, assez proche du Sudoku.

Sauf que le chatbot sur lequel la planète s'est jetée, et qui depuis son intégration au sein de Bing a créé une véritable ruée vers l'IA, ne serait pas vraiment l'auteur de ce petit bijou. On serait même tout simplement dans le plagiat !

Faites place à Sumplete

Que faire quand vous vous ennuyez et que vous avez déjà épuisé tous les jeux à disposition ? Eh bien, vous pouvez toujours vous tourner vers le grand créateur du moment, ChatGPT. C'est l'idée qu'a eue un internaute en sollicitant l'IA pour qu'elle lui fabrique un jeu, assez proche dans son essence Òdu Sudoku.

C'est ainsi qu'après quelques réglages est né Sumplete. Ce jeu se déploie sur une grille où un chiffre est inscrit dans chaque case, et se termine au bout de chacune des lignes et des colonnes par un autre chiffre. L'objectif est d'éliminer les chiffres dans les cases afin que la somme de ceux restants corresponde au chiffre en bout de ligne et de colonne.

Le jeu est intéressant et offre même différents niveaux de difficulté, allant de grilles de trois par trois à des grilles de neuf par neuf. L'IA a même poussé la courtoisie jusqu'à produire le code permettant de partager le jeu. Sauf que ChatGPT n'est pas vraiment l'auteur original de ce divertissement.

© Puzzled Penguin
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Ou plutôt Summer ?

On aurait pu en effet encore crier au prodige et s'émerveiller devant cette technologie qui a poussé Meta et Google à courir après Microsoft pour obtenir leur propre IA. Malheureusement, ChatGPT nous a plutôt montré ici qu'il avait encore besoin de quelques réglages. En effet, Sumplete existe déjà, et il se nomme Summer.

Digital Trends a en effet déniché sur le Google Play Store le fameux jeu Summer, développé par le studio RP Apps and Games et mis en ligne en 2020. Hormis une interface utilisateur différente et quelques fonctionnalités en plus, il s'agit du même programme.

Un nouveau cas d'école à régler pour OpenAI. Si l'on savait que le chatbot pouvait verser dans la désinformation ou même programmer des malwares, on découvre maintenant qu'il peut s'adonner au plagiat sans battre d'un cil.

  • Chat dans différentes langues, dont le français
  • Générer, traduire et obtenir un résumé de texte
  • Générer, optimiser et corriger du code
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Sources : TechRadar, Neowin