Ils sont là ! Les téléviseurs 2022 débarquent peu à peu sur le marché, toujours pensés pour faire mieux que leurs prédécesseurs et proposer une expérience des plus complètes à celles et ceux qui vont renouveler leur ancien appareil. Le LG OLED evo G2 compte justement parmi les modèles les plus sophistiqués en matière de design et de technologie.
- L'OLED le plus lumineux de LG
- De beaux progrès sur les traitements vidéo
- Le téléviseur idéal pour les joueurs
- Services d'IA en progrès
- Design Gallery amélioré
- Toujours pas d''HDR10+
- Télécommande non rétroéclairée
- Livré avec support mural uniquement
Toujours leader sur le marché des téléviseurs OLED, LG profite de son renouvellement de gamme annuel pour rendre ses produits encore un peu plus attrayants. Après avoir introduit sa technologie OLED evo l’an passé avec le LG OLED G1, le Sud-Coréen a de nouveaux plans pour 2022. La série C, la plus populaire du fabricant, hérite ainsi de la dénomination evo et des améliorations qui vont avec, à savoir la combinaison du processeur α9 Gen5 AI et de ses algorithmes de gestion d’image. Pour sa part, le LG OLED evo G2 inaugure une nouvelle formule qui associe cette technologie evo à un nouveau dissipateur thermique, toujours dans l’objectif d’obtenir une luminosité plus importante et plus efficace. Le pari est-il tenu ? Et si c’est le cas, le G2 parvient-il à conserver tous les atouts de son prédécesseur ? Réponses avec ce test du nouveau flagship OLED.
Prix et disponibilité
Outre sa technologie de pointe, la gamme G2 a un atout de taille (c’est le cas de le dire) en sa faveur cette année : elle se décline désormais avec deux diagonales supplémentaires, en 83 et 97 pouces. LG conserve bien sûr ses variantes de 55, 65 et 77 pouces, en revanche les prix atteignent un nouveau seuil.
L’écart tarifaire entre les séries C et G se creusent ainsi un peu plus. De fait, les tarifs de la gamme LG G2 débutent à 2 499 € pour le 55 pouces, contre 2 099 € l’an passé pour le G1. Notre exemplaire de test, en 65 pouces, se monnaye quant à lui 3 299 € et la version de 77 pouces vient tutoyer les 5 000 €. Naturellement, les prix sont encore plus salés pour les deux nouvelles et généreuses diagonales.
Pour résumer, le ticket d’entrée est plus élevé qu’auparavant pour cette gamme, en revanche les tarifs sur les plus grandes diagonales ont été ajustés et sensiblement réduits par rapport à l’an passé.
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.
Fiche technique LG OLED65G2
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | OLED |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, Dolby Vision, Dolby Vision IQ |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 60 |
Système d'exploitation | WebOS |
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | OLED |
Processeur vidéo | α9 Gen5 AI |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, Dolby Vision, Dolby Vision IQ |
Fréquence de rafraîchissement | 120Hz |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 60 |
Nombre de haut-parleurs | 4 |
Dolby Atmos | Non |
DTS:X | Non |
Nombre de ports HDMI | 4 |
Standard HDMI | HDMI 2.1 |
ARC / eARC | ARC, eARC |
ALLM | Oui |
Synchronisation dynamique | VRR, FreeSync, G-Sync |
Autres entrées | 3x USB-A, 1x Ethernet, 1x CI+ |
Autres sorties | 1x optique (SPDIF), 1x HDMI ARC/ eARC, 1x casque |
Système d'exploitation | WebOS |
Bluetooth | Oui |
Wi-Fi | Oui |
Norme Wi-Fi | 6 (AX) |
Assistant vocal | Google Assistant, Alexa, LG ThinQ |
Airplay 2 | Oui |
Homekit | Oui |
Hauteur (sans pied) | 821m |
Largeur (sans pied) | 1,441m |
Profondeur (sans pied) | 24.3m |
Poids (sans pied) | 22.8kg |
Compatibilité VESA | Oui |
Image en sortie de carton avec le mode "Standard" © Matthieu Legouge pour Clubic
Un « Design Gallery » qui gagne en maturité
LG sait comment se démarquer sur le haut de gamme, d'abord avec son onéreuse série Signature (LG Z2), mais aussi avec ce LG G2 qui se distingue par un design particulier, reprenant l'esthétique « Design Gallery » que nous qualifions déjà de « véritable pièce d’orfèvre » il y a deux ans lors de notre test du LG OLED 65GX.
Conçu avant tout pour être fixé au mur, le « Design Gallery » profite de quelques évolutions avec le G2. LG utilise de nouveaux matériaux en fibre composite pour le cadre, ce qui parfait l'esthétique avec un aspect premium plus prononcé, tout en permettant au constructeur de conserver la finesse initiale de la formule.
L'évolution du design s'observe mieux à l’arrière du téléviseur. En lieu et place de la lunette chanfreinée, une séparation franche est désormais marquée entre le cadre et châssis. La profondeur totale de l’installation n’excède pas 24 mm tandis que les bordures ont une épaisseur de seulement 6 mm. Cette nouvelle recette rend surtout l’installation murale plus facile et sans doute plus élégante qu’auparavant, chose sur laquelle nous ne pouvons pas nous prononcer puisque nous avons utilisé le pied central (et pivotant) fourni en option avec le téléviseur.
Pied optionnel et connectiques
Pas de changements notables du côté des connectiques. On en retrouve sur le côté gauche du téléviseur puis à l’arrière, orientés vers le bas. Le passage de câble aide à guider le tout, et un cache plastique vient s’y greffer pour les dissimuler. Dans notre cas, le nouveau pied est bien pratique et beaucoup plus intéressant que le support que LG nous avait fourni avec les GX et G1.
Il s’agit d’un pied central qui rappelle celui du LG C2, moins large cependant et dépourvu de la forme « toboggan » qui permet de rediriger le son. Ce nouveau pied optionnel séduit par son passage de câble et sa profondeur réduite, mais il permet surtout de faire pivoter le téléviseur sur la gauche ou la droite sur un angle assez large pour accéder plus facilement aux connectiques ou éviter certains reflets sur la dalle en journée.
Cette année LG a décidé de débrider le débit des quatre entrées HDMI 2.1 avec une bande passante de 48 Gbit/s. Cela ne change toutefois pas grand-chose aux fonctionnalités, avec la prise en charge de la 4K à 120 Hz, le VRR (Variable Refresh Rate), l’ALLM, ainsi qu’une entrée compatible eARC. Les joueurs devraient une nouvelle fois être comblés cette année en choisissant LG, point que nous aborderons en fin d’article.
On retrouve par ailleurs les connectiques et tuners habituels : port Ethernet, sortie numérique optique, un port USB 3.0 et deux ports USB 2.0, ou encore l’interface Cl+. La connectivité sans fil n’est pas en reste avec la présence du Wi-Fi 6, du Bluetooth 5.0, la prise en charge d’Apple Airplay 2 et Homekit et la compatibilité WiSA.
LG WebOS 22 : une interface intuitive et complète
Le système qui anime les téléviseurs LG pour 2022 continue d’évoluer en douceur, le constructeur cherchant à offrir une alternative toujours plus convaincante à Google TV, entre autres. LG a trouvé bon de changer la dénomination de son système, WebOS 22, choisissant ainsi d’indiquer l’année de publication de la version.
L’interface en elle-même semble plus aérée que celle des précédentes versions, sans pour autant qu’il n’eut été nécessaire de faire disparaitre tel ou tel élément. Les changements sont mineurs et relèvent du détail, mais la mise en page globale apparait améliorée.
LG intègre de nouvelles fonctionnalités et en renouvelle d’autres qui font sens, même si elles seront sans doute vues comme dispensables pour de nombreux utilisateurs. Parmi elles, on pense notamment à « Multi View », qui n’est autre qu’une fonctionnalité PIP, au mode Always Ready qui permet au téléviseur de réagir à nos demandes alors que l’écran est éteint, ou encore aux paramètres familiaux. Ces derniers consistent en diverses options pour limiter le temps d’écran et d'autres impacts néfastes que peut avoir un téléviseur sur la santé, notamment des jeunes enfants (option EyeCare, limite de volume, temps d’écran, etc.).
À ces fonctionnalités s’ajoute la possibilité de définir plusieurs profils d’utilisateurs, à l'image de ce que font les plateformes de streaming par exemple. Chaque membre du foyer peut ainsi disposer d’un accès personnalisé au téléviseur, chose intéressante dans le cadre d’un usage familial, avec des enfants.
Le contrôle vocal fonctionne toujours via LG ThinQ, sans oublier le support d’Alexa et de Google Assistant. La télécommande ne change pas, mais elle n’est pas indispensable pour le contrôle vocal avec le G2 puisqu’il existe un mode « mains libres ». La prise en main de la Magic Remote a été bien améliorée depuis l’an passé ; elle reste toutefois sans rétroéclairage, mais son système de gyroscope est toujours aussi pratique à l’usage.
Rien à redire du côté des applications. Certes, WebOS en propose toujours moins que Google TV, mais le système n’oublie pas l’essentiel. Il ne manque, à notre goût, aucune application de streaming importante. Les principales sont en effet à l'appel, dont Netflix, Disney+ et Prime Video, mais aussi Apple TV+, OCS, myCanal et ainsi de suite.
Audio : un chouia mieux que l'an passé
Placer des haut-parleurs au sein d’un téléviseur si fin n’est pas une mince affaire. Et pourtant, le LG G2 dispose d’un système audio 4.2, compatible Dolby Atmos (mais pas DTS), pour une puissance totale de 60 W. Notre avis n’a que peu évolué par rapport à l’an passé et notre test du LG G1.
Le son de ce nouveau modèle profite bien des améliorations à base d’intelligence artificielle, avec pour nouveauté un mode AI Sound Pro capable de générer une expérience virtuelle 7.1.2 mais, globalement, il manque de puissance, de basses et d’ampleur. Ce système audio fait tout de même mieux que celui de nombreux téléviseurs moins bien équipés.
Les dialogues restent clairs et regarder un film avec une bande-son riche et fournie ne pose pas trop de problèmes. En revanche, le LG G2 fait pâle figure en comparaison du Panasonic JZ2000 et son imposante « cheminée audio ». Les plus exigeants accompagneront sans aucun doute le LG G2 d’une barre de son digne de ce nom ou d’un système audio dédié.
Qualité d'image
LG a, semble-t-il, bien peaufiné son processeur vidéo et ses traitements d’image cette année. Il faut dire que le constructeur fait face à une rude concurrence avec des acteurs comme Sony et Panasonic qui, chaque année, parviennent à faire mieux que la précédente et à nous surprendre, du moins en ce qui concerne les téléviseurs OLED.
Les qualités du G2 sautent aux yeux dès les premières images. Bien sûr les forts atouts de la technologie OLED jouent beaucoup sur l’affichage, avec des noirs d’une grande profondeur, une image profonde et détaillée, et d’excellents angles de vision. Ces aspects continuent de faire mouche face aux téléviseurs LCD et même Mini-LED. C’est néanmoins du côté du processeur que les efforts du Sud-Coréen se remarquent le plus cette année.
On ne va pas aller jusqu'à dire que les différences avec un G1 ou même un C1 sont flagrantes et qu’il existe un gap conséquent entre ces deux générations de téléviseur, néanmoins les améliorations apportées par le processeur α9 Gen5 AI sont concrètes. Qu’il s’agisse de la mise à l’échelle des contenus, du moteur de gestion de mouvements ou de la gestion des contenus en 24p, le gain de qualité est immédiatement perceptible pour un œil averti.
L’an passé, la mise à niveau la plus importante concernait l’ajout d’une couche d’intelligence artificielle au niveau de l’image comme de l’audio. La recette se peaufine encore avec le G2 en renforçant les fonctionnalités et les traitements d’image. Détection du type de contenus, de scènes, objets, visages et autres arrière-plans : l’image profite de l’intelligence artificielle, en SDR comme en HDR. L’avantage est bien perceptible, notamment lorsqu’il s’agit de regarder la télévision ou des contenus de moins bonne qualité. L’AI Picture Pro apporte un supplément d’âme à l’image.
L’IA joue justement un rôle important d’upscaling. On remarque toujours le « trucage » pour mettre à l’échelle des contenus de basse définition, l’illusion est en revanche parfaite lorsqu’il s’agit de mettre à l’échelle des contenus de la Full HD vers la 4K UHD. L’upscaling n’est pas trop agressif et débouche sur une image nette en toutes circonstances. Les détails sont parfaitement générés même si l’on peut remarquer quelques défauts en y regardant de près. Dans l’ensemble LG maîtrise sa copie avec une impression de 4K native bien présente au quotidien sur la plupart des contenus non 4K.
Évoquons brièvement le traitement antireflet avant de passer à la suite. Le positionnement d’un téléviseur OLED dans une pièce est toujours quelque chose de délicat. De fait, son revêtement brillant agit certes sur les reflets les plus importants, mais ils restent assez gênants dès qu’il s’agit de visionner films et séries en journée, selon l’exposition à la lumière bien entendu. Le capteur de luminosité ambiante aide ici à combattre les reflets en augmentant l’intensité lumineuse lorsque c’est nécessaire. Dans l’ensemble, visionner des contenus lumineux et colorés ne pose aucun problème, c’est toutefois toujours une autre paire de manches avec les scènes qui se déroulent dans l’obscurité.
Nos mesures
Le Filmmaker Mode reste la meilleure option en matière de colorimétrie pour profiter d’une image réaliste et précise ; c’est ce mode d’image que nous avons choisi pour nos mesures. Le mode « Cinéma » s’en rapproche beaucoup et la fidélité est au rendez-vous, mais il fait appel à certains traitements vidéo supplémentaires là où le mode Filmmaker les laisse désactivés par défaut.
SDR
On note d’emblée le soin particulier apporté à l’étalonnage d’usine. Le LG G2 montre de meilleurs résultats sur quasiment tous les points de mesure par rapport au LG G1 et LG GX que nous avions testés à l’aide du même protocole. Seule la température de couleurs est un peu plus chaude qu’attendue avec une moyenne de 6 206 K.
L’image tire ainsi légèrement sur le rouge, mais rien de très choquant ni gênant. Les différentes options pour ajuster la température devraient aider ceux et celles qui souhaitent se rapprocher de la référence de 6 500 K. Nos mesures de gamma montrent une courbe avec un léger déséquilibre, mais une valeur moyenne située à 2,475 qui reste très proche de la référence.
On retrouve de bons résultats lorsqu’il s’agit de mesurer les teintes. Le Delta E moyen en SDR, avec le mode Filmmaker, est seulement de 1,7, soit bien en dessous de 3, valeur à ne pas dépasser si l’on souhaite mettre l’accent sur la fidélité d'image.
Le Delta E max est quant à lui de 2,79, une nouvelle fois dans les clous. Les teintes de visages sont elles aussi parfaitement respectées.
HDR
Constat similaire en HDR où la technologie Brightness Booster Max porte ses fruits. L’image est lumineuse en toutes circonstances, les capacités HDR du G2 sont nettement revues à la hausse par rapport aux précédentes itérations. Vu la présentation de ce téléviseur « evo » en marge du CES 2022, on s’attendait encore à un peu mieux, mais la luminosité progresse d’environ 15 % selon nos mesures avec le mode Filmmaker, ce qui est déjà une très bonne chose.
Le signal est lissé à partir de 50 % de luminosité, en vue de conserver le maximum de détails possibles. Le pic lumineux atteint 936 cd/m², ce qui n’est pas très loin de ce que propose un Panasonic JZ2000, soit le téléviseur OLED qui détient le record en matière de pic lumineux, du moins avec un mode d’image considéré comme fidèle.
Comme le Sony A90J avant lui, le LG G2 est capable de monter encore plus haut en luminosité. D’abord après quelques minutes de « chauffe » de la dalle, mais surtout en mettant à profit les autres options d’images, comme le mode « Vif ». Dans ce cas, nous avons mesuré le pic lumineux à 1 156 cd/m². En revanche la colorimétrie est aux fraises.
Le LG G2 rend bien hommage aux contenus HDR, bien que l’on puisse toujours regretter l’absence de support de l’HDR10+. Les détails les plus lumineux sont correctement reproduits, et l’image gagne encore en profondeur. Il est certain que le Mini-LED et d’autres téléviseurs LCD restent plus lumineux, mais ils ne bénéficient pas des contrastes incroyables de l’OLED.
La colorimétrie reste très respectueuse dans le mode Filmmaker, en HDR ou non. Le Delta E moyen descend ici à 1,65. La fidélité avec les contenus Dolby Vision et HDR est garantie.
La couverture des espaces Rec. 2020 et DCI-P3 fait partie des meilleurs du marché sur cet LG G2. Elle atteint 74,86 % pour le Rec. 2020, un standard particulièrement exigeant, et 99,7 % pour le DCI-P3.
Jeux vidéo
L'exhaustivité dans l'utilisation est sans conteste devenue la cible des fabricants de téléviseurs de nouvelle génération, du moins sur des gammes onéreuses comme celle du G2. Aussi, le jeu vidéo est désormais un incontournable lorsque l’on parle de téléviseur, et à ce titre, LG est sans aucun doute celui qui a le mieux saisi les contours de la question ces dernières années.
Le G2 ne fait pas un bond de géant dans le « futur », mais peaufine encore les excellentes prestations de ces prédécesseurs. D’abord en proposant un « Optimiseur de jeu » aux menus bien pratiques, différents modes d’images selon le type de jeu, et toutes les fonctionnalités que les joueurs sont en droit d’attendre : ALLM, 4K à 120 Hz, VRR avec G-Sync et FreeSync.
Avec le G2 tout roule, et ce, dès la mise en service du téléviseur. Branchez un PC ou une console, il les détectera automatiquement et basculera sur le mode « optimiseur de jeu ». Envie de profiter de la 4K à 120 Hz, de l’HDR ? Aucun problème ! Le VRR ? Check. Il le fait une nouvelle fois sans souci, à 60 Hz comme à 120 Hz, comme nous avons pu le vérifier en jeu et avec la démo technique NVIDIA Pendululm, le tout sans dégradation de l’image. Enfin, l’input lag a encore été abaissé cette année. Mesuré à 12,9 ms avec l’optimiseur de jeu, il tombe à 9,2 ms lorsque l’on active l’option « Input Delay Boost ».
Pour résumer, le LG G2 est l’un des meilleurs téléviseurs qu'il nous ait été donné de tester pour s’adonner aux plaisirs vidéoludiques.
Consommation électrique
En suivant notre protocole habituel on constate que Le LG G2 a une consommation électrique dans la norme, similaire à celle des G1 et GX. Nous y avons relevé une consommation moyenne de 74 W/m².
LG OLED evo G2 : l'avis de Clubic
Alors que le G1 nous avait pleinement convaincus l’an passé, LG est parvenu à apporter des améliorations notables et bien visibles avec son successeur, le LG OLED evo G2. Les points discutés du G1 sont de l’histoire ancienne, l’image est plus lumineuse que jamais en HDR, elle fourmille de détails avec force de précision et netteté, et ce, même lorsqu’il s’agit de mettre du contenu à l’échelle.
Le G2 est simplement meilleur que son prédécesseur, à tout point de vue. Non seulement le dissipateur thermique fait progresser le pic lumineux d’environ 15 %, mais le processeur α9 Gen5 AI s’affine aussi et multiplie les bons points. Nous notons également de nets progrès au niveau de l’étalonnage d’usine, la colorimétrie est impeccable à partir du moment où l’on opte pour un mode d’image dédié au cinéma, en SDR comme en HDR. D’aucuns verront sans doute en l’IA des fonctionnalités dispensables, pour autant elle se montre redoutable pour analyser et améliorer l’image.
Le LG OLED evo G2 séduira autant les cinéphiles que les joueurs et amateurs de séries ou autres divertissements. Fonctionnalités, système d’exploitation et interface, Game Optimizer, Gallery Design renouvelé : une averse de technologies et d’améliorations qui propulsent le G2 parmi les meilleurs téléviseurs du moment.
- L'OLED le plus lumineux de LG
- De beaux progrès sur les traitements vidéo
- Le téléviseur idéal pour les joueurs
- Services d'IA en progrès
- Design Gallery amélioré
- Toujours pas d''HDR10+
- Télécommande non rétroéclairée
- Livré avec support mural uniquement