Test Pixel 9 Pro et Pixel 9 Pro XL : les smartphones Google ultimes ?

C'est l'année du bouleversement pour Google. Non seulement le géant américain nous dévoile son nouveau line-up de smartphones très en avance, mais il accueille dans son catalogue pas moins de quatre nouvelles références.

Il y a le Pixel 9, bien sûr (que nous avons déjà testé juste ici), mais également le nouveau Pixel 9 Pro Fold, le nouveau smartphone pliant de la marque qui intègre officiellement la gamme du géant du Web. Enfin, le modèle Pro se décline cette année en deux modèles. Le Pro, qui reprend les dimensions compactes du Pixel 9, et le Pixel 9 Pro XL - le véritable successeur du Pixel 8 Pro. On vous a perdu ? Pas d'inquiétude, passons sans plus attendre à notre verdict sur le dernier-né de Google !

Test réalisé sur des smartphones prêté par le constructeur.

Dans la boîte du Google Pixel 9 Pro et 9 Pro XL

• Câble USB-C vers USB-C.

Design : un superbe smartphone haut de gamme

Comme le Pixel 9, les Pixel 9 Pro adoptent un design revu avec parcimonie. On reconnait facilement la patte du fabricant, avec cette camera bar caractéristique qui, si elle n'occupe plus tout à fait toute la largeur au dos, reste bien à sa place. Elle n'a cependant jamais été aussi protubérante, avec un vrai millimètre qui empêche le téléphone de reposer tout à fait à plat.

Outre le grand-angle, l'ultra grand-angle et le périscope, cette barre fait aussi toujours une petite place à un capteur infrarouge permettant de prendre la température de différences surfaces et objets. D'aucuns crieraient au gadget… et je me range de leur côté.

Le dos des Pixel 9 Pro et Pixel 9 Pro XL est mat, ce qui le distingue des Pixel 9 classiques. Le toucher est particulièrement agréable, et j'apprécie ce revêtement pour sa grande résistance aux traces de doigts. En revanche, je dois avouer être déçu par les tranches des smartphones, présentées dans un acier brillant. Une particularité esthétique qui détonne.

Pixel oblige, le bouton d'allumage (ou d'appel à Gemini) est situé au-dessus de celui dédié au réglage du volume. Notre mémoire musculaire s'en retrouve toute chamboulée, mais on s'accroche. On apprécie cependant le placement idéal du capteur d'empreintes (ultrasonique, enfin !), qui est probablement le modèle le plus réactif que nous ayons jamais testé chez Clubic.

Assez lourd (221 grammes), le Pixel 9 Pro XL est malgré tout très agréable à manipuler. Sans doute grâce à sa (relative) finesse de 8,5 mm, en baisse par rapport au modèle précédent.

Même constat pour le Pixel 9 Pro, qui pèse son poids — surtout par rapport au Pixel 9 standard. Il n'en est pas désagréable pour autant, et se prend très bien en main (surtout si elles sont petites).

Enfin, il se dégage du mobile une rassurante impression de robustesse, renforcée par la présence d'un verre Gorilla Glass Victus 2 à l'avant et à l'arrière. Enfin, le smartphone est bien entendu certifié IP68 et peut résister à une immersion accidentelle.

Écran : irréprochable

L'écran des Pixel 9 Pro et Pixel 9 Pro XL revêt plusieurs différences importantes par rapport à celui des Pixel 9. Dans le cas de ce dernier, il y a déjà la diagonale, qui passe de 6,3" à 6,8" (16 à 17,3 cm). Mais on peut également parler de la définition maximum atteignable de 2992 x 1344 pixels sur le modèle XL et de 2856 x 1280 pixels sur le Pixel 9 Pro.

Néanmoins, ne vous leurrez pas : les smartphones proposent par défaut une définition Full HD. Il faudra vous rendre manuellement dans les réglages pour améliorer la finesse d'affichage. Entre nous, je m'en suis tenu à la résolution initiale sans que cela perturbe mes pupilles délicates. Mais on apprécierait que Google opte un jour pour une définition fixe de 1200p comme peut notamment le faire Xiaomi sur ses derniers modèles.

Toujours est-il que la dalle OLED sélectionnée par Google fait de beaux progrès en luminosité par rapport à la génération précédente. De 2 400 nits annoncés par le fabricant, on passe à 3 000 nits atteignables en pic. Cela trouve son intérêt en extérieur, sous un soleil vif. Même avec des lunettes de soleil chaussées sur le nez, l'écran reste parfaitement lisible. Très confortable.

Même constat du côté de la colorimétrie. Google a toujours été connu pour la grande justesse de ses dalles, et le Pixel 9 Pro XL fait honneur à cette réputation. Le mode d'affichage « Naturel » est présélectionné en sortie de boîte et offre un point blanc absolument impeccable et des couleurs qui n'en font pas trop. J'avais pour ma part envie d'en prendre plein les yeux, et le mode « Adaptatif », moins juste par nature, a pleinement satisfait mes attentes avec ses couleurs vives qui flattent la rétine.

Performances : une puce G4 en demi-teinte

On l'écrivait dans notre test du Pixel 9 : le puce Tensor G4 n'est pas tout à fait conçue pour être la meilleure du marché en termes de performances brutes. Bien sûr, elle offre à la nouvelle gamme de Google ses prétentions haut de gamme. Mais on reste étonnés qu'un téléphone vendu plus de 1 000€ soit autant sujet au thermal throttling en 2024.

En clair ? Le smartphone a du mal à dissiper la chaleur, ce qui fait surchauffer les composants et tire logiquement leurs performances vers le bas. Ce point s'illustre tout seul dans nos différents benchmarks. Quand on les lance « à froid », les performances sont tout à fait cohérentes avec nos attentes (même si très inférieures à ce que propose un Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3, par exemple). Quand le téléphone a déjà bien travaillé, les résultats sont sensiblement moins bons (et le dos du mobile brûlant).

En jeu, cela se traduit par une fréquence d'affichage qui joue au yo-yo. Sur notre Genshin Impact habituel, aucun problème pour lancer le titre en qualité Élevée.

Cependant, le Pixel 9 Pro XL est incapable de maintenir un framerate stable. Il navigue en réalité entre 30 et 60 images par seconde (fps), au point qu'il sera peut-être préférable de le verrouiller sur la valeur intermédiaire de 45 fps pour éviter les chutes brutales d'affichage.

Joueurs, joueuses, vous voilà prévenus. Maintenant, Google n'a pas arrêté de le répéter, la Tensor G4 est une puce presque intégralement dédiée aux capacités de calculs liés à l'IA. Le SoC doit notamment permettre d'exploiter Gemini Nano, le LLM local de Google. Ça tombe bien, l'éditeur de Geekbench, l'un des benchmarks que nous utilisons dans notre rotation, vient de sortir un nouveau protocole dédié à l'IA. Nous n'avons pas encore de données de comparaison, mais ces résultats nous serviront lors de nos futurs tests pour savoir comment positionner les NPU (partie du processeur dédiée à l'IA) du marché.

Maintenant, il nous semble important de préciser que, pour le quidam, le Pixel 9 Pro XL est un smartphone parfaitement adapté à un usage quotidien standard. Les 16 Go de mémoire vive intégrés dans ce modèle en font un modèle de réactivité, et la grande souplesse de l'écran en matière de fréquence d'affichage fluidifie les animations à l'extrême. Un régal à utiliser, pour peu qu'on se tienne éloigné des applications les plus gourmandes.

Interface : le smartphone Android ultime ?

Contrairement à leurs prédécesseurs, les Pixel 9 ne sont pas lancés avec une toute nouvelle version d'Android. C'est donc une nouvelle fois Android 14 aux manettes, en attendant la sortie de la prochaine mouture avant la fin de l'année. Quoi qu'il en soit, Google continue d'être leader en matière de politique de suivi. Tous ses nouveaux modèles, comme les Pixel 8 (et même le Pixel 8a) pourront être mis à jour pendant 7 ans. Un record.

C'est l'évidence même : il ne manque aux Pixel 9 aucune fonctionnalité majeure… si ce n'est en matière d'intelligence artificielle. Si vous avez regardé la conférence d'annonce des derniers smartphones Google, vous avez peut-être bavé devant l'une des nombreuses fonctionnalités IA présentées comme exclusives aux Pixel 9. On commence à avoir l'habitude : peu sont encore disponibles en France.

Rassurez-vous : il y a tout de même de quoi s'amuser, notamment en retouche photo. La Gomme Magique, permettant d'effacer certains éléments d'une photo, s'agrémente de nombreuses fonctions comme « Réinventer », qui peut par exemple remplacer un ciel ou l'arrière-plan d'un photo à l'aide d'un prompt. Les résultats ne sont pas toujours incroyables, et je doute sincèrement que qui que ce soit continue d'utiliser cette feature une semaine après la sortie du téléphone, mais c'est incontestablement amusant.

Toujours dans l'outil de Retouche Magique, l'icône de baguette permet également d'agrandir le cadre - le champ de vision de la photo - à la manière de la fonction de remplissage génératif sur Photoshop. À titre personnel, j'y ai rarement trouvé de l'intérêt. Depuis les outils de retouche traditionnels, la fonction « Zoom amélioré » permet d'upscaler n'importe quelle image de votre bibliothèque.

On trouve également la fonction « M'ajouter », qui permet enfin aux photographes de faire partie des photos de groupe. Plutôt bien pensé, d'autant que le tutoriel est très clair.

Il faudra en revanche patienter quelques semaines avant de pouvoir s'essayer à Gemini Live, le nouvel agent conversationnel de Google. Google ne déploiera pas cette feature en France avant courant septembre (et elle nécessite un abonnement Gemini Advanced, facturé 21,99€. Un an d'abonnement est offert pour tout achat d'un Pixel 9, Pixel 9 Pro, Pixel 9 Pro XL ou Pixel 9 Pro XL). Idem pour Pixel Studio, l'application de génération d'images par IA, ou pour Pixel Screenshots, qui permet d'organiser (et d'explorer le contenu) de ses captures d'écran. La communication par satellite n'est quant à elle disponible qu'aux États-Unis (et deviendra payante dans deux ans).

En somme, le Pixel 9 Pro, dans sa forme actuelle, ne permet pas grand-chose de plus que les Samsung Galaxy S24 avec Galaxy AI. Gageons que l'offre logicielle du smartphone s'étoffera dans les prochains mois. De toute façon, les Pixel sont généralement les premiers servis en matière de nouveautés.

Photo et vidéo : un grand de la photographie

La configuration photo des Pixel 9 Pro et Pixel 9 Pro XL :

• Grand-angle : 50 Mpx, 1/1.31", ƒ/1.7, OIS ;
• Ultra grand-angle : 48 Mpx, 1/2.55", 123°, ƒ/1.7, mode macro ;
• Téléobjectif périscopique : 48 Mpx, 1/2.55", zoom optique 5x, ƒ/2.8, OIS ;
• Selfie : 42 Mpx, ƒ/2.2.

Grand-angle

Le Pixel 9 Pro (et XL) dispose du même capteur grand-angle et du même ultra grand-angle que son petit frère. La puce étant également la même, on obtient très logiquement des photos identiques (de perfection).

Le piqué est extraordinaire, le traitement à la fois un peu costaud, mais plein de personnalité. Prendre des photos au Pixel, c'est rendre le moindre cliché un peu plus cool que ne l'est le sujet dans la réalité. Les puristes s'en arrachent les cheveux mais, moi, ça me plait ! D'autant qu'un mode Pro permet d'enregistrer les clichés au format RAW pour les développer à son goût plus tard.

On pourrait toutefois trouver à redire sur la chaleur des photographies, peut-être très légèrement exagérée. Dommage qu'aucun paramètre ne permette de sauvegarder ses préférences en la matière (il faut le refaire à chaque lancement de l'application photo, si cela vous dérange à ce point).

Ultra grand-angle

On l'a dit juste au-dessus, le module ultrawide est identique à celui du Pixel 9. C'est d'ailleurs l'une des nouveautés de cette génération : on passe à 48 mégapixels pour des clichés bien plus détaillés qu'auparavant.

Si l'on écarte une colorimétrie un peu plus froide que sur le module principal, on nous propose en effet des photos de grande qualité, au piqué saisissant. L'angle de vision est très large (120°) et permet de se faire plaisir pour immortaliser un paysage.

Notez que cette caméra fait également office de capteur macro. Il suffit de se rapprocher du sujet pour que le mode idoine soit automatiquement activé.

Téléobjectif / Zoom

Comme le Pixel 8 Pro, les nouveaux modèles adoptent un téléobjectif périscopique offrant un zoom optique 5x, lequel peut monter jusqu'à 30x par la magie des algorithmes de mise à l'échelle.

Avec sa grande ouverture (ƒ/2.8) et sa taille très correcte, la qualité des images est exceptionnelle. L'exposition est parfaite sur toute la surface du capteur, et le moindre détail semble prendre vie à l'écran.

J'étais déjà impressionné par les capacités de zoom numérique du Pixel 9 (jusqu'à 8x), et je le suis encore plus sur ce modèle XL. À moins de se trouver vraiment très loin du sujet, la qualité de l'upscaling force le respect. Bien sûr, un léger crénelage apparaît sur les bords et on perd en finesse. Mais, pour des photos destinées en grande partie à être visionnées sur l'écran du smartphone, c'est très impressionnant. D'autant qu'on peut également se limiter à un zoom numérique 10x, qui dégrade encore moins le résultat.

Photos de nuit

La nuit est un domaine dans lequel les smartphones Pixel ont toujours brillé. Et les trois capteurs de cette édition sont encore plus à l'aise dans cet exercice. En intérieur, comme en extérieur, les clichés sont vifs et le bruit réduit à son strict minimum. Les progrès effectués ces dernières années par Google en matière de photo nocturne sont absolument renversants.

La marque inaugure aussi avec ses nouveaux modèles un mode photo panoramique de nuit. Difficile de prédire qui se servira vraiment de cette fonctionnalité, mais force est de constater que le résultat est à tomber par terre. De quoi compenser avantageusement les limites de l'ultra grand-angle en basse lumière.

Portraits et selfies

Les portraits, les Pixel adorent ça. Toujours très justes quand il s'agit de détourer un sujet, les smartphones de Google font une nouvelle fois un très bon travail cette année.

Étrange : Google n'autorise l'utilisation que du grand-angle pour les portraits. Impossible d'utiliser l'ultrawide ou, plus étonnant, le téléobjectif ! Au mieux, on pourra sélectionner un grossissement 3x (soit environ 70 mm).

À l'avant, on note un sacré progrès en matière de résolution. On passe cette année à un module 42 mégapixels, contre 10,5 Mpx sur la génération précédente. De quoi obtenir des clichés encore mieux exposés grâce au pixel binning et, surtout, plus détaillés. Les selfies débordent de vie, et la carnation est parfaitement respectée par les algorithmes de Goggle, qui n'opèrent qu'un très léger lissage histoire de mettre le sujet en valeur.

Vidéo

L'une des particularités des Pixel 9 Pro est d'autoriser la captation de vidéos en 8K à 30 fps (via un upscaling). Ce sont aussi les seuls modèles de la gamme à proposer de l'enregistrement en 4K60 fps et HDR 10-bit (le Pixel 9 plafonne à 30 fps). Mais pour profiter de ces capacités, il faut obligatoirement utiliser la fonction « Video Boost », qui nécessite d'uploader les clips sur le cloud avant que Google ne fasse sa tambouille. Un processus extrêmement long (peut-être dû à notre version du logiciel, préliminaire), qui ne nous permet pas encore de vous en proposer un extrait (un clip uploadé ce matin n'a toujours pas été traité par les serveurs…).

Cette contrariété mise à part, les Pixel 9 Pro proposent une excellente prestation en vidéo. Les films sont très colorés, et parfaitement stabilisés sur toutes les focales. Un bémol cependant : la stabilisation (OIS) est parfois un peu trop résistante et le moindre mouvement donne comme un à-coup à l'image. Cela est particulièrement visible (et normal, étant donné la focale) sur la vidéo prise avec le téléobjectif. Ce module est plutôt fait pour des plans fixes, ou panoramiques, que pour être utilisé en se promenant dans la rue.

Autonomie : dans la continuité

Contrairement au Pixel 9, qui est livré en sortie de boîte avec une fréquence d'affichage plafonnée à 60 Hz, le Pixel 9 Pro et Pixel 9 Pro XL proposent un balayage par défaut grimpant à 120 Hz. Cela a fatalement un impact sur l'autonomie - qui reste supérieure à celle du Pixel 9 dans les mêmes conditions.

Il aura fallu 15h11 au Pixel 9 Pro XL pour passer de 100% à 20% d'autonomie dans le test d'utilisation simulé de PC Mark. Un score honorable, qui correspond peu ou prou à une journée et demie d'utilisation assez intensive. J'ai en effet pu totaliser 8h de temps d'écran sur un peu plus de 24h en une seule charge. Si vous vous montrez plus mesurés dans votre utilisation, vous pourrez facilement en tirer deux jours entiers. Beaucoup plus si vous limitez la fréquence à 60 Hz !

Le Pixel 9 Pro, lui, s'en tire également très bien avec 14h55 sur le même test d'autonomie. L'apport du modèle XL sur l'autonomie est donc à relativiser. Le « petit » modèle est parfaitement capable de tenir la longueur, et c'est bienvenu.

La recharge, elle, est toujours un peu lente. Compatible avec les chargeurs jusqu'à 45 watts, il aura fallu 63 minutes pour passer d'un Pixel 9 Pro XL éteint à un mobile pleinement chargé. C'est toujours 30 min de moins que son petit frère.

Notez que le Pixel 9 Pro, lui, plafonne à 27W en filaire — comme le Pixel 9 classique. Il demande environ 1h30 pour se recharger complètement.

Google Pixel 9 Pro et 9 Pro XL : prix, concurrence et disponibilité

Le Pixel 9 Pro XL est disponible dès aujourd'hui dans les coloris porcelaine (testé), quartz rose, vert sauge et noir volcanique. Le Pixel 9 Pro sera quant à lui disponible à partir du 9 septembre prochain dans les mêmes coloris.

• Google Pixel 9 Pro : 1099€ (16+128 Go) ; 1199€ (16+256 Go) ; 1329€ (16+512 Go)
• Google Pixel 9 Pro XL : 1199€ (16+128 Go) ; 1299€ (16+256 Go) ; 1429€ (16+512 Go) ; 1689€ (16+1 To)

À noter qu'une offre promotionnelle sur le site officiel Google permet de profiter d'un stockage plus élevé pour un tarif inférieur (par exemple : le modèle 256 Go au prix du modèle 128 Go), jusqu'au 5 septembre.

À ce prix, les Pixel 9 Pro et Pixel 9 Pro XL viennent se frotter au haut du panier constitué des iPhone 15 Pro, Samsung Galaxy S24 Ultra, Xiaomi 14 Ultra ou Honor Magic 6 Pro.

Google Pixel 9 Pro XL : l'avis de Clubic

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Google Pixel 9 Pro et Pro XL : la fiche technique