Annoncée en juin aux côtés de nouveaux Surface Laptop sous Snapdragon X Plus / Elite, la Surface Pro 11 n’est pas la première mouture à embarquer une puce ARM… mais c’est la première fois que cette architecture lui profite réellement. Voyons en quoi l’arrivée des nouvelles puces de Qualcomm fait du bien — beaucoup de bien — à la plus célèbre des tablettes Windows.
- Puissance et maîtrise grâce à ARM
- L’OLED pose enfin ses valises sur la Surface Pro
- Excellent clavier / trackpad détachable
- Autonomie en hausse (8 à 10 heures)
- Le clavier (indispensable) toujours vendu séparément
- Connectiques réduites, port Surface Connect frustrant
- Faibles performances du SSD
- À quand une Surface Pro ARM sans ventilateurs ?
Vous vous en rappelez peut-être, Microsoft lançait en 2019 sa Surface Pro X. Il s’agissait alors d’une toute nouvelle version de la tablette du géant de Redmond, dotée d’un nouveau design et, surtout, d’un nouvel APU : le Microsoft SQ1, un processeur ARM (oui, déjà) développé en partenariat avec Qualcomm. Complètement oublié, ce dernier avait déjà pour objectif de permettre à la Surface Pro X d’offrir une meilleure efficacité énergétique et une autonomie plus solide que sur les autres moutures de la tablette, alors sous processeur x86 Intel.
Rapidement, la Surface Pro X avait toutefois souffert du manque d’optimisation de Windows ARM, entraînant de nombreux problèmes logiciels, mais aussi d’importants soucis de performances et de compatibilité. Un lancement en bonne partie raté qui avait d’ailleurs poussé Microsoft à peu mettre en avant cette version annexe de la Surface Pro… voire à limiter sa mise à disposition des journalistes. À l’époque, Clubic n’avait par exemple pas été en mesure de mettre la main dessus pour un test.
Autant dire que les choses ont changé. Aujourd’hui, Microsoft met plein cap sur les solutions ARM, Windows est enfin à l’aise avec cette architecture, et Qualcomm a dégainé ses Snapdragon X Plus / X Elite : des puces ARM introduites en juin sur les nouveaux Surface Laptop de 13 et 15 pouces, mais aussi – et c’est elle qui nous intéresse aujourd’hui — sur la Surface Pro 11.
D’ores et déjà disponible en France, cette dernière est proposée à partir de 1199 euros sous nos latitudes. Elle s’équipe alors d’un processeur Snapdragon X Plus (10 cœurs) couplé à 16 Go de RAM et 256 Go de SSD, et d’un écran tactile IPS. La configuration que Microsoft France nous a fait parvenir en prêt est toutefois plus haut de gamme. Elle regroupe cette fois un processeur Snapdragon X Elite (12 coeurs), 16 Go de RAM, 512 Go de SSD, et un écran tactile OLED. Son tarif passe cette fois à 1799 euros, mais les meilleures configurations (32 Go de RAM / 1 To de SSD) montent jusqu'à 2449 euros.
Un prix XXL qui ne donne pas accès par défaut au clavier détachable (pourtant indispensable). Une nouvelle fois, Microsoft commercialise ce dernier séparément, à partir de 159,99 euros (hors stylet).
Design : imparfait mais toujours aussi qualitatif
Avec 287 x 209 x 9,3 mm pour 895 grammes, la nouvelle Surface Pro 11 est pratiquement identique à ses prédécesseurs en termes de format. Par rapport à la Surface Pro 8 que nous testions fin 2021, on ne gagne par exemple qu’un seul millimètre en hauteur, et 4 grammes en plus. Rien d’autre… et rien de bien surprenant, puisque la Surface Pro 11 conserve exactement le même châssis que la Surface Pro 8, lui-même largement hérité de feue la Surface Pro X, dont nous parlions plus haut. Sur le plan du design, la Surface Pro fait donc à nouveau du surplace : rien n’a changé en trois ans.
Il s’agit à la fois d’un avantage et d’un inconvénient. On retrouve en effet les points forts de l’appareil, mais aussi tous ses points faibles — sans exception. Bien qu’un peu plus lourde que les anciens modèles (ceux d’avant 2022), la Surface Pro 11 reste donc extrêmement bien finie et assemblée, mais aussi parfaitement agréable à transporter et à utiliser en situation de mobilité. Même en ajoutant le clavier détachable et le stylet, on reste sous la barre des 1,2 kg, ce qui nous permet d’obtenir un ensemble globalement plus léger que de nombreux ultraportables de 13 pouces actuellement sur le marché.
La tablette conserve par ailleurs son excellente béquille repliable. Parfaitement intégrée et extrêmement stable, cette dernière permet une utilisation de la tablette pratiquement à plat, ou au contraire à 90 degrés sur un bureau. Attention par contre, comme souvent avec les combos tablettes Windows / claviers détachables, l’utilisation sur les genoux, ou sur une surface molle est très peu pratique.
Microsoft a néanmoins trouvé la bonne formule pour ses accessoires et le pied de sa Surface Pro. Une formule que le géant de Redmond réemploie donc sans grand changement d’une année sur l’autre. Malheureusement, et comme nous l’indiquions en début d’article, les accessoires sont une nouvelle fois vendus séparément. Il s’agit là du plus gros défaut de la Surface Pro. Un défaut qu’elle se traîne depuis ses débuts il y a maintenant plus de 10 ans.
Ce problème est handicapant en ce qui concerne le clavier, qui est rigoureusement indispensable à la Surface Pro. Sans lui, la tablette est quasiment inutile. Cela fait des années que l’on peste contre cette non-inclusion du clavier par défaut. Microsoft et ses équipes s’en moquent, visiblement. Mais permettez-nous malgré tout de râler une nouvelle fois, car ils le méritent.
Cela étant dit, le clavier est excellent. L’acheter à part est en réalité la seule véritable source de tracas que l’on aura avec lui. La frappe y est en effet particulièrement précise, silencieuse et confortable, en dépit de son étroitesse (format 13 pouces oblige) et d’une touche Maj gauche ridiculement petite. Une expérience nonobstant très agréable qui s’étend au pavé tactile. Haptique, ce dernier s’est même amélioré ces dernières années. Il est presque aussi bon que les excellents trackpad d’Apple… mais souffre par contre d’une surface de glisse forcément réduite.
La Surface Pro 11 arbore une nouvelle fois des connectiques toujours restreintes : deux ports USB-4 Type C sur le flanc gauche, un port d’alimentation Surface Connect sur le côté droit. C’est tout. Autant dire qu’on ne va pas bien loin en la matière, c’est dommage. Certes, la marge de manœuvre de Microsoft est réduite avec 9,3 mm d’épaisseur, mais certains modèles concurrents parviennent à faire un peu mieux. Avec 9 mm d’épaisseur seulement, la toute nouvelle ASUS ProArt PZ13 embarque par exemple un lecteur de cartes SD pleine taille en plus. À méditer.
Sur le plan des caméras intégrées, la Surface Pro 11 mise à nouveau sur un capteur très grand-angle à l’avant, offrant une définition QHD ; et une caméra arrière 4K montant pour sa part à 10 Mpx. Dans l’ensemble, le capteur avant faisant office de webcam est excellent. Le piqué est globalement bon, même en basse lumière, et le grand-angle s’avère pratique pour les échanges en visio.
Comme par le passé, ce dernier fait également office de dispositif d’identification biométrique, grâce à la reconnaissance faciale via Windows Hello. L’ouverture de session est donc instantanée. Beaucoup plus accessoire, et sans être mauvaise, la caméra arrière est au niveau de ce qu’offraient les smartphones il y a une dizaine d’années. Peu importe : elle servira surtout à scanner des documents sur le pouce.
En parallèle, Microsoft loge dans sa tablette deux haut-parleurs de 2 W convaincant. Le son diffusé est rond et précis. L’effet de boîte est évité, et l’on profite de graves tout à fait honnêtes. Nous n’en espérions pas tant pour une ardoise de 13 pouces.
Dernier point avant de passer à la suite, et pas des moindres : l’évolutivité. En l’occurrence, Microsoft revient de très loin avec sa gamme Surface. La firme a fait de gros efforts pour s’améliorer, améliorer l’accès aux composants et le potentiel de réparabilité de sa Surface Pro. La tablette ne fait pas de miracles, mais elle fait mieux là où elle le peut avec un design interne en bonne partie modulaire. Le principal symbole de ce changement est la trappe magnétique ajoutée à l’arrière de la tablette, sous la béquille dépliante.
Cette petite languette en aluminium permet d’accéder directement au SSD sans avoir besoin de démonter quoi que ce soit d’autre. Un bel atout, même si le SSD est en l’occurrence propriétaire. Il faudra se tourner vers Microsoft pour en acheter un autre en remplacement.
Écran : l’OLED sur la Surface Pro, enfin !
Côté affichage, la Surface Pro 11 a le derrière coincé entre deux chaises : d’un côté les modèles « abordables » limités à la technologie IPS, de l’autre les configurations « premium » dotées cette fois de panneaux organiques fabriqués par Samsung Display. Notre exemplaire de prêt est de ceux-là. Nous sommes donc face à une dalle OLED 120 Hz « PixelSense Flow », de 13 pouces, offrant une définition 2,8K (2880 × 1920 pixels) et un format 3:2. Voyons ce que cet écran propose concrètement.
Armés de notre sonde et du logiciel de mesure DisplayCal, nous enregistrons en premier lieu un pic de luminance de 597 cd/m2 en SDR. C’est très satisfaisant, puisque la plupart des écrans OLED sur les PC portables de 2024 se cantonnent à environ 400 cd/m2. En l’état, la dalle de notre Surface Pro 11 s’avère donc très lumineuse, suffisamment pour être bien lisible en extérieur ou lorsque la luminosité ambiante est forte. Bien que brillante, cette dalle dispose par ailleurs d’un léger traitement anti-reflets efficace : le résultat est ainsi optimal dans 90 % des cas.
Comme toujours avec la technologie d’affichage OLED, le contraste est tout simplement parfait. Les noirs sont d’une profondeur abyssale sur cette nouvelle Surface Pro, ce qui confère beaucoup de relief aux contenus qui y sont affichés. Un sans-faute auquel nous nous attendions. Revers de la médaille, un léger effet de halo est observable lorsque, par exemple, un motif parfaitement blanc est affiché sur un fond parfaitement noir.
Peu gênant à l’usage, ce « blooming » pourrait néanmoins faire tiquer les utilisateurs les plus tatillons, mais il est très courant sur les dalles OLED. De notre côté, nous regrettons beaucoup plus la présence d’un léger « effet de grille » sur cet écran. Visible principalement sur fond blanc lorsque la luminosité est forte, ce dernier vient probablement du traitement anti-reflets, mais il nuit légèrement à la qualité d’image générale.
Cela étant, difficile de bouder notre plaisir face à cet écran OLED : le premier à s’installer sur une Surface Pro. D’autant qu’il a l’avantage de couvrir correctement les principaux espaces de couleurs (149% du spectre sRGB et 105% du gamut DCI-P3 selon nous outils), et d’avoir été calibré avec soin. Le DeltaE est ainsi mesuré à 0,9, et la température à 6 726 kelvins. Idéalement, pour offrir des couleurs les plus justes possibles, la première de ces deux valeurs doit être égale ou inférieure à 3, tandis que la seconde doit approcher au maximum les 6 500 kelvins du standard vidéo.
Performances : du solide grâce à ARM… sauf sur le plan graphique
Dans sa configuration haut de gamme, la Surface Pro 11 embarque un processeur ARM de dernière génération signé Qualcomm : le Snapdragon X Elite X1E-80-100. Ce dernier est désormais bien connu de nos services, nous l’avions notamment rencontré sur l’excellent Surface Laptop 7. Gravé en 4 nm par TSMC, ce processeur regroupe 12 cœurs et 12 threads, cadencés à un maximum de 4 GHz (mais 3,4 GHz seulement en multicore) et 42 Mo de cache.
On y trouve également une partie graphique Adreno X1-85 (développant jusqu’à 3.8 TFLOPS selon Qualcomm) et un NPU montant à 45 TOPS. C’est lui qui sera notamment chargé de gérer localement les fonctions d’IA sur la plateforme Copilot+ de Windows 11, mais également sur les logiciels tiers exploitant au cas par cas l’intelligence artificielle pour certaines fonctionnalités. Pour contexte, le NPU intégré aux derniers processeurs AMD Strix Point et Intel Lunar Lake montent respectivement à 50 et 48 TOPS, tandis qu’une « simple » RTX 4050 chez Nvidia atteint sans broncher les 194 TOPS. De quoi relativiser un peu le discours marketing de Qualcomm et de ses rivaux en matière de performances dévolues à l’IA depuis l’introduction des machines Copilot+.
En intégrant ce Snapdragon X Elite X1E-80-100 dans le châssis très compact de sa tablette, Microsoft pourrait quoi qu’il en soit ne pas être en mesure d’en exploiter le plein potentiel par rapport à ce que permet par exemple le Surface Laptop 7. Mais comme la peur n’évite pas le danger, voyons ce qu’il en est en réalité, et comment notre petite Surface Pro 11 s’en sort avec cette puce ARM.
Commençons par les résultats observés sous Cinebench R24, qui a l’avantage d’être compatible aussi bien avec les architectures x86 et ARM. On obtient en l’occurrence, 123 points en single-core et 824 points en multi-core lorsque la Surface Pro est branchée à son chargeur ; contre 119 points en single-core et 807 points en multi-core quant elle est, au contraire, utilisée sur batterie. On remarque donc une légère perte de performances en multi-core lorsque le chargeur est débranché, mais aussi que le niveau de performances atteint, toujours en multi-core, est inférieur à ce que développait le même Snapdragon X Elite sur le Surface Laptop 7. Ce dernier y atteignait pour rappel 123 points en single-core et 931 points en multi-core.
Comme prévu, la Surface Pro 11, de part sa grande compacité, ne parvient pas à exploiter aussi bien son Snapdragon X Elite qu’un PC portable « traditionnel ». L’écart de performances entre les deux solutions est toutefois notable sans être abyssal. La nouvelle tablette de Microsoft reste très puissante, a fortiori pour son petit format. Pour comparaison, un Apple MacBook Air 13 2024 (sous processeur ARM Apple M3) développe par exemple 139 points en single-core sur Cinebench R24… mais seulement 569 points en multi-core.
L’ardoise s’avère par contre nettement plus limitée sur le plan GPU que les derniers processeurs ARM Apple Silicon. À l’instar des autres puces de Qualcomm, le Snapdragon X Elite de notre Surface Pro est pénalisé graphiquement par le manque d’optimisation logiciel de Windows 11, mais aussi par la prise en charge, pour l’instant encore parcellaire, de l’architecture ARM par de nombreux logiciels et jeux opérant sous l’OS de Microsoft.
Par conséquent, le bilan GPU de la Surface Pro est modeste, mais en tout point comparable aux résultats observés sur le Surface Laptop 7 ou le Samsung Galaxy Book 4 Edge, pour ne citer qu’eux. Sur Shadow of the Tomb Raider (compatible ARM), la partie Adreno du Snapdragon X Elite ne parvient pas à obtenir plus que 23 FPS en moyenne sur le benchmark intégré au titre. Nous étions alors en Full HD+, avec les réglages graphique en niveau moyen et les textures en 2x anisotropique.
En matière de performances SSD, la tablette de Microsoft ne fait ni bonne ni mauvaise impression. Elle s’en tient en réalité au minimum syndical. Sous CrystalDiskMark, son stockage interne ne dépasse pas les 3626 Mo/s en lecture, contre 2522 Mo/s en écriture. Suffisant pour le tout venant, mais les utilisateurs « Pro », eux, risquent vite de déchanter. Dommage.
Autonomie : un nouveau cap franchi ?
La Surface Pro 11 est équipée d’une batterie de 53 Wh peu ou prou équivalente en capacité à celle que l’on trouve sur les PC ultraportables de 13 pouces. Comme nous l’avons longuement précisé plus haut, la nouvelle tablette de Microsoft est toutefois pourvue d’un écran OLED / 120 Hz gourmand en énergie, dont la consommation est heureusement contrebalancée par la bonne maîtrise énergétique de l’architecture ARM. Par conséquent, en dépit d’un écran plus gourmand qu’une traditionnelle dalle IPS, et de performances en hausse par rapport aux précédentes générations, la Surface Pro de 11ᵉ génération parvient à progresser sur le terrain de l’autonomie.
En clair, on peut désormais tabler sur 8 à 10 heures sur batterie en fonction des usages. Dans le cadre de notre test d’autonomie habituel (lecture de vidéos YouTube sur Edge, en 1080p, avec la luminosité de l’écran à 100%, le rétroéclairage du clavier coupé, un casque branché et les paramètres d’alimentation les plus favorables à l’économie d’énergie), nous avons par exemple tenu 9 heures et 40 minutes avant de voir la tablette s’éteindre. Nous étions alors en mode 120 Hz, mais avec la fréquence de rafraîchissement dynamique activée depuis les paramètres de Windows.
Sans battre le record d’autres produits ARM déjà sur le marché (un MacBook Air M3 peut par exemple dépasser les 15 heures sur batterie dans certains cas), la Surface Pro 11 progresse donc assez nettement par rapport à ses ancêtres. La Surface Pro 8 dont nous parlions plus haut se contentait ainsi de 6 heures et 30 minutes sur batterie en lecture video… et en 60 Hz.
La recharge se fait pour sa part en un peu plus de 1 heure 30 minutes sur secteur à l’aide du chargeur 39 W fourni. Compact, ce dernier a néanmoins l’inconvénient de nous confronter une nouvelle fois à l’abjecte connectique Surface Connect. Peu pratique à brancher, trop prompte à se déconnecter, cette prise magnétique propriétaire reste d’après nous l’un des points faibles des produits Surface. Heureusement, il reste possible de recharger la tablette à l’aide d’un chargeur tiers, et d’un de ses deux ports USB-C au besoin.
Surface Pro 11 (Snapdragon X Elite), l’avis de Clubic :
Supérieure aux précédents modèles partout où cela compte vraiment, la nouvelle Surface Pro 11 est, à ce stade, la meilleure version d’elle-même. Nettement plus performante grâce à sa nouvelle puce ARM, cette dernière profite également d’un bien meilleur écran grâce au passage à l’OLED et d’une maîtrise énergétique nettement améliorée lui offrant une autonomie allongée.
Cela étant, cette excellence se paye au prix fort. Si la tablette de Microsoft reste concurrentielle face aux derniers iPad Pro, par exemple, elle offre globalement un rapport équipement / prix moins bon que celui des nombreux ultraportables ARM lancés ces derniers mois. Un point à prendre en compte, d’autant que Microsoft s’obstine à vendre séparément (et au prix fort) le clavier détachable, indispensable pour utiliser dignement sa tablette.
- Puissance et maîtrise grâce à ARM
- L’OLED pose enfin ses valises sur la Surface Pro
- Excellent clavier / trackpad détachable
- Autonomie en hausse (8 à 10 heures)
- Le clavier (indispensable) toujours vendu séparément
- Connectiques réduites, port Surface Connect frustrant
- Faibles performances du SSD
- À quand une Surface Pro ARM sans ventilateurs ?
Fiche technique Microsoft Surface Pro 11
Processeur | Qualcomm Snapdragon X Elite (X1E-80-100) |
Taille de la mémoire | 16Go |
Carte graphique | Qualcomm Adreno |
Taille de l'écran | 13 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Système d'exploitation | Windows 11 |
Processeur | Qualcomm Snapdragon X Elite (X1E-80-100) |
Type de processeur | 12 coeurs / 12 threads |
Fréquence du processeur | 4GHz |
Finesse de gravure | 4nm |
Taille de la mémoire | 16Go |
Type de mémoire | DDR5 |
Fréquence(s) Mémoire | 8,448MHz |
Carte graphique | Qualcomm Adreno |
Max-Q | Non |
VR Ready (réalité virtuelle) | Non |
Taille de l'écran | 13 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Type d'écran | OLED |
Résolution d'écran | 2880 x 1920 pixels |
Format de l'écran | 3/2 |
Écran tactile | Oui |
Configuration disque(s) | SSD |
Disque principal | 256 Go, 512 Go ou 1 To |
Disque secondaire | Sans disque secondaire |
Lecteur optique | Lecteur Blue-ray |
Connectiques disponibles | Thunderbolt 4/USB-C |
Wi-Fi | Oui |
Version Wi-Fi | 7 |
Bluetooth | Oui |
Version Bluetooth | 5.4 |
Webcam | Oui |
Haut-parleurs | Intégrés |
Clavier | Azerty |
Clavier rétroéclairé | Oui - Couleur unique |
Pavé numérique | Non |
Lecteur d'empreinte digitale | Non |
Épaisseur | 9.3mm |
Longueur | 287mm |
Largeur | 208mm |
Poids | 895g |
Concurrence : quelles alternatives au Microsoft Surface Pro 11 ?
- Design de la tablette, finitions haut de gamme
- Système de dissipation passif… et donc, silence absolu
- Excellente webcam
- Frappe agréable du clavier et trackpad satisfaisant
- Conception 2-en-1 passable (pas de pied articulé attenant au châssis, 3 inclinaisons seulement, clavier forcément posé à plat…)
- Performances limitées
- Autonomie perfectible
- Deux ports USB-C et rien d’autre
Meilleurs prix
- Le concept à deux écrans le plus probant d’ASUS à date
- La même (excellente) qualité d’image d’un écran à l’autre
- De très bonnes performances dans l’absolu
- Appareil silencieux
- Les reflets (vraiment trop présents) des deux écrans
- Le clavier qui glisse lorsque posé sur un bureau
- L’autonomie qu’on voudrait quand même plus généreuse