Ségolène Royal a profité hier de la journée consacrée aux transports de la COP21 pour annoncer le lancement, « auprès de tous les acteurs du transport, d'un appel à projet mondial pour la conception, le développement et la commercialisation d'un véhicule électrique populaire à moins de 7 000 dollars ».
Dans un entretien accordé à 20 Minutes, la ministre française de l'écologie, qui est aussi présidente de cette 21e conférence pour le climat, a même parlé d'une voiture électrique « bon marché » qui coûterait de 5 000 à 7 000 euros.
On n'en sait guère plus à ce stade, ce qui laisse plusieurs questions majeures sans réponses. Pour commencer, quelle valeur contraignante cet appel à projet a-t-il ? Comporte-t-il des garanties de résultat ? Et quid du bonus écologique ? Les possesseurs de voitures diesel mises en circulation avant 2001, éligibles à un bonus de 10 000 euros, pourront-ils obtenir ces voitures bon marché gratuitement ? Probablement pas, mais on n'a encore aucun détail.
En France à ce jour, on peut acquérir une Renault Twizy, qui n'est certes pas une voiture à part entière, pour 7 250 euros. Une Renault Zoé quant à elle, dérivée de la Clio, coûte à partir de 15 000 euros bonus déduit.
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