La société californienne entre en confrontation directe avec Big Apple et conteste la limite de permis délivrés à ses chauffeurs fixée par la ville.
Le 8 août 2018, le Conseil municipal de New-York a adopté une réglementation visant à limiter le nombre de véhicules Uber et Lyft en gelant l'attribution de nouveaux permis pendant un an et exigeant le versement d'un salaire minimum aux chauffeurs. La société de VTC dirigée par Dara Khosrowshahi a décidé, vendredi 15 février 2019, de poursuivre la ville en justice de façon à inverser le plafond fixé et pouvoir autoriser de nouvelles licences.
Uber livre une lourde concurrence aux taxis new-yorkais
Impulsée par le maire Bill de Blasio, la législation mise en place l'été dernier tend à réduire les embouteillages au sein de la ville de New-York, mais aussi à épauler les chauffeurs de taxi, qui se plaignent de la lourde et féroce concurrence des compagnies VTC.Mais pour Uber, qui estime que la décision nuit à son développement, « plutôt que de miser sur des solutions de rechange appuyées par des experts des transports et des économistes, la ville a choisi de restreindre considérablement le service, la croissance et la concurrence du secteur des voitures avec chauffeur, ce qui aura un impact disproportionné sur les habitants de Manhattan qui ont longtemps été mal desservis par les taxis et les transports communs ».
Les alliances des taxis jaunes soutiennent la mairie de NYC
Le son de cloche est évidemment différent du côté des taxis qui, eux, défendent la décision new-yorkaise de bloquer les permis de conduire, faisant valoir la crise économique subie par les chauffeurs de taxi.« Huit conducteurs se sont suicidés à cause de la crise créée par Uber », indiquent les alliances de taxis dans un communiqué.