Et non, ce n’est pas une histoire de bugs ou d’écrans bleus de la mort qui empêcherait tout bonnement les PC de s’allumer. Enfin, pas cette fois. Les mauvaises langues, on vous voit.

Cette mise à jour de Windows 11 24H2 va vous faire gagner un temps de dingue © Mojahid Mottakin / Shutterstock
Cette mise à jour de Windows 11 24H2 va vous faire gagner un temps de dingue © Mojahid Mottakin / Shutterstock

Très attendue, parfois redoutée, téléchargée des milliers de fois, truffée de bugs pour certains, parfaitement fonctionnelle pour d’autres, la dernière mise à jour majeure de Windows 11 divise autant qu’elle galvanise. Mais alors que l’update se trouve, il faut le dire, dans une mauvaise passe, enchaînant les bugs, les instabilités et les incompatibilités – d’où l’intérêt de l’attendre sagement dans Windows Update –, Microsoft a tenu à partager une bonne nouvelle (enfin !).

Des performances de haute voltige

Dans un billet de blog officiel, la firme de Redmond a confirmé ce qu’elle promettait depuis longtemps maintenant : les mises à jour mensuelles de Windows (de sécurité et optionnelles) se font désormais plus rapidement. Méthodologie et résultats de tests à l’appui, Microsoft annonce des temps d’installation 45,6% plus rapides, des temps de redémarrage 39,7% plus réactifs et des temps d’utilisation du processeur 15,3% moins élevés, en comparaison de Windows 11 22H2 (et 23H2 dans la mesure où les deux éditions partagent la même pile de maintenance). Ça, c’est pour les PC récents, correctement entretenus.

Concernant les machines plus anciennes, l’entreprise a réitéré ses expériences avec un PC non mis à jour depuis 18 mois, et a observé des résultats sensiblement équivalents. Les temps d’installation sont plus rapides de 43,6%, les temps de redémarrage plus réactifs de 33,5% et les temps d’utilisation du CPU moins longs de 25%.

En guise de dernière friandise à se mettre sous la dent, Microsoft a également tenu à préciser que les mises à jour de fonctionnalités classiques sont plus légères de 200 Mo environ pour Windows 11 24H2.

Dans la pratique, on ne pourra pas donner tort à Microsoft. Les mises à jour sont effectivement plus rapides. Mais toujours trop longues quand même.

N'ayez plus peur de redémarrer votre PC ! Windows 11 24H2 promet de faire vite © © PixieMe / Shutterstock
N'ayez plus peur de redémarrer votre PC ! Windows 11 24H2 promet de faire vite © © PixieMe / Shutterstock

Des optimisations techniques et une meilleure gestion des points de contrôle

Trêve de plaisanterie, la France – le monde – veut connaître le pourquoi du comment.

Tout d’abord, Microsoft a confirmé l’intégration de diverses améliorations dans la pile de maintenance de Windows 11 24H2. Dans le détail, on apprend que la dernière version de l’OS effectue un traitement parallèle des manifestes de composants, qu’elle lit et analyse de manière optimisée.

En clair, les updates tirent enfin pleinement profit des points de contrôles, introduits avec le système de mises à jour cumulatives. En parallèle, la mémoire vive est utilisée de manière plus évolutive : plus il y a de RAM disponible, plus elle est utilisée pour stocker le cache du manifeste. À l’inverse, moins il y a de RAM, moins Windows Update la sollicite. Logique, et parfois salvateur.

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Comparatifs services

Et concernant la réduction de la taille des mises à jour ? Eh bien, c’est tout simple : l’entreprise met en pratique la théorie des vases communicants. Jusqu’ici, les updates cumulatives mettaient à la fois à jour le système et certaines applications Microsoft préinstallées (système et non-système). D’autres applications comme Courrier, Calendrier et Bloc-Notes, quant à elles, ne pouvaient être mises à niveau que depuis le Microsoft Store. C’est ce que la société appelle le téléchargement conditionnel, déployé depuis Windows 11 22H2.

La firme a donc expliqué qu’elle avait revu le fonctionnement de cette option dans 24H2 pour exclure certaines applications non liées au système, dont Edge, des mises à jour cumulatives lorsque lesdits programmes étaient déjà installés dans leur version la plus récente. Pour le dire plus clairement : Windows Update compare les numéros de versions des applications soumises au téléchargement conditionnel, et n’en télécharge pas de copie supplémentaire si les versions installées sont déjà à jour. D’où le gain moyen de 200 Mo sur certaines updates cumulatives.

S’il vous tarde d’éprouver ces nouvelles performances – et des bugs –, un petit tour par Windows Update, ou un forcing via des outils comme Flyby11 et Rufus devraient vous donner satisfaction.

Windows 11
    8 / 10

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    Les plus
    • Refonte graphique de l'interface réussie
    • Snap amélioré
    • Groupes d'ancrage efficaces
    • Gestion affinée des bureaux virtuels
    Les moins
    • Des problèmes de performances signalés
    • Encore des bugs, patience donc
    • Compatibilité limitée aux anciennes générations de PC
    • Une évolution, mais pas une révolution...