© Guillaume Fourcadier pour Clubic
© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Évolution des très bons WF-C500, les nouveaux WF-C700N de Sony sont des écouteurs sans fil à réduction de bruit active, au tarif particulièrement abordable (120 euros), du moins selon les critères de la marque. Sortes de LinkBuds S simplifiés, ou de WF-1000Xm4 version milieu de gamme, les WF-C700N peuvent nous laisser espérer un rapport qualité-prix imbattable.

Autonomes, isolants, audiophiles, donnent-ils une leçon à la concurrence ?

Les plus
  • Sonorité ample et très détaillée
  • Équilibre de la signature
  • Autonomie en simple charge
  • Isolation passive au-dessus de la moyenne
Les moins
  • Pas de charge par induction ni de capteurs de port
  • Commandes incomplètes
  • Qualité très moyenne en appel

Une forme dans la lignée

Sur la forme, rien de fondamentalement nouveau n'est à signaler dans la galaxie Sony. Les WF-C700N se présentent comme une continuité des WF-C500, ce qui leur offre une allure assez élégante, tout en rondeurs. Nous remarquons l'intégration de microphones externes avec une grille maillée en surface, qui est ici un emprunt aux LinkBuds S. Sur le papier, cette grille permet de protéger les micros contre le vent. Sauf surprise, nous retrouverons de plus en plus ce détail sur les écouteurs à venir.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Un peu de coquetterie : les WF-C700N sont disponibles en noir, en blanc, mais également en lavande et en vert sauge. Très légers (4,6 g), ils jouissent d'un assemblage assez sérieux et sont certifiés IPX4. Le toucher, légèrement rugueux, est assez plaisant. Les écouteurs ne semblent ni trop salissants ni trop sujets aux petites rayures. La surface mate est plus convaincante, selon nous, que les surfaces brillantes façon AirPods. Finalement, le seul petit reproche, un peu subjectif, vient justement du côté très peu dense des écouteurs qui n'inspire pas forcément confiance.

Pour le boîtier, l'expérience est encore un peu plus mitigée à ce tarif, particulièrement face à un produit proche comme les récents Nothing Ear (2), certes 30 euros plus chers. Nous sentons bien les compromis trouvés par Sony pour abaisser la tarification. Cette boîte oblongue, dans la lignée de celle des WF-C500, est composée d'un plastique particulièrement léger, ce qui en fait un objet plus usuel qu'autre chose. Au moins, aucun défaut vraiment marquant n'apparaît à l'usage. La charnière, en particulier, ne présente aucun jeu. Bien que réduit par rapport à d'autres boîtes de charge Sony, le volume reste trop important pour tenir dans toutes les poches.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Premier véritable signe de la simplification du produit, quoique cette simplification existait déjà sur les LinkBuds S : l'absence de charge par induction. Cette technologie s'est pourtant largement démocratisée, même sur des références à moins de 100 euros.

Écouteurs Sony obligent, les WF-C700N misent sur une disposition plus intra-auriculaire que semi-intra, comme l'essentiel de la concurrence. Ainsi, si la canule (tube en plastique qui accueille les embouts) n'est pas spécialement longue, le placement des écouteurs dans l'oreille, par un mouvement en quart de tour, est un peu plus intrusif que sur la majorité des produits à tige, façon AirPods Pro 2 ou Huawei FreeBuds 5i. Nous le verrons, cette disposition apporte une plus grande isolation passive.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Sans être parfait, le confort est d'un bon niveau, les écouteurs parviennent à ne pas être gênants sur les longues sessions. La forme plus arrondie que sur les écouteurs Jabra permet de mieux répartir la pression dans la conque de l'oreille. En revanche, l'utilisation de seulement trois tailles d'embouts en silicone, couplée au volume des écouteurs, implique que les Sony WF-C700N ne s'adressent pas aux très petites oreilles. Ce constat est bien moins marquant que sur les imposants WF-1000Xm4 (38 % plus volumineux), mais ces derniers disposent d'un jeu plus vaste d'embouts. Dans la même idée, la tenue est largement suffisante pour un usage classique, mais pas assez sécurisée pour une utilisation sportive.

Fiche technique Sony WF-C700N

Résumé
Version BluetoothBluetooth 5.2
Autonomie écouteurs7.5h
Poids écouteurs4.6g
Conception
TypeIntra-auriculaire
Réduction de bruit activeOui
Haut-parleurs5 mm
Réponse en fréquence20 Hz - 20 kHz
Connectivité
Version BluetoothBluetooth 5.2
Codecs compatiblesSBC, AAC
Assistant vocalGoogle Assistant - Google, Siri - Apple
ApplicationOui
Alimentation
Autonomie écouteurs7.5h
Temps de charge écouteurs1.5h
Autonomie boîtier7.5h
Temps de charge boîtier3h
Informations générales
Poids écouteurs4.6g
Poids boîtier31g
Indice de protectionIPX4

La raison tout en boutons

C'est une habitude pour la marque japonaise, le tout tactile est réservé à l'élite de ses produits, pas au peuple des classes inférieures. Les WF-C700N optent ainsi pour la même approche que les WF-C500, c'est-à-dire un unique bouton par écouteur sous la forme d'un dôme couvrant presque l'intégralité du dos.

Avant même de parler des commandes, il faut préciser que cette disposition est certes pratique, car elle est compatible avec une utilisation avec des mains mouillées ou gantées. Elle implique toutefois d'appuyer les écouteurs contre l'oreille alors que ceux-ci sont déjà légèrement intrusifs. Ici, le confort n'en souffre pas trop, mais il est difficile d'être emballé par ce choix.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Que ce soit avec du tout tactile ou du tout bouton, Sony a toujours du mal à proposer une ergonomie complète quand l'ANC est intégré. Une fois encore, il faut faire des choix entre différents groupes de fonctions assimilables aux deux écouteurs. Il n'est pas possible de personnaliser chaque action, quand bien même cela permettrait de couvrir l'intégralité des commandes, ce qui est très frustrant.

Par défaut, l'écouteur gauche ne permet que de basculer entre les différents modes de réduction de bruit (ANC et Son ambiant, avec les réglages de base) par un simple clic. L'écouteur droit, par un (pause/lecture), deux (piste suivante) et trois clics (début de piste/piste précédente), assure quant à lui la navigation. L'appui long enclenche l'assistant vocal par défaut.

© Sony

Le réglage du volume est une fois encore absent. Enfin, cette fonction est disponible, mais il faut pour l'utiliser associer ce type d'action à l'un des deux écouteurs, au détriment des fonctions déjà en place. En bref, il faut choisir entre navigation ou volume, ou encore réglage de la réduction ou volume. Autre petite limitation pour cette gamme de prix, l'absence d'une détection de port. Les écouteurs ne peuvent se mettre en pause automatiquement une fois retirés de l'oreille.

Si les commandes intégrées affichent donc les limites habituelles, nous avons aussi droit à un avantage de taille : la synergie avec l'application Sony Headphones. Celle-ci reste un classique du genre et met en avant un certain nombre de réglages et d'automatisations.

© Sony

La plus avancée des fonctions disponibles est probablement la présence du « contrôle adaptatif du son », qui module automatiquement la réduction de bruit active, soit en fonction du lieu (présélections à définir), soit en fonction de la situation. Pour cette dernière, les écouteurs peuvent basculer entre quatre situations : Assis ; En marchant ; En courant ; Transport. Le basculement entre les différentes situations est assez pertinent, mais reste perfectible, il n'est pas forcément le plus réactif face aux changements rapides d'intensité sonore.

Pour le reste, les WF-C700N n'ont pas le droit aux mêmes réglages avancés que les appareils plus haut de gamme comme les LinkBuds S et les WF-1000Xm4. Ils conservent tout de même les classiques : égaliseur paramétrables 5 bandes avec Clearbass, réglage du type de réduction (sans crans de réglage, contrairement à ses aînés), compatibilité 360 Reality Audio, amélioration sonore DSEE standard (sorte d'upscaling pour récupérer les très hautes fréquences) et réglages des commandes. Sans être indispensable, cette application reste un gros plus.

© Sony

Le test a été effectué sur un modèle de présérie des écouteurs, avec la version 1.0.0 du firmware. Nous n'avons pas observé de problème de stabilité lors de nos essais.

Une connectivité simple mais efficace

À l'instar des commandes tactiles, Sony réserve son codec maison LDAC pour les produits plus premium. Ainsi, les WF-C700N n'ont droit qu'à la doublette SBC/AAC, ce qui n'est pas bien grave en soi. Pour le reste, rien de très surprenant, les écouteurs sont compatibles avec les appairages rapides Google Fast Pair et Microsoft Swift Pair, et peuvent s'utiliser en mode mono.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Pour le moment, les écouteurs ne comportent pas de connexion multipoint, mais cette fonction sera bien déployée dans une prochaine mise à jour (cet été). Évidemment, aucune information n'a été révélée sur une éventuelle compatibilité avec le futur standard LE Audio. Cette compatibilité est d'ailleurs assez peu probable, malgré la présence d'une puce Bluetooth 5.2.

Sans surprise, la connexion est un modèle de stabilité. Aucune coupure n'a eu lieu lors de notre test, le tout servi par une portée excellente.

ANC : ne pas froisser les grands

Des true wireless Sony avec ANC à 120 euros, voilà qui est un argument massue. Le constructeur a réussi, avec ses WF-1000Xm4, à créer la meilleure isolation active du marché, plus ou moins à égalité avec quelques rares acteurs (Apple et Bose en tête). Si la même réduction était appliquée sur les C700N, nous aurions des tueurs de milieu de gamme. Sony laisse assez logiquement de la marge à ses produits plus dispendieux, notamment les LinkBuds S… à un détail près.

Ainsi, la réduction de bruit active n'est clairement pas aussi performante que sur ses produits haut de gamme, bien qu'elle soit déjà d'un assez bon niveau. Assez régulier, l'ANC s'établit autour des 15-20 dB dans les basses et médiums, avec une petite baisse en se rapprochant des haut-médiums. Justement, mis à part sur les haut-médiums, pour lesquels nous n'assistons pas au classique effondrement de l'atténuation en approchant des 1 kHz (caractéristiques de bien des écouteurs), plusieurs écouteurs de cette gamme de prix sont plus performants dans les basses et bas-médiums. Les récents Nothing Ear (2) ainsi que les Huawei FreeBuds 5i parviennent à des niveaux de silence plus importants, flirtant parfois avec les 30 dB.

Mesure de la réduction de bruit. En rouge, le signal témoin. En bleu, la réduction de bruit active. En vert, l'isolation passive (qui isole déjà à partir des bas-médiums). En marron, le mode Ambiant. L'isolation active est efficace, sans être impressionnante. À l'inverse, l'isolation passive est intraitable dans les aigus © Guillaume Fourcadier pour Clubic

Cependant, les WF-C700N affichent un argument de poids : leur excellente isolation passive. Du fait de leur forme bien étudiée et de la canule un peu plus intrusive, ils isolent parfaitement le commencement des aigus, ne créant pas de cassure entre l'isolation active et passive. Ainsi, l'atténuation générale est très cohérente, sans immense défaut. Forcément, nous sommes un peu frustrés, que ce soit pour l'isolation dans les basses ou le travail tout de même perfectible en ce qui concerne la gestion des bruits imprévisibles (type voix), mais la recette fonctionne globalement bien. Étonnamment, bien que les LinkBuds S proposent une meilleure isolation active, les WF-C700N disposent d'une meilleure isolation des aigus, et même des haut-médiums. On ne ressent pas autant cet effet de croisement entre les deux types d'isolation.

Concernant le mode Ambiant (retour sonore), nous sommes face à un produit réussi, mais qui ne parvient pas encore à reproduire une représentation naturelle de l'espace sonore. Les écouteurs amplifient très légèrement le signal dans les médiums (les voix donc) ainsi que le commencement des aigus. De plus, ils parviennent à rattraper en partie les fréquences atténuées par les embouts. Au-delà d'un certain seuil, les écouteurs ne font pas de miracles, mais ne s'effondrent jamais, ce qui est déjà une performance remarquable. À ce titre, les Sony WF-C700N sont tout simplement meilleurs que la moyenne.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

La qualité des microphones en appel constituait l'un des gros points d'amélioration possible par rapport aux WF-C500. Les LinkBuds S ou même les WF-1000Xm4 prouvent par ailleurs que si Sony progresse depuis quelques années, ce secteur n'est toujours pas maîtrisé à 100 %. Ici, le constat est assez proche. Le rendu en milieu calme semble progresser, avec plus de naturel que sur les C500. Mais une fois en milieu bruyant, l'algorithme de réduction de bruit, certes efficace, a tendance à hacher la voix. Les écouteurs sont exploitables en haussant la voix, mais il ne faut pas non plus espérer de miracles ici. Relevons au moins des progrès en matière de protection contre le vent, sans doute grâce à l'adoption de la grille maillée issue des LinkBuds S.

Une endurance de chameau

On ne se refait pas, Sony applique une formule assez atypique, mais plutôt payante : proposer une excellente autonomie en simple charge et un boîtier avec seulement un nombre limité de cycles supplémentaires. Ici, la marque annonce environ 7 h 30 avec ANC (bien qu'il soit indiqué 8 heures sur la boîte), pour 10 heures sans ANC, avec la possibilité de recharger une seule fois les écouteurs grâce au boîtier.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

En pratique, nous sommes parvenus à environ 8 h 10 avec ANC (codec AAC), sans trop baisser le volume. Sans ANC (codec AAC), l'autonomie passe à 11 heures. Sans établir un record absolu en la matière, la performance est tout simplement excellente. Il est toutefois dommage que le boîtier de charge ne propose globalement qu'un peu plus d'un cycle supplémentaire (environ un cycle et un tiers).

Point de détail, nous avons remarqué une précision toute relative du niveau de batterie, que ce soit sur l'application ou sur l'interface Bluetooth d'Android. En effet, les seuls crans affichés sont : 100%, 70%, 50% et 20%.

Sonorité : un quasi sans-faute

On ne mesure pas toujours à quel point les très nombreuses années d'expérience en matière de son peuvent peser dans la balance. Avec son transducteur dynamique de 5 mm en apparence très simple, Sony propose ce qui se fait de mieux dans ce domaine à ce tarif. Les seuls vrais concurrents dans cette gamme de prix, techniquement parlant, sont selon nous (question de préférences) les Sennheiser CX Plus TW.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Tout d'abord, la signature sonore est particulièrement bien choisie. Les écouteurs font preuve d'un certain sens de l'équilibre, puisque l'essentiel des fréquences (médiums et aigus) se place dans une fenêtre de 6-7 dB. Les oscillations dans la réponse en fréquence sont rares, à l'oreille comme à la mesure (cette dernière est toujours à prendre avec des pincettes). Pour les basses, Sony développe une accentuation marquée, mais qui débute suffisamment bas pour ne pas envahir le reste du signal. On retrouve ainsi très peu d'accentuation dans les bas-médiums (100-200 Hz), ce qui évite le côté baveux et le débordement des basses dans les voix. À l'inverse justement, les très basses fréquences sont bien plus accentuées, ce qui apporte des basses très amples et une bonne énergie à l'ensemble.

Réponse en fréquence (compensée) des WF-C700N. L'ensemble, sans être d'une neutralité absolue, est étonnamment équilibré. Les aigus, légèrement en retrait, n'ont notamment aucune oscillation trop marquée. Ici, l'accentuation dans les basses nous semble moins marquée que ce qui ressort à l'oreille © Guillaume Fourcadier pour Clubic

À l'écoute, les WF-C700N sonnent un peu plus rond que clair, notamment à cause d'un plateau d'aigus plus faible que les médiums, bien que cette différence soit faible. La sonorité reste cohérente, sans accentuation trop marquée. Les écouteurs proposent un son très puissant au besoin, mais surtout extrêmement détaillé et particulièrement ample. Un bel exemple de polyvalence.

Nous avions loué les progrès des récents Ear (2) de Nothing en la matière par rapport aux premiers écouteurs de la marque. Ici, nous sommes encore à un niveau supérieur. La scène est un peu plus large, plus profonde, avec une meilleure séparation des petits détails. Sur les morceaux calmes et aérés, les deux se tiennent dans un mouchoir de poche, séparés seulement par l'approche plus claire des Nothing. Sur les genres plus agressifs et/ou plus complexes, les Sony gèrent mieux les difficultés, sans doute grâce à une meilleure qualité technique, mais également grâce à l'absence d'oscillation marquée dans les aigus. Néanmoins, sans même parler de signature sonore, le registre aigu reste un point d'amélioration possible sur les Sony. Il y a de la richesse, mais pas la qualité technique des grands.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Pour les basses, si là aussi, le rendu est impressionnant pour un produit de ce tarif, nous n'atteignons tout de même pas la maîtrise technique des WF-1000Xm4, notamment sur les sons très puissants.

À l'inverse, il ressort des WF-C700N une sonorité qui, si elle n'est pas meilleure techniquement que celle des LinkBuds S, nous semble plus agréable, plus puissante et ample, tout simplement plus adaptée à une écoute nomade. Les LinkBuds S paraissent un peu plus timides et réservés, quand les petits nouveaux sont plus débridés.

Le Sony WF-C700N : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Sony passe ici assez près du rapport qualité-prix parfait. Evolution directe des WF-C500, ces écouteurs sans fil au design sobre ne manque clairement pas d'atout. S'ils ne sont pas les meilleurs en matière de construction, principalement à cause de leur boitier, ni en terme de confort (port intra), ces true wireless ne présentent pas de gros défauts formels. Cela est également valable pour les commandes intégrés, à base de boutons physiques, très efficaces (surtout pour le sport) mais un peu limités en commandes.

Pour le reste, Sony fait un véritable carton sur le trio magique : Qualité audio, réduction de bruit, autonomie. Les transducteurs offre un son extrêmement équilibré et riche, ce qui les rend unique à ce niveau de prix. L'Autonomie simple charge atteint quant à elle des sommets. Enfin, l'ANC, aidée par une excellente isolation passive dans les aigus, atteint un très bon niveau.

Sans être parfaits, les Sony WF-C700N offrent une expérience complète et audiophile.

Les plus
  • Sonorité ample et très détaillée
  • Équilibre de la signature
  • Autonomie en simple charge
  • Isolation passive au-dessus de la moyenne
Les moins
  • Pas de charge par induction ni de capteurs de port
  • Commandes incomplètes
  • Qualité très moyenne en appel
Sous-notes
Construction
7
Confort
7
Ergonomie
7
Isolation
8
Autonomie
9
Qualité sonore
9