© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
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Chaque année, avec une régularité de métronome, Microsoft profite d’un évènement automnal pour présenter de nouveaux produits Surface. Parmi eux en 2022, deux nouvelles Surface Pro : la première sous processeur Intel, la seconde équipée d’une puce ARM Microsoft SQ3. Nous avons pu tester la version Intel de ce qui reste, faute de concurrence plus solide, la tablette 2-en-1 Windows la plus emblématique du marché. Voici nos impressions.

Les plus
  • Performances solides
  • Concept toujours aussi efficace et bon clavier détachable
  • Conception et finitions de haut niveau
  • Haut-parleurs efficaces
Les moins
  • Rafraîchissement dynamique pas toujours au point
  • Autonomie décevante
  • Connectiques limitées (adieu la prise casque)
  • Écran qui stagne

La Surface Pro n’est pas un produit qui change beaucoup d’une année à l’autre. En 2021, après une (très) longue période de stagnation, Microsoft apportait néanmoins de profonds changements à sa tablette Windows en y déclinant un châssis dessiné, quelques années auparavant, pour feu la Surface Pro X : une première version ARM de l’ardoise. Forte de ce design préalablement remanié, la Surface Pro revenait donc fin 2022 avec tout ce qui avait fait le succès du modèle précédent… et quelques améliorations parcimonieuses. Voyons lesquelles, et si les ajustements apportés par Microsoft sont salutaires.

Avant de passer au vif du sujet, voici la fiche technique complète du modèle (Intel) que Microsoft France nous a fait parvenir en prêt :

Fiche technique Microsoft Surface Pro 9 (Intel)

Résumé
ProcesseurIntel Core i7-1255U
Taille de la mémoire16Go
Carte graphiqueiGPU Intel Iris Xe
Taille de l'écran13 pouces
Taux de rafraîchissement120Hz
OS
Système d'exploitationWindows 11
Processeur
ProcesseurIntel Core i7-1255U
Type de processeur10 coeurs / 12 threads
Fréquence du processeur4.7GHz
Finesse de gravure10nm
Mémoire vive
Taille de la mémoire16Go
Type de mémoireDDR5
Nombre de slots mémoire libres0
Graphismes
Carte graphiqueiGPU Intel Iris Xe
Max-QNon
VR Ready (réalité virtuelle)Non
Écran
Taille de l'écran13 pouces
Taux de rafraîchissement120Hz
Type de dalleDalle IPS
Type d'écranLED Tactile
Résolution d'écran2.8K
Format de l'écran3/2
Dalle mate / antirefletNon
NVIDIA G-SYNCNon
Écran tactileOui
Stockage
Configuration disque(s)SSD
Disque principal256 Go
Lecteur optiqueAucun
Emplacement mSATA/M.2M.2 (occupé)
Lecteur de carte mémoireAucun
Connectique
Connectiques disponiblesThunderbolt 4/USB-C
Réseau sans-fil
Wi-FiOui
Version Wi-Fi6
BluetoothOui
Version Bluetooth5.1
Équipement
WebcamOui
Haut-parleursIntégrés
ClavierAzerty
Clavier rétroéclairéOui - Couleur unique
Pavé numériqueNon
Lecteur d'empreinte digitaleNon
Caractéristiques physiques
Épaisseur9.3mm
Longueur287mm
Largeur209mm
Poids879g

En version de base, la Surface Pro 9 débute à 1 299 € sur la boutique officielle de Microsoft. On y trouve alors un Core i5-1235U, couplé à 8 Go de mémoire vive et 256 Go de SSD. La configuration la plus haut de gamme monte pour sa part à 2 979 €, avec cette fois un Core i7-1255U, 32 Go de RAM et 1 To de SSD. Il est également possible d’opter pour la version ARM et 5G de la tablette, pour un prix de départ fixé dans ce cas à 1 549 €, toujours sur le site officiel de Microsoft.

À noter que le clavier (pratiquement indispensable) et le stylet sont une nouvelle fois vendus séparément, à des tarifs de 150 ou 180 euros pour le clavier (en fonction des options), et de 130 € pour le Surface Pen Slim 2.

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Design : la même, maintenant déclinée en bleu

Avec 287 × 209 × 9,3 mm pour 879 g, la Surface Pro 9 reprend pratiquement à l’identique les mensurations et le poids du modèle 2021. Rien de surprenant à cela, Microsoft conserve, en effet, le même design, presque sans rien retoucher.

Presque, car on remarque assez vite que les connectiques et leur réparation ont légèrement évolué pour aboutir notamment à une suppression de la sortie audio Jack 3,5 mm, installée l’année dernière encore sur le flanc gauche de l’ardoise. Cette année, Microsoft dit donc adieu à la bonne vieille prise casque, comme tant d’autres de ses concurrents sur le marché des tablettes au sens large.

De manière plus anecdotique, les boutons de mise sous tension / verrouillage, et de volume, déménagent pour se loger cette fois sur la tranche supérieure du châssis (en format paysage) où ils sont plus faciles d’accès d’après nous. On regrette par contre que les deux ports USB-C Thunderbolt 4 de l’appareil (qui prennent en charge l’alimentation) restent installés d’un seul côté, au lieu d’être répartis de part et d’autre, et que Microsoft compte une nouvelle fois sur son atroce port Surface Connect pour la recharge. Toujours aussi casse-pied, il est pénible à brancher à l’aveugle et se détache (vraiment) pour un rien. Seul avantage : il n’entrainera pas la tablette avec lui en cas de mauvaise manipulation.

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Côté assemblage et finitions, la marque fait par contre toujours aussi bonne impression sur ce produit. Élégante, la Surface Pro 9 est une nouvelle fois un modèle de sobriété et de sérieux en termes de conception. Son pied intégré offre une nouvelle fois un excellent confort d’utilisation et permet une inclinaison pratiquement à plat de la tablette : pratique pour la prise de notes ou le dessin.

Globalement, il nous paraît assez difficile d’attaquer Microsoft sur ce point, ou même sur la qualité de son clavier détachable. Son seul vrai défaut étant d’être toujours vendu séparément (et trop cher). Ce dernier propose, en effet, une frappe précise et rapide, en dépit d’une taille des touches restreinte ce qui pourra poser un problème à certains utilisateurs. En dépit d’une surface de glisse limitée, le trackpad est également de bonne facture, précis et relativement propice pour une utilisation au quotidien. Les commandes tactiles à l’écran viendront de toute façon combler ses lacunes.

© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
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Comme l’an dernier, ce clavier permet aussi de loger un Surface Pen Slim 2 dans une « alcôve » magnétique, prévue à cet effet pour ranger et recharger le stylet. À l’aide d’un repli, il est enfin toujours possible d’aimanter la partie supérieure du clavier juste en dessous de l’écran pour offrir une légère inclinaison. Parfait pour améliorer la position de travail, au détriment du silence : par résonance, le cliquetis du clavier se fait alors beaucoup plus audible dans cette position.

Avant de passer à la suite, un point rapide sur la qualité photo offerte par la Surface Pro 9. Microsoft reprend là encore les mêmes capteurs que sur la Surface Pro 8 avec un capteur frontal capable de filmer en 1080p à l’avant et une caméra arrière 10 Mpx capable de filmer en 4K au besoin.

Le capteur frontal est une nouvelle fois très convaincant pour participer à des réunions en visio : la qualité d’image et bonne, le bruit relativement limité, même en basse lumière, et la restitution des couleurs plutôt au point. En guise de webcam, il remplit donc très bien son office et permet, comme d’habitude sur la gamme Surface, une identification faciale très efficace avec ses capteurs et la partie logicielle Windows Hello. Le capteur dorsal est de son côté honnête, du moins pour l’usage visé, à savoir la prise de photos (très ponctuellement) et une utilisation en bureautique (pour scanner des documents à la volée, par exemple). On ne lui en demandait pas plus.

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Sur le plan du design, Microsoft reste donc solide sur ses appuis avec la Surface Pro 9. La marque ne prend toutefois aucun risque particulier et se contente de réutiliser pour l’essentiel des bases posées en 2019 avec le châssis de l’ancienne Surface Pro X, mise plus ou moins à la retraite avec l’arrivée de cette Surface Pro 9, déclinée en version Intel ou ARM.

Écran : une dalle IPS / 120 Hz de qualité… mais mal calibrée

Pour sa Surface Pro 9, Microsoft opte pour une dalle LG Display. On retrouve pour le reste un écran IPS tactile « PixelSense », de 13 pouces, offrant une définition 2,8K (2 880 × 1 920 pixels pour 267 ppp), le tout au format 3:2. Comme l’an passé, ce panneau LCD est capable de monter à 120 Hz, mais avec une nouveauté en plus sur le plan logiciel : la prise en charge native du taux de rafraîchissement dynamique. En clair, l’écran pourra automatiquement passer de 60 à 120 Hz en fonction des contenus affichés.

Ça, c’est toutefois sur le papier, Microsoft ayant encore des progrès à faire pour que cette fonctionnalité soit réellement au point sur ses appareils. Par rapport à la fonction ProMotion (équivalente sur l’iPad Pro, notamment), la solution du géant de Redmond nous paraît à la traîne avec un passage laborieux d’une fréquence d’affichage à l’autre.

Quoi qu’il en soit, nous avons sorti nos outils et lancé le logiciel de mesures Calman Ultimate pour avoir une idée objective de ce que propose la dalle choisie par Microsoft. On relève en premier lieu une luminance maximale typique de 382,5 cd/m² et un pic de luminosité s’élevant cette fois à 453,4 cd/m². Sans être en tête de peloton sur le marché, l’écran de la Surface Pro 9 est donc suffisamment lumineux dans la plupart des situations. Sauf peut-être en extérieur par forte luminosité puisque la dalle reste très brillante.

Nos mesures mettent toutefois en évidence une colorimétrie défaillante par défaut, avec un DeltaE estimé à 4,3 par notre sonde (il devrait idéalement être égal ou inférieur à 3 pour permettre une restitution parfaite des couleurs). La température de l’écran se limite par ailleurs à 5 950 kelvins seulement, en lieu et place des 6 500 kelvins que nous devrions en théorie approcher. En l’état, les couleurs de l’écran sont donc un peu trop chaudes.

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La couverture de l’espace colorimétrique sRGB est pour sa part assurée à hauteur de 98,6 %. Cependant, on ne va pas au-delà des 80,4 % de prise en charge pour le gamut DCI-P3. C’est un peu décevant sur un produit proposé à ce prix en 2023. De plus en plus de produits concurrents proposent maintenant des dalles couvrant intégralement le spectre DCI-P3. La Surface Pro 9 pourrait ainsi ne pas satisfaire totalement les utilisateurs créatifs et/ou les professionnels de l’image qu’elle vise pourtant à séduire dans une certaine mesure.

Le contraste s’élève enfin à un ratio de 1412:1, ce qui reste dans la bonne moyenne pour une dalle LCD IPS : on a déjà vu meilleur, c’est vrai… mais on a aussi vu bien pire. Difficile néanmoins de ne pas aspirer à mieux, Microsoft n’ayant pas fait évoluer beaucoup la qualité d’affichage de sa Surface Pro depuis des années.

Performance : la Surface Pro énervée comme jamais

Comme évoqué plus haut, la Surface Pro 9 que Microsoft nous a fait parvenir en prêt est équipée d’un Intel Core i7-1255U. Cette puce de 12ᵉ génération (Alder Lake) a été remplacée début 2023 par de nouveaux processeurs (Raptor Lake) au catalogue Intel, mais cela ne l’empêche pas de développer un solide niveau de performances sur la tablette de Microsoft. Pour rappel, la puce regroupe 10 cœurs et 12 threads cadencés à un maximum de 4,70 GHz (sur un seul cœur) et 12 Mo de cache. Elle profite par ailleurs d’une enveloppe thermique de 15 W et d’une partie graphique intégrée Intel Iris Xe (96 unités d’exécution à 1,25 GHz).

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Le tour du propriétaire étant fait, voici ce que l’on observe avec notre protocole de test habituel. Commençons par le comportement du processeur dans le cadre d’un stress test d’environ une heure sous AIDA 64. Ce dernier a pour intérêt de solliciter de manière continue, et à 100 %, l’ensemble des cœurs du processeur. On mesure alors des fréquences moyennes de 2,70 GHz en début de test, et qui retombent à un maximum de 1,80 GHz au bout d’une vingtaine de minutes de charge. Un comportement classique pour une puce basse consommation logée dans un appareil aussi compact.

Les températures, elles, montent à un maximum de 85 degrés en pointe, mais se limitent la plupart du temps à une bonne cinquantaine de degrés, avec un léger souffle du ventilateur le cas échéant. De ce point de vue, la Surface Pro 9 fait donc bonne impression, dans la continuité de ses aînées. Le refroidissement y est de bon niveau : l’appareil se montre totalement silencieux en utilisation courante, tandis que le ventilateur ne s’active que ponctuellement, lors d’activités gourmandes en puissance de calcul — et sans jamais s’avérer assourdissant. Au toucher, le châssis est donc tiède, même après une longue charge CPU, au même titre que l’écran. Pas de problème de surchauffe à signaler ici.

En benchmark, la Surface Pro 9 est véloce. Sans battre de records face à un ultraportable de 13 ou 14 pouces, elle développe un très bon niveau de performances pour son gabarit et parvient à battre assez facilement ses principaux rivaux sur le marché des tablettes Windows convertibles. Sur Cinebench R23, on relève ainsi 6 622 points en calcul multi-core, contre 1 569 points en single-core pour notre modèle i7. À titre de comparaison, la Surface Pro 8 et son Core i7-1185G7 faisaient nettement moins bien l’an dernier, avec 5 185 points en calcul multi-core, et 1 481 points en single-core sur le même outil.

Chez la concurrence, le Dell XPS 13 2-en-1 (2022) et son processeur Intel Core i7-1250U (9 W de TDP) glanaient 5 050 points en multi-core et un score de 1 288 points seulement en calcul single-core. La Huawei MateBook E 2022 et son Core i5-1130G7 (7 W) se contentaient pour leur part d’un bilan encore plus frugal, avec 2703 points tout juste en multi-core, contre 1098 points en single-core. Même face au ténor de l’ultraportabilité comme l’Apple MacBook Air M2, la nouvelle tablette du géant de Redmond ne démérite pas : ce dernier montait, en effet, à 8 249 points en multi-core, contre 1 584 en utilisation single-core, mais avec l’avantage d’un système de dissipation cette fois totalement passif.

Côté SSD par contre, pas de folie pour la nouvelle Surface Pro. Les 256 Go de stockage de notre unité de prêt se contentaient de vitesses de transfert modestes : 3471,96 Mo/s en lecture, contre 2511,52 Mo/s en écriture. Correct sans plus.

Autonomie : mieux que la Surface Pro 8 ou moins bien ?

L’autonomie n’est pas vraiment le point fort des produits Surface, et la Surface Pro 9 ne fait malheureusement pas exception à la règle. En l’état, la nouvelle ardoise du géant américain fait même moins bien que son prédécesseur, avec une batterie de 47,7 Wh seulement, inférieure aux 51,5 Wh que l’on trouvait encore l’an dernier.

Pour faire simple, nous comptions entre 6 et 8 heures d’autonomie pour la Surface Pro 8 (en fonction du mode d’affichage choisi, 60 ou 120 Hz), tandis que notre Surface Pro 9 se contente pour sa part de 5 à 7 heures sur batterie, suivant les usages, avec le mode de rafraîchissement dynamique. Comme vu plus haut, ce dernier permet de basculer automatiquement de 60 à 120 Hz en fonction des contenus consultés. C’est peu, et le sentiment de régression est assez palpable sur ce terrain.

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En lecture vidéo sur YouTube, via Edge, avec le clavier branché (rétroéclairage coupé), le volume à 10 % sur haut-parleurs et la luminosité de l’écran poussée à 100 %, nous n’avons d’ailleurs même pas réussi à tenir le cap des 6 heures avant avant l’extinction des feux. Rien de glorieux.

La recharge se fait une nouvelle fois à l’aide d’un chargeur Surface Connect de 65 W permettant de faire le plein en plus ou moins 1 heure 30 minutes sur secteur.

Audio : Microsoft continue sur sa bonne lancée

Comme l’an dernier, Microsoft installe deux petits haut-parleurs en façade de sa Surface Pro, de part et d’autre de l’écran. Cette disposition est idéale puisque le son est émis directement vers l’utilisateur sans être restreint par quoi que ce soit. Et il faut admettre qu’il est bon ce son. Sans être exceptionnelle, la qualité audio offerte ici est réjouissante pour une tablette. Les aigus sont clairs et précis, les médiums ne sont pas omniprésents et des graves parviennent même à se joindre à la fête pour donner de la profondeur à l’ensemble.

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Nous héritons ainsi d’une qualité audio équivalente à celle d’un MacBook Air M2, ce qui n’est pas mal du tout. Il n’en fallait toutefois pas moins pour compenser l’absence regrettable d’une sortie casque, dispensable à l'heure des casques Bluetooth, certes, mais toujours bien pratique.

Microsoft Surface Pro 9, l’avis de Clubic :

Conclusion
Note générale
7 / 10

Elle gagne en performances ce qu'elle perd en autonomie. C'est ce que l'on retient de la Surface Pro 9 par rapport à son prédécesseur, dont elle conserve pour le reste les grandes lignes. Difficile dans ces conditions de prendre clairement le parti de cette nouvelle version qui reste globalement convaincante, mais sans pour autant corriger ce qui était le principal défaut du précédent modèle : l'endurance. En négligeant ce point, Microsoft passe d'après nous à côté du sujet.

On regrette également que la firme réduise encore plus la connectique déjà limitée de sa tablette, en supprimant sans raison une prise casque toujours pertinente au quotidien, et que le rafraîchissement dynamique de l'écran ne soit pas tout à fait au niveau de ce que propose la concurrence (notamment chez Apple). À ce niveau de prix, Microsoft devrait proposer mieux. Nul doute que le géant américain veillerait à le faire s'il avait affaire à une concurrence plus féroce dans l'univers des tablettes Windows convertibles. Or, pour l'instant, que ce n'est pas le cas.

Les plus
  • Performances solides
  • Concept toujours aussi efficace et bon clavier détachable
  • Conception et finitions de haut niveau
  • Haut-parleurs efficaces
Les moins
  • Rafraîchissement dynamique pas toujours au point
  • Autonomie décevante
  • Connectiques limitées (adieu la prise casque)
  • Écran qui stagne
Sous-notes
Design
8
Écran
8
Performances
9
Autonomie
5
Prix
7

Concurrence : quelles alternatives à la Microsoft Surface Pro 9 ?

7 /10
Aucun prix trouvé sur ce produit.
Les plus
  • Design de la tablette, finitions haut de gamme
  • Système de dissipation passif… et donc, silence absolu
  • Excellente webcam
  • Frappe agréable du clavier et trackpad satisfaisant
Les moins
  • Conception 2-en-1 passable (pas de pied articulé attenant au châssis, 3 inclinaisons seulement, clavier forcément posé à plat…)
  • Performances limitées
  • Autonomie perfectible
  • Deux ports USB-C et rien d’autre

Décevante sur plusieurs points et pas toujours très engageante, cette nouvelle formule du XPS 13 2-en-1 peine à convaincre pleinement… mais sans jamais déplaire totalement non plus. Dell nous livre ici un produit perfectible à bien des égards, qui se démarque trop peu et qui soutient trop rarement la comparaison face à sa principale rivale : l’éminente Surface Pro 9 de Microsoft.

En fin de compte, Dell mise sur un placement tarifaire un peu plus agressif que chez la concurrence (son XPS 13 2-en-1 « de base » dispose de plus de RAM et de stockage par défaut que la Surface Pro), mais aussi sur la bonne image véhiculée par sa gamme XPS pour tenter de séduire. Nous aurions de notre côté aimé un appareil plus ambitieux, notamment sur le plan des performances ou de l’autonomie, et plus abouti pour ce qui est de la conception du clavier détachable.

Difficile néanmoins de ne pas saluer l’approche du constructeur texan, qui fait le pari audacieux de changer totalement d’approche avec ce XPS 13 2-en-1 2022, devenu tablette en lieu et place de « simple » laptop réversible. Une hardiesse plutôt bienvenue, même si elle conduit au bout du compte à un produit imparfait. Ce n'est toutefois pas suffisant pour réellement inquiéter Microsoft et son indéboulonnable Surface Pro, partiellement modernisée l’année dernière qui plus est.

7 /10
Aucun prix trouvé sur ce produit.
Les plus
  • Design sobre, finitions au point
  • Un chouette écran OLED de 12,6 pouces
  • Recharge rapide efficace
  • Bon clavier, bonne webcam, bons haut-parleurs
Les moins
  • Performances limitées du processeur
  • Autonomie décevante (5 à 6 heures)
  • Connectique trop pauvre
  • Clavier non rétroéclairé

Avec sa MateBook E, Huawei tombe en partie dans le piège d’avoir mis toutes ses billes dans la qualité de l’écran, au risque de négliger certains éléments pourtant très importants sur une tablette Windows, censée pouvoir remplacer un PC portable. L’ardoise du constructeur chinois, qui concentre de plus en plus ses forces sur le marché PC, du moins en Europe, souffre ainsi d’une autonomie décevante qui ne permettra pas d’atteindre la journée complète de travail sur batterie. Certes, la recharge rapide proposée par la marque compense en partie cette lacune, mais le pari de miser (beaucoup trop) sur l’efficacité d’un bloc secteur reste tout de même un pari risqué sur un produit avant tout destiné à la mobilité.

Cette autonomie limitée est d’autant plus regrettable qu’elle n’est pas contrebalancée, comme sur la Surface Pro 8, par une belle puissance de feu CPU. Il faut ici se contenter de puces Intel à très basse consommation… qui déploient fatalement des performances modestes. Heureusement, la MateBook E reste fluide et agile au quotidien, mais elle n’autorisera pas une utilisation réellement poussée. La connectique qui nous est proposée ici est par ailleurs déconcertante de pauvreté pour une tablette Windows.

Cela dit, la qualité d’affichage permise par la technologie OLED rend la tablette de Huawei attirante, même si une calibration plus pointilleuse aurait été la bienvenue. Nous apprécions aussi la qualité d’assemblage et de finitions proposée par le géant chinois sur un produit qui reste (relativement) accessible en version de base. La tablette est pour le reste au niveau de la concurrence sur les « à côtés », avec une caméra frontale convaincante en visio, de bons haut-parleurs et un clavier détachable de bonne facture. Reste à savoir si ces quelques arguments s’avéreront suffisants pour faire passer la pilule de l’autonomie réduite et du manque de muscle sur le plan CPU.

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