Une paire de capteurs
Si Panasonic est déjà coutumier de la capture stéréoscopique, il faisait jusqu'à présent appel à des compléments optiques pour ses caméscopes ou appareils photo conventionnels. Le nouveau « Lumix DMC-3D1 » bénéficie quant à lui de deux unités de capture distinctes, tout comme son concurrent direct, mais il en tire parti pour inaugurer de nouveaux modes de prise de vue.
Le « 3D1 » s'articule à ce titre autour de deux capteurs Live MOS de 1/2,3 pouce de 12 millions de pixels chacun (contre 10), surmontés d'autant de zooms périscopiques stabilisés, offrant une amplitude de 4 fois avec une équivalence 25-100 mm (contre 35-105 mm). Ils sont en revanche nettement plus rapprochés que chez Fuji, qui imite l'écartement des yeux humains. La sensibilité plafonne à 3200 ISO (ou 6400 en mode haute sensibilité), mais la cadence de prise de vue grimpe à 8 images par seconde avec mise au point fixe, ou à 4 i/s avec autofocus.
Capturer indépendamment
Le « Panasonic 3D1 » présente donc l'intérêt de pouvoir filmer et photographier en définition maximale simultanément, en 2D comme en 3D. Il filme en Full HD 1080i dans les deux modes, et photographie en 12 millions de pixels en 2D ou en 8 millions de pixels en 3D. Un commutateur au dos de l'appareil permet de passer facilement d'un mode à l'autre. Il peut également filmer en 2D en position grand angle et photographier en 2D en position zoomée, par exemple.
L'ergonomie de l'appareil repose essentiellement sur l'interface de son écran tactile de 3,5 pouces (8,9 cm) à 460 000 points, au-delà duquel on ne trouve que le commutateur susmentionné, le déclencheur photo cerclé de la commande de zoom et un déclencheur vidéo dédié.
Le « Panasonic Lumix DMC-3D1 » sera commercialisé en France au mois de décembre au prix public de 500 euros. À titre de comparaison son concurrent direct, annoncé il y a un an, se négocie aujourd'hui environ 200 euros.