SAP a en revanche amélioré son résultat opérationnel. En croissance annuelle de 13%, il s'établit à un peu plus de 1,3 milliard d'euros, en ligne cette fois avec les attentes du marché. Les revenus des souscriptions de logiciel et cloud ont augmenté de 13% sur la période à 1,2 milliard d'euros. Dans le détail, les ventes de logiciels n'ont que peu progressé en réalité, de 2% à peine à taux de change constant, soit 977 millions.
Les revenus du cloud en forte hausse
La branche cloud, que SAP s'emploie à développer, a presque triplé sur un an affichant un taux de progression de 162%. Le cloud représente ce trimestre 197 millions d'euros dans les recettes du géant allemand. « SAP mène clairement sa transition vers le cloud et le in-memory ce qui fait de nous la deuxième plus grosse entreprise dans ce domaine » font valoir les co-PDG Bill McDermott et Jim Hagemann Snabe.
Avec une base de 33 millions d'utilisateurs de ses services cloud, SAP revendique une position prépondérante dans ce marché. L'allemand avait racheté Ariba en mai 2012 afin de renforcer sa position dans le cloud pour le e-commerce. Une offre qu'il avait consolidée ensuite avec le rachat de Hybris. SAP note que les 1,2 million de e-commerçants sous Ariba ont vu transiter 500 milliards de dollars de transactions en douze mois.
Pour la fin de l'année, SAP indique que si les taux de change restent à leur niveau de septembre, la croissance du chiffre d'affaires subirait un impact négatif de l'ordre de 5 points. Selon Werner Brandt, le directeur financier, « le dollar américain et le yen japonais pèsent sur les performances ». Sur l'exercice 2013, SAP maintient ses prévisions de bénéfice d'exploitation hors éléments exceptionnels à 5,9 milliards d'euros.
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