Bien difficile d'innover dans le marché du True Wireless. La réduction de bruit a été portée à un impressionnant niveau de qualité, l'autonomie commence à tutoyer les sommets, le son s'améliore de jour en jour. Il ne reste finalement qu'à découvrir, ce qui prendra sans doute des années, ce que la norme LE Audio nous prépare à l'avenir. Mais JBL compte bien, entre-temps, jouer les iconoclastes avec ses écouteurs haut de gamme Tour Pro 2.
Ces true wireless en apparence classique cachent une innovation plus profonde qu'elle n'y parait : l'intégration d'un écran tactile sur le boitier de charge. Cet élément donne ainsi directement accès aux nombreux réglages des écouteurs, tout en apportant quelques pistes hypothétiques pour l'avenir. Prometteurs, mais réussis ?
- Autonomie exceptionnelle
- Application complète
- Boitier de charge novateur
- Isolation des basses fréquences
- Multipoint
- Future compatibilité LE Audio
- Isolation des médiums et des aigus
- Boitier volumineux
- Commandes tactiles pas toujours réactives
- Aigus perfectibles
Surprenants et rutilants, sans être premium
Déclinés en deux versions, dont notre (légèrement) clinquant modèle champagne, les JBL Tour Pro 2 adoptent un design plus classique que ce coloris ne le laisse penser. Élégants sur certains points (tige plate en deux parties), un peu moins inspirés sur d'autres, les écouteurs parviennent à être suffisamment reconnaissables pour ne pas trop se fondre dans la masse.
Bien que cet aspect brillant puisse rebuter, il reste bien moins marqué sur la version noire et, surtout, n'est pas synonyme de mauvaise fabrication. JBL rend ici une copie tout à fait satisfaisante, à défaut de pouvoir être qualifiée de premium. Le corps acoustique est assez dense, et le reste de l'écouteur, dos comme tige, ne souffre d'aucun craquement ni aucune impression de trop grande légèreté. À l'usage, nous sommes largement au niveau de ce que propose un produit de type Airpods Pro, mais en deçà d'élèves plus luxueux, comme les Momentum TW3 de Sennheiser.
La certification, annoncée comme IP54, est dans la moyenne haute des appareils actuels. Celle-ci promet une résistance aux poussières et à la plupart des projections d'eau, ce qui est bien suffisant en pratique, même si loin du IPX7 des Samsung Galaxy Buds 2 Pro.
Le confort est globalement satisfaisant, JBL étant parvenu à créer, malgré le corps déjà assez volumineux, une assez bonne sensation d'équilibre. De type semi-intra, les Tour Pro 2 s'adaptent bien à la plupart des formes d'oreilles. Reste que la largeur de ce corps est importante, même en s'approchant de la tige, ce qui ne conviendra pas aux petites oreilles (petits creux d'oreilles), et n'apporte pas un maintien parfait en usage sportif. Nous pouvons également relever la présence de seulement trois tailles d'embouts, ce qui est un peu juste pour les standards de 2023.
Pièce maitresse de l'ensemble, le boitier de charge reprend quelques éléments des écouteurs, dont l'aspect rutilant, sans trop en faire. La fabrication est sérieuse, la charnière solide et sans jeu, et le petit écran intégré apporte une touche visuelle pas désagréable du tout. Reste que, sans doute à cause dudit écran, ce boitier arrondi est particulièrement épais et assez lourd. Nous sommes à peu près dans les mêmes eaux que le boitier d'un Momentum TW3, ce qui est difficilement compatible avec les petites poches. Heureusement, JBL conserve la charge sans-fil, qui va de pair avec une surface antidérapante. Nous le verrons, l'écran intégré est l'une des forces de l'appareil.
Fiche technique JBL Tour Pro 2
Version Bluetooth | Bluetooth 5.3 |
Autonomie écouteurs | 10h |
Poids écouteurs | 12.2g |
Type | Intra-auriculaire |
Réduction de bruit active | Oui |
Haut-parleurs | 10 mm |
Réponse en fréquence | 20 - 20000 Hz |
Micro | Intégré |
Version Bluetooth | Bluetooth 5.3 |
Codecs compatibles | SBC, AAC |
Distance transmission | 10m |
Autonomie écouteurs | 10h |
Autonomie boîtier | 30h |
Poids écouteurs | 12.2g |
Tactile perfectible, mais application au top
À première vue, l'ergonomie des JBL Tour Pro 2 est assez classique, voire perfectible. Les écouteurs permettent déjà d'accéder à l'essentiel des commandes, à défaut d'autoriser une expérience complète. De base, les tiges tactiles des écouteurs font appel aux fonctions suivantes :
+1 touche : basculement entre les modes de réduction de bruit (sauf mode Off de base) pour l'écouteur gauche ; lecture/pause pour l'écouteur droit
+2 touches : activation/désactivation du mode Talkthru (retour sonore plus adapté à la voix) pour l'écouteur gauche ; piste suivante pour l'écouteur droit ; répondre/raccrocher un appel pour les deux écouteurs
+3 touches : retour en début de piste/piste précédente pour l'écouteur droit
+Appui prolongé : Activation de l'assistant vocal natif (du smartphone) ; rejeter un appel
Des réglages basiques, comme le volume, ne sont donc pas accessibles de base. Un balayage vertical de la tige, façon Airpods Pro 2 ou Huawei Freebuds Pro 2, aurait clairement apporté un plus. Malheureusement, à l'image des écouteurs Sony, JBL ne propose pas de personnalisation des réglages, mais une mise en avant de différents scénarii de commandes : commande du son ambiant (appliqué de base à l'écouteur gauche), commande de lecture (appliqué de base à l'écouteur droit), commande de volume (ce qui enlève les fonctions lecture/pause), aucun. Il faut toujours faire un choix entre un mode et un autre, quand certains concurrents parviennent à proposer une expérience déjà complète sans devoir faire de concession.
Nous pouvons également déplorer un certain manque de réactivité de la zone tactile. Il ne faut ni brusquer son geste, ni appuyer de travers, sous peine de ne rien déclencher. Cette sensibilité très faible évite clairement les erreurs de manipulation, mais peut rendre l'expérience un peu frustrante.
À l'inverse, l'application JBL Headphones est un modèle du genre. Outre l'affichage du niveau de batterie (écouteurs + boitier), et la mise en avant des fonctions classiques telles que l'ajustement de la réduction de bruit, un très grand nombre de réglages sonores et ergonomiques sont disponibles, sans que l'application perde en clarté.
Dans la branche ergonomique, nous pouvons citer les tuiles suivantes : vérification du maintien (pour s'assurer de la bonne taille des embouts), activation/désactivation des capteurs tactiles, mode de latence (Audio ou vidéo), Mode Silent Now, trouver mes écouteurs (fait sonner chaque écouteur), réglage de la veille automatique.
Le mode de Latence permet, réglé sur l'option vidéo, de réduire sensiblement le décalage entre l'émission (téléphone) et la lecture sur les écouteurs, au détriment (sur le papier) de la qualité sonore. L'effet fonctionne assez bien en pratique, puisque permet de rendre acceptable une latence très élevée de base. La qualité sonore ne parait pas spécialement énormément affectée, mais semble (difficile d'être catégorique) effectivement un peu plus brouillonne, sans doute liée à un bitrate plus faible dans ce mode. La fonction Silent Now permet quant à elle de désactiver le Bluetooth pour une durée déterminée, afin de ne laisser que l'ANC. Un genre de mode « méditatif » toujours bon à prendre. Il aurait fallu, pour être complet, pouvoir intégrer du bruit blanc/rose et des sons apaisants, pour aller au bout de cette idée.
À ces petits plus ergonomiques s'ajoutent diverses fonctions sonores, en tête desquelles un égaliseur paramétrique (personnalisable), ce qui est très rare sur ce type d'appareil. Il est possible d'ajuster à peu près toutes les petites bosses et creux des écouteurs, sans faire de miracle sur les véritables excès et manques. À cette égalisation s'ajoute le Personi-Fi, ajustement personnalisé effectué après une analyse (écoute de différentes gammes de fréquence). Cette fonction nous a semblé un peu buggée, puisque pas vraiment cohérente avec ce que nous entendions lors du test auditif. À ceci s'ajoute un limiteur de volume, et une amplification des sons extérieurs (avec balance droite-gauche), là aussi pas encore très fonctionnelle.
Enfin, JBL a mis en place le Spatial Sound, équivalent du son 3D présenté sur de nombreux écouteurs actuellement. Pas indispensable, cette fonction se présente sous 3 modes : film, musique, jeu, ajustant légèrement leurs effets pour les différentes situations. Le rendu est loin d'être à jeter, car projette (parfois) assez bien la scène vers l'avant, et ne rend pas l'écoute trop incohérente. Mais son intérêt reste tout de même limité, car le principe n'est efficace que sur certains morceaux et certaines situations, tout en étant brouillon sur d'autres.
Boitier novateur, mais trop en avance sur son temps ?
Argument principal des JBL Tour Pro 2, le boitier est unique en son genre, et constitue un élément ergonomique à part entière. En effet, il dispose d'un petit écran tactile couleur de 3,7 cm de diagonale, avec un système d'onglets. Ces onglets reprennent la majorité des tuiles de l'application dédiée, le boitier permet donc d'accéder aux fonctions de lecture, au réglage de volume, aux modes de réduction de bruit, aux égaliseurs enregistrés, aux modes Spatial Sound, au Find My Buds, etc. Il est même possible, bien que cela fonctionne de manière un peu erratique, d'afficher les notifications du téléphone. Enfin, ce boitier peut se transformer en « lampe torche » de fortune, en affichant un fond blanc très éclairé.
Sur le papier, nous pourrions (et beaucoup le font) trouver cette innovation vaine. Pourquoi se compliquer la vie alors qu'il suffit de sortir son téléphone et d'aller dans l'application ? Cette remarque est justifiée, mais le boitier n'est pas inutile pour autant.
Pour commencer, les écouteurs peuvent très bien être connectés à des appareils hors smartphones/tablettes, sans application donc, type PC ou émetteur Bluetooth USB. Dans un tel cas, les habituels casques et écouteurs n'ont plus accès aux options, là où les JBL le peuvent. Plus simplement, il n'est pas nécessaire de sortir son téléphone et naviguer jusqu'à l'application et sa (très petite) arborescence, ce qui a un côté plus simple, plus productif dans certains cas. Nous évitons la distraction du téléphone.
Reste que pour beaucoup, celui-ci ne sera pas indispensable. Et effectivement, en l'état, il manque sans doute un argument massue, comme l'utilisation de ce boitier en émetteur, à la manière des LG T90Q.
Néanmoins, cet argument définitif arrivera peut-être avec le support du LE Audio (que nous évoquons plus bas). Outre le classique mode Unicast (réception d'un flux après connexion/appairage), ce nouveau standard accueillera également une fonction de broadcast appelée Auracast, une réception des flux audio sans connexion, à la manière d'une radio ou TV hertzienne. Si, dans ce type de réception, les écouteurs/casques utiliseront directement le flux de l'émetteur disponible, il faudra nécessairement une interface tierce (affichage) pour dire aux écouteurs quel flux choisir. Dans le cas d'un émetteur Auracast d'aéroport (pour les annonces audio) par exemple, plusieurs langues pourront être disponibles. En tant normal, le smartphone jouera le rôle d'interface. Mais, dans le cas des JBL Tour Pro 2, le boitier, doté d'un écran tactile, pourrait parfaitement assurer cette fonction, et rendre les écouteurs autonomes. Nous avons posé la question à la marque, qui n'exclut pas une telle fonction, mais ne semble pas y avoir réfléchi à la base.
Une connectivité classique mais assez efficace, parée pour l'avenir
Pas de révolution avec ces Tour Pro 2, mais rien ne manque réellement, mis à part des codecs plus performants. En effet, les écouteurs ne sont compatibles que SBC et AAC. Cette limitation est la contrepartie d'une compatibilité Multipoint (connexion en flux audio à deux appareils à la fois). Sans surprise, les deux écouteurs peuvent s'utiliser seuls. Nous avons pu observer une bonne stabilité de connexion, mais avec quelques accrocs tout de même, notamment en mode Multipoint. Quelques bugs ont pu apparaître çà et là en général, mais peu courants et rarement reproductibles.
L'argument principal des écouteurs est sans conteste leur future compatibilité LE Audio, ce qui viendra avec le support du codec LC3. Ce standard n'étant pas déployé, nous ne pouvons pour le moment pas le noter comme un argument en faveur des écouteurs (et donc de la note finale), seulement le relever.
Isolation : tout pour les basses
JBL nous promet une isolation à la hauteur des meilleurs élèves. Cela est vrai… mais uniquement pour le bas du spectre. Que ce soit pour les basses et les bas-médiums, il n'y a tout simplement rien à dire. L'atténuation est particulièrement prononcée, et permet de presque totalement effacer les bruits ronronnants. Nous avons ici testé les écouteurs en ANC max, et en ANC automatique, pour un résultat à peu près identique.
Malheureusement, le constat est loin d'être aussi brillant une fois dans le noyau dur des voix, particulièrement à partir de 400 Hz, et dans les haut-médiums. Ici, l'isolation baisse de manière assez sensible, si bien que les voix ont tendance à déborder. Nous assistons, mais cela est assez courant, à une isolation presque nulle en croisant les 1 kHz, ce qui implique que certains sons assez spécifiques débordent largement.
Le constat n'est pas spécialement plus brillant sur les aigus, puisque l'isolation n'est pas particulièrement marquée, mais surtout oscillante, si bien que certaines gammes de fréquences ne sont atténuées que de 10-15 dB, quand d'autres écouteurs proposent facilement 25-30 dB, voire plus en montant en fréquence. De fait, JBL a construit une isolation active efficace, mais qui ne va pas assez loin dans les fréquences. Une isolation passive perfectible, que ce soit à cause des embouts ou de la forme des écouteurs.
Les modes Ambiant Aware (retour sonore) et TalkThru (orienté pour les voix) apporte un rendu sonore plutôt efficace pour reproduire les voix, mais qui ne fait pas de miracle sur les aigus, car donne l'impression qu'un voile s'installe. Au moins, ces modes sont utilisables dans la plupart des situations, mais surtout ajustables en puissance. Notons que le TalkThru accentue les bas-médiums, ce qui permet de mettre légèrement en avant les voix.
Enfin, la qualité des écouteurs en appel est tout à fait correcte. La captation n'est pas la plus naturelle du monde, mais fait montre d'une assez belle précision. En milieu bruyant, la captation est un peu plus difficile, mais la réduction de bruit ne vient pas trop dégrader la voix. Aucun problème, sauf cas extrêmes, pour une utilisation en pleine rue ou dans les transports.
Autonomie des rois
Avec une autonomie annoncée entre 8 h (avec ANC) et 10 h (sans ANC) en simple charge, et une capacité de trois cycles supplémentaires côté boitier, les JBL Tour Pro 2 s'affichent sur le papier comme des concurrents efficaces d'appareils type Sony WF-1000Xm4, presque les rois du genre.
Très bonne nouvelle, les promesses sont dépassées en utilisation normale. Nous avons, en effet, facilement atteint les 9 h, voire 9 h 15 avec ANC au max, et plus de 12 h, voire 13 h sans ANC. Rien à dire donc, les écouteurs ont leur place aux côtés des quelques élus. Nous pouvons également relever la bonne optimisation du boitier, qui ne perd pratiquement pas de batterie, même écran allumé.
Des qualités et des reproches
Armés de transducteurs dynamiques de 10 mm, les JBL Tour Pro 2 ont à priori tout pour rendre une bonne copie sonore. Mais, si le rendu est déjà très acceptable, il ne va pas encore jusqu'à inquiéter les meilleurs élèves.
Avec ANC activé, la sonorité met clairement l'accent sur les basses, ce qui n'est pas un reproche. Ici, la maitrise est déjà bonne, sans atteindre des sommets de précision et de réactivité. Les basses sont amples, encore que pas aussi enveloppantes et maîtrisées que ce que nous avons sur les Huawei Freebuds Pro 2, assez similaires dans leur accentuation. Le bas du spectre est suffisamment percutant pour fonctionner avec tous les genres, les écouteurs savent rendre l'écoute viscérale ou calme selon les genres. En revanche, passer votre chemin si vous souhaitez un roi de l'équilibre.
Notons que cette accentuation débute tout de même un peu tôt dans les bas-médiums, ce qui peut rendre quelques genres plus brouillons. Dommage, car les médiums sont irréprochables dans leur ensemble, très équilibrés, et d'un bon niveau technique.
Un peu plus oscillants, les aigus subissent l'un des écueils classiques des écouteurs true wireless, écueil que l'on retrouve même régulièrement sur le haut de gamme : une précision toute relative. JBL a tendance à placer des pics et quelques creux, sans excès, mais qui pris bout à bout, avec le caractère empathique des basses, donnent un caractère certes expressif, mais qui perd un peu en détail, qui peut se laisser déborder par les mixages complexes. Sur ce plan, les JBL ne s'en sortent pas si mal, rien ne devient jamais une bouillie musicale, mais nous aurions pu espérer encore mieux. Surtout, un des pics autour de 10 kHz laisse toujours planer une sonorité légèrement artificielle, un peu gonflée. Le son conserve, d'une manière générale, un niveau de détails assez bon, et une scène sonore relativement profonde, à défaut d'afficher une grande largeur.
Il est important de relever que la sonorité des JBL est légèrement différente hors ANC. En mode passif/Ambiant, les basses ne paraissent pas aussi accentuées, du fait de médiums plus relevés. Cette caractéristique fait perdre en impact ce qu'elle fait gagner en précision et en réalisme. De fait, la meilleure qualité sonore s'obtient sans ANC. Tous nos collègues journalistes n'ont visiblement pas eu le même constat, prenez donc notre constatation avec des pincettes.
Si les JBL Tour Pro 2 ont des défauts, nous laissent des regrets, ils n'ont pas un caractère aussi clivant que les LG T90Q. Mais, il est évident qu'ils se classent dans le peloton des écouteurs premium plutôt que dans le groupe de tête.
Face à eux, les Airpods Pro 2 ne réinventent pas l'audio, mais sont plus mesurés dans leurs choix, ce qui les rend cohérents. Les basses sont percutantes sans déborder sur les médiums, et les aigus plus intelligemment réglés. Toutefois, les Tour Pro 2 ont un côté plus expressif, qu'il n'est pas interdit de préférer.
De leur côté, les Sennheiser Momentum TW 3 constituent une concurrence un peu plus proche de la vision joueuse de JBL, car ces écouteurs ne sont pas des plus équilibrés. Mais les Sennheiser, portés par la qualité technique impressionnante des transducteurs, développent un son plus maitrisé, avec une scène sonore extrêmement large et profonde.
Autres concurrents pas si éloignés, les Huawei Freebuds 2 Pro ont les mêmes petits excès dans les extrêmes, mais portent plus de détails dans les basses, et plus de richesse et d'équilibre dans les aigus. Clairement, l'architecture double transducteurs fait la différence.
En somme, la base acoustique JBL est bonne. Pourtant, certains réglages auraient mérité plus de soin, et le niveau technique dans les aigus reste derrière celui des ténors.
JBL Tour Pro 2 : l'avis de Clubic
Conçus sur de bonnes bases, confortables et bien finis, les Tour Pro 2 de JBL tiennent avec leur boitier à écran tactile un ensemble innovant, mais qui ne montre sans doute pas encore son plein potentiel. Dommage, surtout, de ne pas proposer une isolation plus importante et une sonorité plus technique.
- Autonomie exceptionnelle
- Application complète
- Boitier de charge novateur
- Isolation des basses fréquences
- Multipoint
- Future compatibilité LE Audio
- Isolation des médiums et des aigus
- Boitier volumineux
- Commandes tactiles pas toujours réactives
- Aigus perfectibles