Ivy Bridge : test des Intel Core i7 3770K et Core i5 3570K

Julien Jay
Publié le 23 avril 2012 à 18h00
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Après avoir renouvelé en fin d'année dernière sa plate-forme haut de gamme avec le lancement des processeurs Sandy Bridge Extreme, dont le fer de lance reste à ce jour le Core i7 3960X, Intel lève aujourd'hui le voile sur la troisième génération de processeurs Core, jusqu'alors connue sous le nom de code Ivy Bridge.

Initialement attendue pour le début de l'année, l'architecture Ivy Bridge a pris un peu de retard. Il faut dire qu'Intel propose pour la première fois avec les processeurs Core de troisième génération une finesse de gravure en 22 nm qui va de pair avec un nouveau type de transistor dit Tri-Gate. Une première technologique pour Intel mais également pour le marché puisque le fondeur est le seul à commercialiser des processeurs gravés en 22 nm.

Au-delà de l'aspect fabrication, Ivy Bridge est l'occasion pour la firme d'améliorer par petites touches l'architecture processeur introduite avec Sandy Bridge, mais aussi et surtout de revoir la partie graphique. Rappelons qu'Intel utilise pour ses générations successives de processeurs un cadencement où le Tock désigne un processeur doté d'une toute nouvelle architecture, mais produit selon un processus de fabrication maîtrisé alors que le Tick désigne l'amélioration d'une architecture existante sur un tout nouveau processus de fabrication. Techniquement, Ivy Bridge n'est qu'un Tick. Pourtant, Intel le présente comme un « Tick+ », un élément de langage inédit pour Intel... Un Tick+ qui trouve sa justification dans le cœur graphique totalement revisité.

Avec Sandy Bridge et plus généralement les processeurs Core de seconde génération, Intel proposait pour la première fois l'intégration au sein du même die (et non un die séparé donc) d'un cœur graphique, le fameux HD 3000, aux performances somme toute très limitées. Ivy Bridge est l'occasion pour Intel de proposer le HD 4000, un nouveau cœur graphique DirectX 11 offrant un gain de performances annoncé entre 20 et 50% face au HD 3000. De quoi définitivement reléguer la carte graphique d'entrée de gamme au rang de relique ?

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Une architecture processeur qui change peu

On le sait depuis le dernier IDF, le gros des nouveautés d'Ivy Bridge ne se situe pas dans l'architecture processeur. D'autant qu'à haut niveau Ivy Bridge est très proche de son prédécesseur, Sandy Bridge, avec un die monolithique regroupant quatre cœurs d'exécution x86 et un cœur graphique intégré. Revue de détails !

C'est ainsi que l'on retrouve le même front-end que sur Sandy Bridge avec un cache L0 destiné au stockage des micro-opérations décodées. Le moteur assurant la gestion de l'OOO (Out of order execution en anglais dans le texte) est également hérité de Sandy Bridge avec les améliorations de l'époque à savoir l'introduction d'un PRF ou Physical Register File. Même chose pour les mécanismes de prédiction de branchement qui, entièrement revus à l'occasion de Sandy Bridge, demeurent identiques avec Ivy Bridge. Et comme sur Sandy Bridge, Ivy Bridge propose l'équivalent d'une mémoire cache de troisième niveau baptisée LLC et partagée entre les cœurs d'exécution x86 et la partie graphique via un ring-bus acheminant les données entre d'une zone de la puce à l'autre tout en offrant une bande passante massive de 384 Go/s. Pour plus de détails sur ces points d'architecture, nous vous renvoyons à notre dossier de l'époque (voir Intel Sandy Bridge : nouveaux processeurs Core i5/i7).

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Voilà pour ce qui ne change pas. Quelques ajustements voient le jour au niveau de certaines structures de la puce pour permettre notamment des gains de performances sur l'exécution simple thread. Le partitionnement statique de ces structures imposé notamment pour l'HyperThreading a été revu pour être dorénavant dynamique. Dès lors, avec un seul thread actif, toutes les ressources de ces structures sont dédiées au dit thread. Concrètement, il s'agit par exemple d'éviter qu'un certain nombre d'entrées d'un cache soient réservées à d'autres threads alors même que ces threads n'existent pas, pour toutes les allouer au thread en cours.

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À défaut de bouleversement de l'architecture, le nombre d'unités d'exécution étant identique, Intel apporte là aussi quelques améliorations. C'est ainsi que le débit de l'unité en charge des divisions sur les entiers et virgule flottante a été doublé par rapport à Sandy Bridge. Parallèlement, Intel fait logiquement évoluer son jeu d'instructions. On note l'arrivée d'un générateur de nombres aléatoires répondant aux standards actuels et accessibles via l'instruction RDRAND. Ivy Bridge propose également un mode SMEP visant à se prémunir des attaques de type élévation de privilège en interdisant l'exécution d'applications depuis des zones non sécurisées de la mémoire.

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Signalons également un accès plus rapide aux registres FS & GS, des instructions de conversion pour le format Float16 ou encore des améliorations de performances pour les opérations MOV de déplacement de données qui peuvent se faire à présent dans les registres sans passer par l'occupation d'un port d'exécution. Intel fait également état d'améliorations au niveau du SSE, l'ensemble de ces changements devant permettre aux cœurs d'exécution x86, au cache LLC mais aussi au contrôleur mémoire d'exécuter un plus grand nombre d'instructions par cycle d'horloge.

Des évolutions pour le system agent : PCI-Express 3.0

Rappelons qu'avec Sandy Bridge, le « Uncore », cette zone de la puce hébergeant notamment le contrôleur mémoire, le moteur d'affichage et le contrôleur PCI-Express, devenaient « System Agent ». Au-delà de la sémantique, le System Agent d'Ivy Bridge évolue sensiblement. D'un point de vue énergétique d'abord, Intel affirme avoir optimisé la consommation de cette partie en réduisant son alimentation notamment aux fréquences Turbo intermédiaires.

Du côté du contrôleur mémoire, si la DDR3 règne toujours en maître et sur deux canaux, Intel a revu à la hausse la fréquence maximale de fonctionnement. Dans la théorie celle-ci peut atteindre 2800 MHz. Dans la pratique certaines cartes mères montent à 3200 MHz quand Intel certifie ses premiers processeurs à 2667 MHz. De plus l'ajustement des fréquences mémoire s'effectue de manière plus fine par palier de 200 MHz (en plus du classique palier de 266 MHz) alors que les versions mobiles des processeurs Ivy Bridge prennent en charge la DDR3L moins vorace en énergie. Quant au contrôleur PCI-Express, il a été revu pour gérer le PCI-Express 3.0 avec un débit de 8.0 GT/s, toujours sur 16 voies. Il demeure naturellement compatible avec les périphériques PCI-Express 1.1 et 2.0 et fonctionne selon un schéma 16, 2x8 ou 8/4.

Turbo Boost et TDP configurable

L'an dernier, Intel proposait avec Sandy Bridge la version 2.0 de sa technologie Turbo Boost. Une technologie qui reste d'actualité avec Ivy Bridge et qui consiste à augmenter dynamiquement la fréquence de fonctionnement des cœurs en fonction de la charge et de l'enveloppe thermique du processeur. L'idée sous-jacente est d'utiliser la marge de manœuvre offerte lorsque le processeur est en deçà de ses spécifications thermiques en augmentant la fréquence de fonctionnement d'un ou plusieurs cœurs jusqu'à atteindre le TDP maximum.

Naturellement, le gain le plus important en terme de fréquences de fonctionnement est obtenu sur les applications mono-threadées alors que le Turbo opère également dans les cas d'applications multi-threadées avec des gains toutefois moins importants. A noter que comme sur Sandy Bridge, le Turbo concerne également le cœur graphique, lorsque celui-ci est actif.

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Si Ivy Bridge n'introduit pas de nouveautés au niveau du Turbo, outre des marges plus importantes en fonction des modèles de processeur, l'innovation est à chercher du côté du TDP, l'enveloppe thermique, qui est maintenant configurable. Traditionnellement, le TDP d'un processeur est fixe et prédéfini par Intel. Impossible de le modifier ou d'aller au-delà. Avec Ivy Bridge, il est possible de le configurer pour aller au-delà à condition de revoir le système de refroidissement. Mais cela fonctionne également dans l'autre sens puisque l'OEM peut abaisser le TDP pour s'accommoder d'un format plus compact. Une fonctionnalité évidemment pensée avant tout pour les fabricants d'ordinateurs portables.

Un cœur graphique qui évolue

Nous le disions plus haut, la nouveauté majeure pour Intel avec Ivy Bridge réside dans le cœur graphique. Intégré au même die que le reste des cœurs d'exécution x86 de la puce, le circuit graphique se dote d'un plus grand nombre d'unités d'exécution. Cette augmentation des ressources de calcul attribuées à la 3D est rendue possible par les améliorations du processus de fabrication : les cœurs d'exécution x86 occupant moins de place sur le die, Intel alloue plus d'importance à la partie graphique. C'est ainsi que le HD Graphics d'Ivy Bridge compte 16 unités contre 12 précédemment. Ces unités sont dénommées EU pour Execution Units.

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Architecture graphique Ivy Bridge : plus d'unités au coeur du HD 4000


Au-delà, le cœur graphique est dorénavant compatible DirectX 11 ( ! ) et OpenCL 1.1. Deux changements majeurs qui permettent à Intel de se mettre à niveau face à AMD dont les Llano offrent la prise en charge DirectX 11 depuis... leur lancement !

Intel ne se contente pas d'augmenter le nombre d'unités de son circuit graphique, puisque des améliorations ont été apportées au cœur même des unités en question pour qu'elles délivrent des performances supérieures. C'est ainsi que les capacités de traitement des unités dans le GPU d'Ivy Bridge sont en moyenne deux fois supérieures en terme d'IPC, c'est-à-dire d'instructions traitées par cycle d'horloge, face à Sandy Bridge. Parmi les changements, signalons les aptitudes des unités de calcul à faire du co-issue sur des opérations MAD et à traiter deux fois plus de ces opérations par cycle d'horloge. En terme de qualité d'image, le HD 4000 propose un filtrage anisotrope de meilleure qualité... enfin !

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A gauche, le filtrage anisotrope sur HD3000, à droite sur HD4000 : un progrès incontestable


A noter, l'apparition d'un cache de troisième niveau au sein même du cœur graphique. Dans l'absolu, ce dernier est probablement redondant avec le cache de troisième niveau d'Ivy Bridge partagé entre tous les cœurs de la puce, mais dans la pratique, il permettra de ne pas passer par le ring bug pour accéder à de petites quantités de données, accélérant de fait certains traitements.

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En ce qui concerne Quick Sync, le nom du moteur vidéo en charge d'accélérer l'encodage, Intel a apporté diverses améliorations. L'augmentation du nombre d'EU a bien sûr un impact direct sur les performances de Quick Sync, mais ce n'est pas le seul changement, avec notamment la possibilité de favoriser la qualité d'image à la performance brute.

Enfin, comme à l'époque de Sandy Bridge, Intel va décliner son nouveau cœur graphique selon deux variations. La configuration GT1, avec le nom commercial Intel HD Graphics 2500, ne fera qu'avec 6 EU (comme le HD 2000 des Sandy Bridge), quand la configuration GT2 au cœur du HD Graphics 4000 bénéficiera de 16 EU. Dans les deux cas, la fréquence maximale de fonctionnement des unités graphiques peut atteindre, en Turbo, 1 350 MHz... soit la même fréquence sur Sandy Bridge. Oui mais voilà. Le maximum théorique de 1350 MHz est réservé aux processeurs mobiles alors que les processeurs de bureau doivent se contenter d'un maximum de 1 150 MHz, soit 200 MHz de moins que Sandy Bridge ! Une baisse en fréquence que l'on retrouve également sur la fréquence de basse du cœur graphique. Reste que le coefficient maximum pour le turbo du graphique est maintenant de 60 contre 57 précédemment, par pas de 50 MHz.

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Les coeurs graphique Intel HD 4000 & HD 2500 vus par les pilotes Intel

Gravure en 22 nm : une première avec transistors Tri-Gate !

La gamme de processeurs Ivy Bridge est la première à bénéficier d'une finesse de gravure en 22 nm. Régulièrement, Intel s'illustre en adoptant de nouveaux procédés de fabrication bien avant ses concurrents. Alors qu'AMD est passé tout récemment au 32 nm, Intel en est déjà à l'étape d'après. Et pas n'importe quelle étape puisque dans sa course à la miniaturisation Intel introduit un tout nouveau type de transistors.

Composante essentielle d'un micro-processeur, le transistor est semblable dans sa conception à un interrupteur électrique laissant ou non passer le courant, et ce plusieurs milliers de fois par seconde. Avec le temps, et les avancées technologiques en terme de procédé de fabrication, la traditionnelle architecture planaire du transistor a montré ses limites avec un problème crucial : la perte de courant. Un phénomène qui engendre un échauffement supérieur pour les puces et impacte négativement leur consommation.

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Transistor Tri-Gate vu au microscope


En développement depuis des années, les transistors Tri-Gate se dotent d'une structure à trois faces pour des performances annoncées comme 37% supérieures à consommation égale. Et à performance équivalente, ces nouveaux transistors affichent une consommation 50% inférieure à leurs homologues planaires. L'avantage de cette nouvelle structure concerne avant tout la consommation électrique. En effet, la structure tridimensionnelle permet d'amener le maximum de courant lorsque le transistor est actif alors que le courant est presque nul lorsque le transistor est éteint. L'autre avantage de ce procédé est la possibilité de placer un plus grand nombre de transistors côte à côte.

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Intel Core i7 3770K : le processeur

Pour ce test, Intel nous a fait parvenir son nouveau fleuron, le Core i7 3770K. Gravé en 22 nm, ce nouveau processeur compte la bagatelle de 1,4 milliard de transistors pour un die d'une taille de 160 mm². Au format Socket LGA-1155, et donc compatible avec les cartes mères P67 et Z68 au moyen d'une mise à jour du BIOS, le Core i7 3770K est un processeur quadri-cœurs doté de la technologie HyperThreading. Revenons un instant sur le socket... Intel ne le change pas ! C'est presque miraculeux pour le fondeur qui a multiplié ces dernières années les déclinaisons de sockets...

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Avec un TDP annoncé de 77 Watts, le Core i7 3770K est cadencé à 3,5 GHz pour sa fréquence de base et peut atteindre un maximum de 3,9 GHz en Turbo. Naturellement, son coefficient multiplicateur est débloqué. Il profite de 8 Mo de mémoire cache L3 et son cœur graphique, un Intel HD Graphics 4000, opère à 650 MHz pour atteindre un maximum de 1 150 MHz.

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Intel Core i7 3770K vu par CPU-Z


Intel Core i5 3570K, 3550 et 3450S

Intel nous a également fourni quelques-uns des autres processeurs Core de troisième génération basés sur l'architecture Ivy Bridge. Aux côtés du Core i7 3770K, et alors que ce dernier sera décliné dans une version non K, Intel place le Core i5 3570K, une alternative quadri-cœurs sans HyperThreading dont le cache passe de 8 à 6 Mo. La fréquence de fonctionnement de ce Core i5 s'établit à 3,4 GHz pour un Turbo allant jusqu'à 3,8 GHz et un TDP de 77 Watts. Modèle K oblige son coefficient multiplicateur est débloqué (vers le haut).

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Le Core i5 3550 reprend les mêmes caractéristiques, mais perd le coefficient débloqué. Quant à sa fréquence de fonctionnement hors turbo, elle tombe à 3,3 GHz de base pour un Turbo à 3,7 GHz. Autre changement, il n'est plus question ici de HD 4000 mais d'un modeste HD 2500 pour le cœur graphique intégré. Enfin, le Core i5 3450S est toujours un modèle quadri-cœurs sans HyperThreading avec 6 Mo de cache. Toutefois son TDP est de 65 Watts pour une fréquence hors turbo de 2,8 GHz.

Intel Core i5 3570K vu par CPU-Z
Intel Core i5 3550 vu par CPU-Z
Intel Core i5 3450S vu par CPU-Z

Chipset Z77 : tour d'horizon

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Pour accompagner la sortie des processeurs Ivy Bridge, Intel levait le voile un peu plus tôt sur sa nouvelle génération de chipsets, nom de code Panther Point. Pour les chipsets de la série 7, et particulièrement le Z77 qui nous intéresse aujourd'hui, Intel abandonne l'hérésie de l'époque du P67 où il fallait choisir entre chipset pour les joueurs ayant déjà une carte graphique, c'était le P67, et chipset grand public autorisant l'utilisation du cœur HD Graphics, c'était le H67. En vérité, Intel avait déjà rectifié le tir en sortant le Z68.

Qu'importe, le Z77 qui nous intéresse aujourd'hui permet donc de profiter des fonctionnalités d'overclocking et du cœur graphique intégré tout en autorisant l'utilisation de Quick Sync, le moteur de décompression vidéo des processeurs Core, via la solution logicielle Virtu de Lucid. Des aptitudes que l'on retrouvera sur les déclinaisons de la série de chipsets 7 et notamment le Z75 ou le H77.

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Côté fonctionnalités, le Z77 est gravé en 65 nm et connecté au processeur via un lien DMI 2.0. Il est bien sûr compatible avec les processeurs Sandy Bridge et les nouveaux venus Ivy Bridge. Il se distingue principalement par la prise en charge native de l'USB 3.0 ! Oui vous lisez bien... Principal instigateur et promoteur de l'USB 3.0, Intel est finalement le dernier à l'intégrer au cœur de ses propres chipsets. Pas de miracle toutefois, le contrôleur USB 3.0 du Z77 ne pilote qu'un maximum de 4 ports alors qu'il nécessite l'installation de pilotes séparés. Des pilotes conçus pour Windows 7 alors que Windows XP bénéficiera, via le BIOS, de ports USB 3.0 fonctionnant... en USB 2.0.

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Le contrôleur USB 3.0 Intel vu par le gestionnaire de périphériques Windows


Notons qu'en matière de performances, le contrôleur USB 3.0 d'Intel intégré nativement au Z77 semble plutôt bien armé. En effet d'après le test disque de PCMark Vantage, la même clé mémoire USB 3.0 offre des performances 7% supérieures sur Z77 que lorsqu'elle est connectée à un contrôleur ASMedia.

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Faisons un bref aparté sur les pilotes Intel pour inviter le fondeur à proposer un module d'installation unifié. Sur une plate-forme Z77 de base et une fois Windows 7 installé, il faut procéder à l'installation des pilotes Intel pour le chipset, puis à l'installation des pilotes Intel pour le Management Engine, puis à l'installation des pilotes Intel pour le RAID (les fameux RST), puis à l'installation des pilotes Intel pour le réseau, et enfin à l'installation des pilotes Intel USB 3.0 ! Cela commence à faire beaucoup et si d'aventure vous utilisez le cœur graphique de votre processeur Core il faudra également installer les pilotes Intel HD Graphics. Ne serait-il pas temps de proposer un seul et unique module d'installation pour l'ensemble de ces pilotes ?

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Installation des pilotes Intel USB 3.0


Pour le reste, le Z77 intègre un contrôleur Serial-ATA 6 Gb/s sur deux ports, les quatre autres étant limités au Serial-ATA 3 Gb/s. La technologie Smart Response de SSD Caching introduite avec le Z68 est toujours au programme sur le Z77 et permet pour mémoire d'utiliser un SSD comme cache du disque dur principal pour améliorer la réactivité du système. Le Z77 est accompagné du logiciel Intel RST 11.0 qui propose les modes RAID 0, 1, 5 et 10.

On profite également de 8 lignes PCI-Express 2.0 et, en conjonction avec les processeurs Ivy Bridge, de la gestion de trois écrans. Toutefois, il faut disposer de deux écrans DisplayPort et d'un troisième en DVI ou HDMI pour en profiter. Seul souci, les premières cartes mères Z77 n'embarquent qu'un seul connecteur DisplayPort.

Asus P8Z77-V Deluxe

Asus est bien entendu de la partie pour le lancement de la nouvelle plate-forme Z77 d'Intel. Le fabricant propose ainsi divers modèles de cartes mères dont la P8Z77-V Deluxe. La carte, au format ATX, adopte un traditionnel PCB noir aux embouts arrondis. Logiquement armée d'un chipset Z77, la carte comporte un socket LGA-1155 et propose quatre emplacements mémoire DDR3. Bien qu'Asus annonce dans son manuel une fréquence maximale de 2600 MHz pour la DDR3, le BIOS de notre carte mère de test expose déjà une fréquence de 3200 MHz..

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Carte mère Asus P8Z77-V Deluxe


On retrouve des radiateurs dont deux reliés par caloduc sur l'étage d'alimentation, ainsi qu'un radiateur purement décoratif et frappé du logo Asus sur le chipset. Ce dernier s'illumine de bleu à la mise sous tension. Côté alimentation, la carte est dotée d'un connecteur ATX 24 broches et d'un connecteur ATX 12 volts sur huit broches. En matière de connectique, on retrouve trois emplacements PCI-Express 16x et quatre connecteurs PCI-Express 1x. Asus a ici recours à un switch PLX et en mode multi GPU il faudra faire avec 8x pour les deux premiers connecteurs PCI-Express 3.0 alors que le troisième et dernier slot PCI-Express 16x de la carte opère en mode 4x selon la norme PCI-Express 2.0. Asus annonce une compatibilité NVIDIA SLI et AMD CrossFireX. A noter la prise en charge LucidVirtu MVP pour la virtualisation du HD 4000 afin par exemple d'utiliser le moteur d'encodage QuickSync même lorsqu'une carte graphique tierce est présente dans le système.

Comme souvent chez Asus, la carte est pourvue de boutons de mise en marche ou de redémarrage alors qu'elle comporte un affichage LED pour les codes de diagnostic et un bouton CLEAR CMOS à même le PCB. Avec huit connecteurs Serial-ATA, la carte propose un et unique connecteur USB 3.0 19 broches pour lui connecter les ports USB 3.0 du boîtier.



Niveau connectique externe, la carte propose six ports USB 3.0, deux connecteurs RJ45, deux ports eSATA, quatre connecteurs USB 2.0 et une rampe de six connecteurs audio au format mini-jacks. On retrouve un bouton Clear CMOS, une sortie audio optique ainsi qu'un connecteur HDMI et un connecteur DisplayPort. Asus fait l'impasse sur le DVI et c'est peut pratique avouons-le mais il existe fort heureusement des adaptateurs.

Du côté des composants additionnels, Asus fait confiance à des contrôleurs Asmedia pour les ports USB 3.0 additionnels alors que le réseau Gigabit est géré par deux puces : l'une Realtek, l'autre Intel. Asus a du reste la bonne idée d'identifier le contrôleur réseau Gigabit Intel d'un autocollant sur la carte. Les deux ports Serial-ATA additionnels de la carte sont pilotés par un composant Marvell tandis que l'audio revient à un code Realtek ALC898. Asus accompagne sa carte d'un module Wi-Fi Go à brancher sur un connecteur propriétaire et ouvrant la carte au monde du sans fil par le biais d'une radio Wi-Fi i802.11n et Bluetooth 4.0/3.0. Du reste, le bundle Asus comprendre un I/O Shield,un dongle SLI, les fameux Q-Connector pour faciliter le branchement des diodes et boutons du boîtier ainsi qu'un jeu de nappes Serial-ATA sans oublier le manuel et le CD de pilotes.

Carte mère Intel DZ77GA-70K

Pour accompagner ce lancement, Intel propose naturellement sa propre gamme de cartes mères. Parmi les modèles Z77, la DZ77GA-70K est celle retenue par le fondeur pour accompagner notre kit de test. Au format ATX, avec un PCB noir aux embouts arrondis, la carte est bien entendu équipée du chipset Z77 et adopte un Socket LGA-1155 avec quatre emplacements mémoire DDR3. L'alimentation est assurée par un connecteur ATX 24 broches et un double connecteur ATX 12 volts.

On retrouve deux ports PCI, deux connecteurs PCI-Express 16x 3.0, deux ports PCI-Express 1x et un connecteur PCI-Express 4x. Le second slot PCI-Express 16x 3.0 opère en réalité sur 8x et est relié par le biais d'un composant PLX. Relativement soigné, l'agencement de la carte est complété par des boutons de mise en marche et reset alors qu'on bénéficie de l'affichage des codes de diagnostic et débug. Le système de refroidissement est entièrement passif avec des radiateurs sur les composants de l'étage d'alimentation et sur le PCH, alias chipset.

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Avec huit connecteurs Serial-ATA, la carte fait appel à un contrôleur Marvell 88SE9172 pour gérer les deux ports supplémentaires. De fait on a droit à un total de quatre connecteurs Serial-ATA en 6 Gb/s, les quatre autres étant en 3 Gb/s. On retrouve sur la carte deux headers USB 3.0 à 19 broches, ceux-ci étant pilotés par un contrôleur tiers de Genesys Logic, le GL3520M. On retrouve quatre connecteurs quatre broches pour des ventilateurs, dont celui du processeur sur la carte.

La connectique extérieure de la carte est correcte avec quatre ports USB 2.0, quatre ports USB 3.0, deux connecteurs RJ45, un connecteur FireWire, un connecteur PS/2, un port eSATA 6 Gb/s (piloté par une autre puce Marvell), un connecteur HDMI et une rampe audio avec cinq mini-jack et une sortie audio optique. On retrouve un bouton pour activer le mode de récupération du BIOS. Si nous qualifions la connectique de correcte, il ne faut pas perdre de vue que la carte ne propose aucun connecteur DVI... C'est tout de même peu pratique. Précisons que le FireWire 400 est géré par un composant Texas Instruments alors que le réseau Gigabit dépend bien sûr d'un contrôleur Intel. L'audio revient à une puce Realtek ALC898.



Nouveauté pour une carte mère Intel, l'arrivée d'un BIOS UEFI pilotable à la souris, ce qu'Intel appelle le Visual BIOS. Et pas n'importe quel BIOS, puisque ce Visual BIOS, en plus d'être agréable à utiliser et soigné, propose un certain nombre d'options facilement accessibles. Pour un peu on dirait qu'on passe chez Intel du moyen âge du BIOS à l'avenir... La vue par défaut affiche les fréquences de fonctionnement des trois éléments clés du système : le processeur, le graphique intégré et la mémoire avec pour cette dernière un slider permettant d'ajuster la fréquence par palier. Le mode avancé propose des réglages poussés avec un assistant d'overclocking disponible seulement pour les processeurs K, on appréciera. On retiendra également le monitoring temps réels des vitesses de ventilation, températures et voltages avec graphique à l'appui, une première dans un BIOS !

L'écran de boot de la DZ77GA-70K : la classe!
La vue simplifiée affiche directement la fréquence de fonctionnement Turbo du processeur (pourquoi le turbo monsieur Intel ?). Au moins on ne risque pas de la louper !
Même traitement pour la fréquence du coeur graphique intégré. Il est amusant de voir que la fréquence Turbo du HD 2500 est accessible même lorsqu'une carte graphique tierce est installée.
L'onglet mémoire de la vue simplifiée affiche la fréquence de fonctionnement actuelle, un slide pour la régler ainsi que les divers temps de latence.
Passage de 1333 MHz à 1600 MHz en un clic.
Ecran d'accueil de la vue avancée avec la date et l'heure, façon MacOS ou presque !
L'onglet périphériques permet d'ajuster divers paramètres et notamment d'activer ou non certains composants additionnels de la carte mère.
Intéressante, la vue Cooling propose des grpahiques temps réel de diverses informations allant de la vitesse de ventilation aux températures de fonctionnement.
L'onglet performance récapitule les réglages actuels, ceux proposés et ceux par défaut.
Gestion des options de sécurité. Du très classique ici avec le contrôle sur les fonctions de virtualisation.
L'écran Power propose d'activer ou non les différentes technologies Intel ayant trait à la consommation d'énergie alors qu'il est possible de configurer le comportement de la machine en cas de coupure de courant, réveil depuis le réseau, etc.
L'onglet Boot permet sans surprise de choisir sur quel périphérique démarrer et d'activer les optimisations Intel censées accélérer les temps de démarrage en court-circuitant certaines routines.
Réglage individuel des coefficients multiplicateurs du Turbo par cœur et ajustement de divers paramètres comme le C State ou le SpeedStep.
L'onglet mémoire offre des réglages plutôt complets pour une carte mère Intel.
Les réglages du coeur graphique, de son TDP et de ses fréquences sont accessibles même lorsqu'une carte graphique tierce est active.
Les réglages des ventilateurs.
Ajustement des températures.
Gestion des marges de voltage en dessous desquelles des alertes peuvent être générées.
Gestion de l'USB l'activation du contrôleur USB 3.0 et contrôle individuel des ports, pratique pour un environnement professionnel.
Configuration du stockage côté chipset et côté puce additionnelle.


Et pour compléter le tout, la carte est livrée avec un dongle SLI, un I/O Shield, un tapis de souris, l'indispensable CD-Rom de pilotes, une brochure de mise en route, un bracket frontal 3,5 pouces proposant deux ports USB 3.0 ainsi qu'un module USB intégrant un contrôleur Bluetooth. Intel livre également une carte PCI-Express 1x intégrant un module Wi-Fi Centrino N-6205 compatible i802.11n avec une antenne externe. L'idée ici est de proposer un circuit Wi-Fi compatible notamment avec la technologie WiDi du fondeur.
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Pour tester les performances des nouveaux Ivy Bridge, nous avons utilisé la plateforme suivante :
  • Carte mère Asus P8Z77V-Deluxe (BIOS 1050),
  • 4x 4 Go mémoire DDR3-1600 Corsair @1600MHz,
  • SSD Kingston HyperX 240 Go + Intel 520 Series 60 Go,
  • Carte graphique AMD Radeon HD 7970
Avec cette plate-forme, opérant sous Windows 7 édition Intégrale 64 bits Service Pack 1, nous utilisons bien entendu les derniers pilotes disponibles à la date du test. Puisque cette plate-forme Z77 utilise le Socket LGA-1155, nous testerons nos Sandy Bridge avec. Il sera du reste particulièrement intéressant d'opposer le Core i7 3770K au Core i7 2700K les deux processeurs ayant les mêmes fréquences mais pas la même architecture. En revanche il nous faut comparer tout ce petit monde aux récents processeurs Sandy Bridge Extreme. Voici la configuration utilisée :
  • Carte mère Asus Maximus IV Extreme (BIOS 1202)
  • 4x 4 Go mémoire DDR3-1600 Corsair @1600 MHz
  • SSD Kingston HyperX 240 Go + Intel 520 Series 60 Go,
  • Carte graphique AMD Radeon HD 7970
Même configuration pour notre OS et ici notre plate-forme sera testée avec le Core i7 3960X bien sûr mais également les Core i3930K et 3820. Nous opposons naturellement le tout aux solutions d'AMD et notamment Bulldozer :
  • Carte mère Asus Crosshair V Formula (BIOS 1301),
  • 4x 4 Go mémoire DDR3-1600 Corsair @1600MHz,
  • SSD Kingston HyperX 240 Go + Intel 520 Series 60 Go,
  • Carte graphique AMD Radeon HD 7970
Sur cette plate-forme en Windows 7 édition Intégrale 64 bits, nous testerons le processeur AMD FX 8150 mais également le FX 4100. Le Socket AM3 nous permet également de tester les Phenom II X4 980 et Phenom II X6 1100T que nous faisons figurer. Enfin il nous fallait une plate-forme AMD en FM1 ne serait-ce que pour tester les APU de la marque :
  • Carte mère Asus F1A75V Pro (BIOS 2201)
  • 4x 4 Go mémoire DDR3-1600 Corsair @1600MHz,
  • SSD Kingston HyperX 240 Go + Intel 520 Series 60 Go,
  • Carte graphique AMD Radeon HD 7970
Sur cette dernière configuration nous testerons les APU A8-3870K et A6-3650 toujours sous Windows 7 édition Intégrale 64 bits avec Service Pack 1.

Evolutions du protocole de test

Nous profitons d'Ivy Bridge pour faire évoluer notre protocole de test. Outre le passage aux dernières versions de certains logiciels, notamment WinRAR et 3DSMax, nous introduisons un nouveau test de traitement de photos par lot avec le logiciel Lightroom 4 alors que nous dépoussiérons notre test d'encodage vidéo avec le très grand public MediaEspresso de Cyberlink et le plus power-user MediaCoder. Du côté des jeux vidéo, nous vous proposons l'ensemble de nos tests processeur en résolution 1920x1080 histoire de coller aux conditions de la vraie vie. En prime nous retenons des jeux récents. A noter que pour nos deux processeurs AMD basés sur l'architecture Bulldozer nous les testons avec les patchs Windows 7 révisant le fonctionnement du scheduler pour s'adapter aux particularités de Bulldozer.

3DMark Vantage - Test processeur

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Ancien, 3DMark Vantage n'en demeure pas moins utile pour évaluer nos différents processeurs. Les Sandy Bridge Extreme à six coeurs, à savoir les 3960X et 3930K sont largement en tête. Le Core i7 3770K, nouveau fleuron de la gamme Ivy Bridge arrive troisième. Ici les performances du Core i7 3770K sont 8% supérieures au Core i7 2700K, un processeur Sandy Bridge cadencé à la même fréquence. Le Core i5 3570K affiche quant à lui des performances 11% supérieures au Core i5 2500K. Normal : outre le gain de performances lié à l'architecture, la fréquence de fonctionnement est également supérieure. A fréquence égale face au Core i5 2500K, le Core i5 3550 affiche des performances 8% supérieures, un gain que l'on peut donc attribuer au changement d'architecture. Sans grande surprise, les processeurs AMD sont bien loin.

PCMark 7 - Suite

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PCMark 7 effectue un ensemble de tests pour déterminer un score global censé représenter les différentes activités typiques d'un PC. Petite surprise ici, les Sandy Bridge Extreme ne sont pas en tête. On retrouve sur la première marche du podium le meilleur des Ivy Bridge à savoir le Core i7 3770K. Ici la comparaison avec le Core i7 2700K donne un gain de performances de 5% pour la nouvelle architecture d'Intel. La même observation entre Core i5 3550 et Core i5 2500K donne un écart de 4,5% en faveur d'Ivy Bridge. Un mot sur le Core i5 3450S dont le score est 3% plus élevé que celui du Core i5 2400. Face au FX 8150, le Core i7 3770K est ici 25% plus rapide.

Sandra 2012 SP3 - Test processeur

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Le test synthétique Sandra évalue nos processeurs en mesurant le nombre d'instructions à la seconde (GIPS) et le nombre d'opérations à virgule flottante à la seconde (GFLOPS) qu'ils peuvent traiter. Pas de surprise, ici les processeurs Intel continuent de dominer. Et ce sont bien sûr les Sandy Bridge Extreme qui dominent avec leurs six coeurs d'exécution. L'Ivy Bridge le plus rapide, le Core i7 3770K, arrive en troisième position et globalement on constate un léger gain pour l'architecture Ivy Bridge par rapport à Sandy Bridge : selon Sandra; il est d'environ 3%. Les processeurs AMD terminent en bas de classement, sauf le FX 8150; qui se hisse entre Sandy Bridge et Ivy Bridge, en milieu de classement.

Sandra 2012 SP3 - Test mémoire

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Le test de bande passante mémoire plaide forcément en faveur des Sandy Bridge Extreme, du fait de leur contrôleur mémoire quadri-canal. Comparativement, le contrôleur mémoire double-canal d'Ivy Bridge affiche les mêmes performances que celui de Sandy Bridge. Et dans tous les cas c'est toujours supérieur aux processeurs AMD, qui ferment la marche.

ScienceMark 2.0 x64 - Primordia

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ScienceMark mesure les performances de nos configurations en fonction de leur célérité à effectuer certains calculs complexes. Non multi-threadé, ScienceMark est sensible avant tout à la fréquence de fonctionnement de nos processeurs. En tête, nous retrouvons le Core i7 3770K avec un score 4% supérieur à celui du Core i7 2700K. Le Core i5 3570K est second tandis que le Core i5 3550 devance d'un cheveu le Core i7 2600K. Quant au Core i5 3450S, il fait mieux que le Core i5 2400 et devance l'AMD FX 8150 avec un score 25% supérieur.

Cinebench 11.5

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Cinebench mesure les performances de nos machines en fonction de leur rapidité à effectuer le rendu d'une scène 3D complexe. Logiquement, le test est largement favorable aux processeurs multi-coeurs. A ce petit jeu, les Sandy Bridge Extreme sont en tête et largement. La troisième place revient au Core i7 3770K avec des performances supérieures au Core i7 3820, un processeur Sandy Bridge Extreme à quatre coeurs. Face au Core i7 2700K basé sur l'architecture Sandy Bridge, le Core i7 3770K est 5% plus rapide. Quant au Core i5 3570K, il affiche des performances d'un cheveu supérieures au FX 8150 d'AMD qui pour mémoire... compte huit coeurs. Le moins véloce de nos processeurs Ivy Bridge, le Core i5 3450S, affiche des performances 75% supérieures au FX 4100 d'AMD. Face au Core i5 2400 basé sur l'architecture Sandy Bridge, le Core i5 3450S affiche un score pratiquement identique.

Compression de fichiers - WinRAR 4.11

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Notre test de compression de fichiers consiste à mesurer le temps nécessaire à nos différents processeurs pour créer une archive RAR à partir d'un jeu de fichiers d'un disque SSD... vers l'autre. Les résultats sont exprimés en secondes, la lecture du graphique est donc inversée : la barre la plus courte représente le processeur le plus rapide. L'écart entre les processeurs Intel et AMD est ici assez renversant. En tête, le Core i7 3960X, un processeur Sandy Bridge Extreme. Le Core i7 3770K basé sur l'architecture Ivy Bride n'est pas très loin et face au Core i7 2700K en Sandy Bridge, le petit dernier effectue la même tâche en deux secondes de moins. Mais face au FX 8150 on gagne 18 secondes. On constate du reste un très léger avantage des processeurs Ivy Bridge face à leurs aînés en Sandy Bridge.

3DSMax 2011 - 1280*1024 - Radiosité

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3DSMax 2011 nous permet de mesurer le temps nécessaire au rendu d'une scène 3D complexe. Les résultats sont exprimés en secondes, la lecture du graphique est donc inversée et la barre la plus courte représente le processeur le plus rapide. La hiérarchie n'évolue que peu, les Sandy Bridge Extreme sont en tête, l'écart avec les processeurs AMD est toujours aussi vertigineux tandis que le meilleur des Ivy Bridge, le Core i7 3770K termine troisième. Face au Core i7 2700K à architecture Sandy Bridge, le Core i7 3770K à fréquence identique nous fait gagner deux secondes sur le temps de rendu. À noter les bonnes prestations des nouveaux Core i5 3570K et Core i5 3550, tous deux plus rapides que le Core i5 2500K.

Adobe Photoshop CS5 - Flou radial

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Sous Photoshop CS5, nous mesurons le temps nécessaire à l'application d'un filtre sur notre fichier de référence, une image au format TIFF. Les résultats sont exprimés en secondes, le processeur le plus rapide est donc celui avec la barre la plus courte. La tendance déjà observée dans les précédents tests se confirme avec les processeurs Sandy Bridge Extreme nettement en tête. À noter la bonne prestation du FX 8150 qui se hisse au niveau des meilleurs Ivy Bridge et du Core i7 2700K. Ces processeurs sont tous à égalité avec un temps d'application de notre filtre de référence de 20 secondes. Le Core i5 3450S, avec son architecture Ivy Bridge et son enveloppe thermique réduite, applique notre filtre en 17 secondes de moins que le FX 4100 d'AMD basé sur l'architecture Bulldozer.

Adobe Lightroom 4.0

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Nouveau venu dans notre protocole de test, Lightroom nous permet de mesurer les performances de nos processeurs en mesurant le temps nécessaire pour exporter une centaine de photographies au format RAW (issues d'un Nikon D90) au format JPEG avec l'application de divers filtres (netteté, correction de l'objectif, etc). Les résultats sont exprimés en secondes, le processeur le plus rapide a la barre la plus courte. Le Core i7 3960X arrive en tête, suivi d'un autre Sandy Bridge Extreme, le Core i7 3930K. Le meilleur des Ivy Bridge, le Core i7 3770K, arrive une fois encore troisième. L'écart entre Core i7 3770K et le Core i7 2700K se traduit par un gain de 24 secondes pour le nouveau venu. L'écart atteint la trentaine de secondes entre le Core i5 3550, basé sur l'architecture Ivy Bridge, et le Core i5 2500K en Sandy Bridge. Ici, le plus lent des processeurs Intel, le Core i5 2400 avec ses quatre coeurs parvient à devancer le FX 8150 d'AMD et... ses huit coeurs. À noter le bon score du Core i5 3570K, qui devance le Core i7 3820, un processeur quadri-coeurs et un représentant de la famille Sandy Bridge Extreme.

Compression vidéo - MediaCoder

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Sous MediaCoder, nous mesurons le temps nécessaire à l'encodage d'une vidéo MKV en x264 d'un SSD à l'autre. Les résultats sont exprimés en secondes, la barre la plus courte représente le processeur le plus rapide. Les processeurs les plus véloces sont logiquement les Core i7 3960X et 3930K. Le Core i7 3770K arrive troisième : il faudra pratiquement deux minutes de plus à son homologue Sandy Bridge pour effectuer le même travail. On note la bonne prestation du FX 8150, le seul processeur AMD à venir un tant soit peu inquiéter Intel, puisque le Bulldozer d'AMD fait mieux que le nouveau Core i5 3570K...

Compression vidéo - MediaEspresso

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Autre test d'encodage, MediaEspresso est plus grand public que MediaCoder. Toutefois le logiciel de Cyberlink n'est pas le plus optimisé pour un fonctionnement en mode processeur seul. Parce qu'évidemment nous désactivons l'accélération GPU pour ne mesurer que le temps d'encodage CPU. Nous encodons ici le même fichier MKV de référence vers le format MP4 selon le preset iPad 2 en 1280x720. Le résultat est exprimé en secondes, le processeur le plus rapide étant représenté par la barre la plus courte. Et c'est le Core i7 3770K qui arrive premier devant les Sandy Bridge Extreme pourtant munis de plus de coeurs. Il n'y a pas de logique évidente ici. On constate toutefois un gain sensible entre le Core i7 3770K et le Core i7 2700K mais moindre que sous MediaCoder où l'écart atteignait les deux minutes, il se réduit à 94 secondes ici. On note le grand écart entre processeurs AMD et processeurs Intel puisqu'ici, les processeurs Intel même les moins véloces sont nettement en avance.

Mathematica 5.2

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Avec Mathematica, nos différents processeurs sont évalués en fonction de leur rapidité à effectuer une série de calculs. Le Core i7 3770K est ici en tête, suivi d'un second processeur Ivy Bridge, le Core i5 3570K, tous deux devant le Core i7 3960X et son architecture Sandy Bridge Extreme. Face au Core i7 2700K, le Core i7 3770K est 6% plus rapide. On retrouve à fréquence égale un écart assez proche entre le Core i5 3550 et le Core i5 2500K : 5%. Le meilleur des processeurs AMD, le FX 8150, est assez loin du moins bon des processeurs Ivy Bridge : le Core i5 3450S est en effet 19% plus rapide.

Batman Arkham City - 1920x1080 - DirectX 11

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Batman dans son dernier opus donne les processeurs Intel largement en tête devant leurs homologues AMD. Le Core i7 3960X est premier, suivi du Core i7 3770K représentant le plus véloce de l'architecture Ivy Bridge. L'écart de performance entre Core i7 3770K et le Core i7 2700K atteint 3%. On remarque l'égalité entre Core i5 3550 et Core i5 2500K à fréquence égale mais architectures différentes. Face au FX 8150, le Core i7 3770K est 38% plus rapide.

Crysis 2 - 1920x1080 - DirectX 11 - Ultra

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Nous utilisons Fraps sous Crysis pour mesurer les performances de nos systèmes. En tête, nous retrouvons le Core i7 3960X suivi du Core i7 3930K alors que le Core i7 2700K arrive en troisième position. Notre Core i7 3770K est ici en retrait, derrière le FX 8150 et le Core i7 2600K, mais il faut avouer que les processeurs Sandy Bridge et Ivy Bridge semblent ici limités par la carte graphique et que les écarts sont minimes. Reste que le Core i7 3770K est devant au FX 4100 avec un gain de 4%.

Dirt 3 - 1920x1080 - DirectX 11 - Ultra

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A l'inverse de Crysis 2, le jeu de sport automobile Dirt 3 place le Core i7 3770K en tête avec un avantage de 6% face au Core i7 2700K qu'il remplace. Le Core i7 3960X est ici quatrième et il est intéressant de voir que le Core i5 3550 avec son architecture Ivy Bridge arrive troisième avec des performances 5% meilleures que le Core i5 2500K à fréquence égale mais à architecture Sandy Bridge. Face au FX 8150, le Core i7 3770K est 10% plus rapide.

Metro 2033 - 1920x1080 - DirectX 11

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Lorsque nous avons sélectionné Metro 2033 pour ce test, nous ne pensions pas que nos processeurs seraient à ce point limités par la carte graphique. Un phénomène que l'on observe par la très grande homogénéité des résultats d'un modèle à l'autre. On notera tout au plus que le FX 4100 se défend bien, et c'est bien la seule fois, avec un score supérieur au FX 8150, tandis que le Core i7 3770K reste tout de même en tête.Puisque la nouveauté majeure d'Ivy Bridge réside dans le graphique intégré, nous avons effectué plusieurs tests histoire de vérifier ses prestations. Nous retenons deux résolutions de test : le 1680x1050 des écrans 20 pouces et le 1920x1080 des écrans 21,6 pouces et supérieurs qui représentent aujourd'hui la grande majorité de l'offre. Nous comparerons le HD 4000 du Core i7 3770K au HD 2550 du Core i5 3550 et aux Radeon HD des processeurs Llano AMD. Nous faisons figurer les résultats du GeForce GT 520 testé sur la configuration Core i7 3770K, la plus entrée de gamme des cartes graphiques chez la firme au caméléon. Dans tous les cas, nos premiers tests sont tous effectués en DirectX 11, ce qui exclut le HD 3000 sur lequel nous reviendrons plus tard.

3DMark 11 - Performance

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Classique, 3DMark 11 donne le HD 6550D d'AMD largement en tête devant le GeForce GT 520 qui termine avant-dernier. Le HD 4000 se hisse en troisième place, mais le HD 6530D d'AMD fait mieux... Du reste on note un afaiblissement du HD 4000 lorsque la résolution augmente : plus rapide que le GeForce GT 520 de 8% en 1680x1050, il est à égalité en 1920x1080. Avec moitié moins d'unités, le HD 2500 d'Intel est tout simplement deux fois plus lent que le HD 4000.

Batman Arkham City - DirectX 11

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Pour la chauve-souris, pas de doute le HD 6550D reste le circuit graphique le plus véloce. Le HD 4000 fait mieux que ses camarades HD 6530D et GeForce GT 520. Toutefois avec 15 fps en 1680x1050 et 13 fps en 1920x1080 peut-on vraiment jouer ? Mention spéciale pour les 7 fps du HD 2500 qui montre toutes les limites de cette solution.

Crysis 2- DirectX 11

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Retour sous Crysis 2 testé ici dans ses réglages DirectX 11 les moins avancés et avec Fraps. Aucune de nos solutions ne permet de jouer avec fluidité et sans saccades... quelle que soit la résolution. Le Radeon HD 6550D demeure en tête alors que le HD 4000 est 4% plus véloce que le GeForce GT 520. Face au HD 2500, le HD 4000 est deux fois plus rapide. Logique.

Dirt 3 - Intermédiaire

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Pas de changement sous Dirt 3, le HD 6550D du A8-3870K domine toujours avec des performances 24% supérieures au HD 4000. Celui-ci offre deux fois plus de performances que le HD 2500 qui est ici la lanterne rouge du test. Face au GeForce GT 520, le HD 4000 est 37% plus rapide. Reste que dans tous les cas, seul le Radeon HD 6550D du processeur A8-3870K permet de jouer avec un début de fluidité.

Nous l'évoquions plus haut, la non-prise en charge de DirectX 11 par le HD 3000 l'exclut de nos précédents tests. Du coup, nous avons tout de même cherché à savoir comment se positionne le HD 4000 face à son prédécesseur le HD 3000. Pour ceci nous avons recours à 3DMark Vantage et Far Cry 2, un titre DirectX 10.1.

3DMark Vantage - Mode Performance

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En tête, le HD 4000 se montre 57% plus véloce que le HD3000 ! Tout de même. Ce dernier reste plus performance que le HD 2500 avec des performances 25% supérieures.

FarCry 2 - Moyen

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FarCry 2 confirme les observations de 3DMark Vantage. Le HD 4000 prend le dessus avec des performances 59% supérieures au HD 3000. Ce dernier est toujours plus rapide que le nouveau HD 2500 grâce à un score 17% supérieur.

Retour sur l'overclocking

En matière d'overclocking, on se souvient que Sandy Bridge avait changé la donne. Plus question en effet de jouer avec la fréquence système de base, celle-ci étant presque invariable à +/- 7%. A défaut, c'est le coefficient multiplicateur du processeur qui peut être manipulé... dans certaines mesures. Le plus facile est de jouer sur le coefficient multiplicateur, celui-ci étant débloqué sur les modèles « K » autrement dit « unlocked ». Mais il s'agit aussi des processeurs les plus chers... Pour les autres processeurs, l'overclocking passe par une modification du coefficient multiplicateur du mode Turbo en ajoutant un maximum de 4 crans, soit 400 MHz de gagnés avec 4 cœurs utilisés.

Ces principes de base restent d'actualité avec Ivy Bridge avec toutefois quelques ajustements. Le premier d'entre eux concerne le coefficient maximal accessible pour les processeurs « K ». On passe de 59 à 63. Qui plus est, il est possible de changer le coefficient multiplicateur en temps réel. Du côté de la partie graphique enfin, le coefficient multiplicateur maximal passe de 57 pour un Sandy Bridge à 60 pour un Ivy Bridge.

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Nos tentatives d'overclocking sur Ivy Bridge vues par CPU-Z : 4,5 puis 4,8 GHz


En pratique, nous avons bien sûr cherché à pousser notre Core i7 3770K dans ses derniers retranchements. C'est ainsi que sur la plate-forme Asus P8Z77V Deluxe, en air-cooling, nous sommes passés sans grande difficulté de 3,5 GHz à 4,5 GHz en changeant simplement le coefficient multiplicateur dans le BIOS. Les 4,7 GHz n'ont pas opposé de résistance particulière contrairement aux 4,8 GHz que nous aurons atteints au prix de diverses modifications des tensions d'alimentation. Avec un peu de patience donc les 4,8 GHz se sont montrés stables. Toutefois il ne nous a pas été permis d'aller au-delà et malgré divers essais les 5 GHz sont restés hors de portée.

Consommation

Nous avons bien sûr mesuré la consommation électrique de nos processeurs. Pour cela nous employons un wattmètre et nous relevons la consommation électrique du système à la prise. C'est donc la consommation totale de la machine qui est relevée. Nous procédons à deux mesures : au repos sous Windows 7, puis en charge avec Prime 95.

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Au repos, alors que nos deux processeurs Llano sont les plus économes, les nouveaux venus Intel basés sur l'architecture Ivy Bridge affichent une consommation identique à leurs prédécesseurs Sandy Bridge. Pas de bouleversement donc de ce côté-là. En charge, alors que les Sandy Bridge Extreme affolent notre wattmètre, la consommation de l'architecture 22 nm d'Intel est ici en baisse. Quand le Core i7 2700K consomme 161 Watts, le Core i7 3770K n'en consomme que 147 Watts. Cette légère baisse de la consommation se retrouve également sur les modèles plus modestes : le Core i5 3550 consomme 132 Watts en charge contre 144 Watts pour le Core i5 2500K. Quant au Core i5 3450S, modèle basse consommation obligé, il s'avère le moins gourmand de nos Ivy Bridge avec seulement 115 Watts au compteur en charge. C'est du reste la consommation en charge la plus basse de nos 17 processeurs !

Conclusion

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Que retenir d'Ivy Bridge ? Attendue de longue date, et quelque peu retardée, la nouvelle micro-architecture d'Intel est la première à bénéficier d'une finesse de gravure en 22 nm et de l'introduction d'un tout nouveau type de transistors, les fameux Tri-Gate. Pour autant, aussi avancé que soit le processus de fabrication, Ivy Bridge n'est qu'un Tick soit peu ou prou un die-shrink de Sandy Bridge.

Naturellement, les ingénieurs d'Intel ont apporté des optimisations à divers degrés, tout en modernisant certaines parties de la puce. Le contrôleur PCI-Express est dorénavant compatible avec la troisième révision de l'interface tandis que le contrôleur mémoire s'accommode de fréquences de fonctionnement bien plus élevées.

Mais alors que la troisième génération de processeurs Core a le très bon goût d'être compatible avec le Socket LGA-1155 actuel, ses performances ne sont pas ébouriffantes. À fréquence identique, le gain de performances d'Ivy Bridge face à Sandy Bridge oscille entre 3 et 8%.

Il faut dire que malgré une finesse de gravure accrue, les fréquences ne bougent pas ou trop peu. Le nouveau fleuron d'Intel, le Core i7 3770K, affiche une fréquence de base de 3,5 GHz, comme son prédécesseur le Core i7 2700K. Certes, le Turbo permet d'aller au-delà, mais là encore la fréquence maximale est identique. Du côté de la consommation, au repos, il n'y a pas de gain voire même une légère dégradation, alors qu'en charge la consommation est effectivement réduite, mais modestement. Quant à l'overclocking, les premiers résultats ne sont pas mauvais, mais pas non plus renversants : nous n'avons pas atteint les 5 GHz avec notre échantillon de référence qui a péniblement atteint les 4,8 GHz. Il n'en fallait pas plus pour y voir les limites du nouveau procédé de fabrication en 22nm. Si c'est bien le cas, gageons qu'Intel ne manquera pas de le faire évoluer au fil des mois.

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Le gros des changements au cœur d'Ivy Bridge se situe finalement au niveau du cœur graphique, puisqu'avec le HD 4000, Intel augmente le nombre d'unités, améliore leur efficacité et se met à jour pour gérer notamment DirectX 11. C'est du reste pour cette raison que le fondeur décrit pour la première fois Ivy Bridge comme un Tick+. Reste qu'en pratique, alors que les moteurs de jeux continuent d'évoluer, le gain de performances obtenu avec ce nouveau HD 4000, s'il est bien réel, ne suffit pas à jouer dans de bonnes conditions aux derniers titres dans une résolution désormais courante le 1920x1080.

En définitive, Ivy Bridge s'affiche comme un Sandy Bridge amélioré. Les performances progressent alors que la consommation en charge diminue et cela suffit pour que l'offre d'Intel demeure la plus séduisante sur les PC de bureau, faute de concurrence. À défaut de nous emballer sur les PC de bureau, on imagine qu'Ivy Bridge a de très sérieux atouts pour animer la seconde vague d'Ultrabooks.

La segmentation propre à Intel entre Core i5 quadri-cœurs et Core i7 quadri-cœurs avec HyperThreading perdure tout comme l'existence des modèles K, les seuls à vraiment permettre l'overclocking. De même, comme avec Sandy Bridge, le plus puissant des cœurs graphiques se trouve sur les processeurs les plus performants, autrement dit ceux qui ont le plus de chance d'être utilisés avec une carte graphique tierce. Nous aurions bien sûr préféré qu'il en soit autrement, mais au moins les processeurs Core de troisième génération ne nous imposent-ils pas un nouveau socket ! Niveau tarification, les nouveaux venus devraient être proposés dans la même gamme de prix que leurs prédécesseurs Sandy Bridge alors que la commercialisation interviendra le 29 avril. A tarif équivalent, il n'y a donc pas franchement à se poser de questions.

Intel Core i7 3770K

6

Les plus

  • Gravure 22nm
  • Compatible Socket LGA-1155
  • Contrôleur PCI-Express 3.0

Les moins

  • Intérêt du HD 4000 malgré les progrès
  • Consommation au repos constante
  • Overclocking ?

Performances8

Innovation8

Qualité / prix8




Intel Core i5 3570K

6

Les plus

  • Gravure 22nm
  • Compatible Socket LGA-1155
  • Contrôleur PCI-Express 3.0

Les moins

  • Pas d'HyperThreading ?
  • Intérêt du HD 4000 malgré les progrès
  • Consommation au repos constante

Performances7

Innovation8

Qualité/prix8




Intel Core i5 3550

6

Les plus

  • Gravure 22nm
  • Compatible Socket LGA-1155
  • Contrôleur PCI-Express 3.0

Les moins

  • Overclocking encadré
  • Pas d'HyperThreading
  • Intérêt du HD 2500... franchement ?

Performances6

Innovation8

Qualité/prix8




Intel Core i5 3450S

5

Les plus

  • Ivy Bridge le moins gourmand...
  • Gravure 22nm
  • Compatible Socket LGA-1155
  • Contrôleur PCI-Express 3.0

Les moins

  • Mais aussi le plus lent !
  • Pas d'HyperThreading
  • Performances limitées

Performances6

Innovation8

Qualité/prix8


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