Pour les plus gamers d'entre nous, il est difficile d'envisager de passer la totalité des vacances sans quelques sessions de gaming. C'est pourquoi Clubic, après avoir testé la quasi-totalité des consoles portables sur le marché, vous propose sa sélection des meilleures consoles portables à avoir entre les mains cet été.

Bon plan
Nintendo Switch Lite
Nintendo Switch Lite
  • Plus légère, plus compacte et aussi performante.
  • Conception plus solide et meilleure prise en main.
  • La croix directionnelle
Le choix Clubic
ASUS ROG Ally (Z1 Extreme)
ASUS ROG Ally (Z1 Extreme)
  • L'écran flatteur et l'excellent contraste
  • Les performances
  • La prise en main
Le top du top
Valve Steam Deck OLED
Valve Steam Deck OLED
  • Tous les atouts du Steam Deck LCD
  • Qualité de la dalle OLED 90 Hz
  • Chauffe et autonomie optimisées

Entre la Nintendo Switch Lite, la Steam Deck OLED, ou encore la Lenovo Legion Go, le choix est vaste. C'est pourquoi nous vous aidons à choisir la console qui correspond à vos besoins en termes de performances, d'autonomie, d'ergonomie et de budget.

Pour notre sélection, nous avons ciblé plusieurs objectifs avec, bien sûr, en tête de liste la qualité des jeux et le confort apporté par un écran de qualité et pas trop « riquiqui ». Nous avons aussi également tenu à former une sélection en mesure de satisfaire tout le monde. Vous y trouverez les modèles les plus performants qui disposent des meilleurs jeux (mais qui seront aussi un peu plus chers). Mais aussi les modèles tournés vers le cloud gaming et le rétrogaming ainsi que des consoles plus modestes, mais moins chères.

Nous vous fournissons un avis détaillé sur chaque produit, mais nous répondons également à toutes vos questions les consoles portables, dans la FAQ disponible à la fin de cet article. Vous y trouverez d'ailleurs des conseils précieux pour vous guider dans votre achat. Sans plus attendre, voici notre sélection des meilleures consoles portables pour profiter de l'été.

Notre top 8 des meilleures consoles portables

  1. Nintendo Switch Lite : l'incontournable console portable japonaise
  2. Valve Steam Deck OLED : pionnier et référence sur PC
  3. ASUS ROG Ally (Z1 extreme) : la joie du 120 Hz, la puissance en plus
  4. Retroflag GPi Case 2 : la console des amateurs de rétrogaming
  5. Lenovo Legion Go : à mi-chemin entre une Switch et un PC
  6. GPD Win 4 : la polyvalence du clavier coulissant
  7. Logitech G Cloud : découvrir le cloud gaming
  8. Razer Edge : une console portable entre Switch et Steam Deck

Les meilleures consoles portables de 2024

Nintendo Switch Lite : l'incontournable console portable japonaise

9 /10
Les plus
  • Plus légère, plus compacte et aussi performante.
  • Conception plus solide et meilleure prise en main.
  • La croix directionnelle
  • Autonomie en hausse
  • Manettes supplémentaires compatibles.
  • Le prix
  • La ludothèque pléthorique...
Les moins
  • ... Mais quelques jeux incompatibles
  • Affichage plus fin mais texte un peu moins lisible.
  • Impossible de switcher sur un écran
  • Toujours pas de connexion casque en Bluetooth.
  • Plus de vibration HD, de capteur infrarouge, ni de luminosité automatique.
Fiche technique

La Switch Lite est une console très agréable à utiliser. Plus compacte, plus légère, un peu plus autonome et avec une croix directionnelle digne de ce nom. Certes, son nom de « Switch » est un peu usurpé dans la mesure où il est impossible de la connecter à un téléviseur.

Cela rend également quelques jeux incompatibles avec la Switch Lite, même si cette dernière profite toujours de 99,9 % du catalogue pléthorique de sa grande sœur qui ravira aussi bien les fans des jeux Nintendo que les amoureux des titres indépendants. Le tout, pour 100€ de moins que la version classique.

La Switch Lite est une excellente remplaçante à la Nintendo 3DS qui a fait son temps. Faute de concurrence sérieuse, cette version Lite est tout indiquée pour les joueurs qui n'ont pas encore de Switch ou qui cherchent une console 100% portable avec d'excellents jeux.

Valve Steam Deck OLED : pionnier et référence sur PC

9 /10
Les plus
  • Tous les atouts du Steam Deck LCD
  • Qualité de la dalle OLED 90 Hz
  • Chauffe et autonomie optimisées
  • Wi-Fi 6E et Bluetooth 5.3
  • Sacoche de transport améliorée
Les moins
  • APU Zen 2/RDNA 2 vieillissante
  • SSD format 2230, un unique USB
Fiche technique

En titre, nous posions la question de savoir si le Steam Deck en version OLED était tout ce que la machine de Valve aurait dû être à son lancement. Pour nous, la réponse est un grand OUI. Alors c’est vrai, les performances n’augmentant qu’à la marge, les jeux les plus exigeants ne tourneront pas de manière satisfaisante sur la console.

Afin de ne pas pénaliser les premiers acheteurs, Valve a décidé de conserver le même squelette pour sa machine. Les jeux tourneront donc à peu près de la même manière sur les deux versions du Steam Deck. Pour autant, les améliorations apportées changent la vie. L’écran, avec sa dalle OLED, est plus grand, plus lumineux, plus contrasté, doté d’une fréquence de rafraîchissement de 90 Hz. En un mot comme en cent, il enterre la version LCD pour un confort décuplé.

Pour ne rien gâcher, la finesse de gravure de l’APU AMD (6 nm) autorise une meilleure gestion de la chauffe et la batterie 50 Wh améliore nettement l’autonomie. Enfin, à tarif identique, la capacité du SSD est doublée et les WiFi/BT passent en 6E/5.3, mais c’est bien le « à tarif identique » qui est à clé car Valve a gardé le même tarif pour son nouveau Steam Deck… histoire de faire encore un peu plus mal à la concurrence.

ASUS ROG Ally (Z1 extreme) : la joie du 120 Hz, la puissance en plus

9 /10
Les plus
  • L'écran flatteur et l'excellent contraste
  • Les performances
  • La prise en main
  • Les faibles nuisances sonores
  • Windows 11 pour la compatibilité
  • La console ultime pour le cloud gaming
Les moins
  • La surcouche Armory Crate SE pas encore au point
  • Les profils optimisés pour les jeux inexistants
  • La croix directionnelle
  • L'autonomie « tout à fond »
Fiche technique

ASUS reprend la formule (gagnante) du Steam Deck et l'améliore sur quasiment tous les aspects. La prise en main est excellente, l'appareil plus compact et moins lourd. Le très bon écran fait toute la différence, et le Z1 Extreme permet non seulement de délivrer des performances impressionnantes pour le format, tout en maitrisant la chauffe et les nuisances sonores grâce à l'excellent refroidissement mis en place par ASUS. L'autonomie dépendra des réglages que vous effectuerez, mais avec des concessions, il est possible de jouer plusieurs heures sans avoir à se brancher au secteur. Bien sûr, en configurant le TDP de l'appareil sur 30 W, vous ne jouerez guère plus d'une heure et demie.

Si Windows 11 permet une compatibilité totale avec la ludothèque PC sans aucune bidouille, SteamOS apporte lui un environnement totalement pensé pour le Steam Deck, avec une facilité d'utilisation proche de l'univers des consoles traditionnelles et une optimisation poussée pour le hardware. Sur ce point, ASUS a encore du travail, et Armory Crate SE doit s'améliorer pour gagner en réactivité et stabilité. Si le constructeur met autant d'effort que Valve sur le suivi de sa console, alors la ROG Ally a de beaux jours devant elle. Pour son premier essai sur le marché des consoles portables, ASUS a fait de l'excellent travail.

Retroflag GPi Case 2 : la console des amateurs de rétrogaming

8 /10
Les plus
  • Ce look et ce format Game Boy
  • Puissance du Compute Model 4
  • Écran 3", définition 640 x 480
  • Large batterie de 4 000 mAh
  • Dock très pratique livré avec
Les moins
  • Pas de mini-stick sur la console
  • Installation un peu moins facile
  • Plus possible d'utiliser des piles
  • Pénurie de Compute Model 4

Sur le papier, la GPi Case 2 n’a que des avantages sur la GPi Case alors que Retroflag n’en demande officiellement que 10 euros de plus. La réalité est un peu différente dans la mesure où il faut déjà mettre la main sur un Compute Model 4 pour en profiter. Cette condition remplie, on découvre une petite machine incroyable capable d'émuler toutes les consoles 8/16/32-bits sans difficulté.

Son écran de 3 pouces est très agréable pour ces machines, mais peut sembler un peu juste pour l'émulation des PlayStation, Saturn et Dreamcast. L'absence de stick joue aussi en sa défaveur, mais Retroflag a LA solution : un dock qui permet le branchement de la machine en HDMI et il est possible de connecter des manettes – avec mini-sticks – en USB ou en Bluetooth.

Loin des « gros » boîtiers Raspberry Pi 4 ou 5, la GPi Case 2 prend la forme d'un Game Boy polyvalent bien conçu : sans le dock pour se déplacer et profiter de sa large batterie autant que de son look, avec le dock pour se poser dans le salon et (re)découvrir les merveilles de la seconde moitié des années 90 en solo ou en multi. Reste à ne pas se faire avoir sur le prix du Compute Model 4 (pas plus de 40€ pour la version Wi-FI en 1 Go de RAM).

Lenovo Legion Go : à mi-chemin entre une Switch et un PC

7 /10
Les plus
  • Contrôleurs détachables
  • Bon écran 8,8 pouces avec pied
  • Hautes performances
  • Deux ports USB4 type-C
  • Ludothèque Windows 11
  • Boîte de transport livrée
Les moins
  • Encombrante et lourde
  • Encore des bugs logiciels
  • Ergonomie perfectible
  • Autonomie limitée
  • Ventilation vite bruyante

Alors que les consoles portables sorties depuis le Steam Deck de Valve donnent l’impression de se ressembler, impossible de nier les efforts de Lenovo. Certes, la marque n’innove en réalité pas tant que ça, mais en empruntant beaucoup à la Switch de Nintendo, elle aboutit à un hybride de console et de PC intéressant.

Dommage qu’aucun dock ne soit de la partie, mais la possibilité de décrocher les contrôleurs et de poser l’écran à la verticale avec sa béquille est bien pratique. La présence d’un touchpad et la possibilité d’utiliser le contrôleur de droite comme une vraie-fausse souris sont des plus intéressantes et, bien sûr, l’imposant écran de 8,8 pouces fait son petit effet.

Pour ne rien gâcher, la Legion Go est une machine puissante qui parvient à garder une certaine autonomie. Hélas, Lenovo se loupe dans la gestion du ventilateur – trop bruyant – et manque le coche sur l’aspect logiciel. L’interface, en nets progrès depuis la sortie de la machine, est encore truffée de bugs divers. Un premier essai prometteur, mais pas totalement satisfaisant.

GPD Win 4 : la polyvalence du clavier coulissant

8 /10
Meilleurs prix
Les plus
  • Format compact et design "PSP"
  • Sticks, boutons, "souris" excellents
  • USB4 compatible GPU externe
  • Écran IPS de grande qualité
  • SSD (512 Go - 2 To) format 2280
  • Clavier coulissant très pratique
Les moins
  • Tarif élevé, même en config mini
  • Écran 6'', bordures bien présentes
  • Ventilateur presque toujours actif
Fiche technique

Nous le disions en introduction, la GPD Win 4 est pour nous un coup de cœur. Un coup de cœur qui n’est pas donné, inutile de se le cacher, mais qui justifie chaque euro dépensé et revient sur presque tout ce qui fait défaut au Steam Deck. Détenteur des deux machines, je ne passe plus beaucoup de temps sur le produit de Valve depuis l'achat de la Win 4. Bien sûr, ses performances sont un cran au-dessus et c’est toujours pratique pour profiter d’options graphiques en plus.

Ce n’est toutefois pas l’élément essentiel, celui qui fait pencher la balance en faveur de la Win 4. En effet, à côté de quelques points de détails fort bien vus, c’est l’ergonomie d’ensemble qui permet à GPD de tirer son épingle du jeu : trois ports USB, pavé directionnel redoutable d’efficacité, bascule pad/souris et, forcément, clavier coulissant. Les mini-sticks à effet Hall, la qualité de la croix directionnelle et des boutons sont d’autres facteurs de choix… Et, franchement, ce look de PSP dans un format bien plus compact que le Steam Deck, ça mérite de casser sa tirelire.

Logitech G Cloud : pour découvrir le cloud gaming

6 /10
Les plus
  • Joli design, mais un aspect jouet
  • Un bel écran, bien calibré
  • Légère, confortable, autonome
  • Interface logicielle réussie
  • Le jeu en streaming efficace
Les moins
  • Prix élevé, abonnements en plus
  • Dépendance totale au WiFi
  • Performances Android justes
  • Encore quelques bugs
  • Mieux qu'un pad smartphone ?
Fiche technique

Sur le papier, la formule de Logitech intrigue et utilisée en association avec GeForce NOW ou le Xbox Game Pass, elle se montre séduisante. L’écran 7 pouces 1080p n’est guère pénalisant, au contraire, pour le cloud gaming, c'est presque un atout : on charge moins la connexion Internet et il est alors possible de jouer même sur une simple (mais bonne) ligne ADSL.

Hélas, les limites techniques de la G Cloud sautent aussi très vite aux yeux et, pour peu que vous soyez déjà joueur, smartphone ou tablette. Elle ne change pas fondamentalement la donne. Forme, contrôleur et autonomie jouent en faveur de la G Cloud, mais à plus ou moins 350 €, ça fait cher le périphérique « doublon »… alors que d’excellentes manettes existent pour nos smartphones !

Logitech a soigné son produit, mais on peine à le voir s’imposer. Si vous avez un smartphone pourquoi en faire l’acquisition alors que le nomadisme de la G Cloud est conditionné à la présence d’accès WiFi. Pour ne rien arranger, à seulement 70 € de plus, le Steam Deck dispose d’un potentiel et d’une polyvalence bien supérieurs malgré d’évidentes nuisances (chauffe, poids, autonomie). On en reparle si la machine passe sous les 200 € ?

Razer Edge : une console portable entre Switch et Steam Deck

7 /10
Les plus
  • Écran AMOLED de toute beauté
  • Connectivité Wi-Fi 6E, BT 5.2
  • De très bonnes performances
  • Le jeu en streaming efficace
  • Ergonomie réussie, poids limité
  • Autonomie plus que correcte
Les moins
  • Trop chère + abonnements
  • Ventilation un peu gênante
  • Grandes mains peu à l'aise
  • Format 20:9 imparfait sur PC
  • Larges bandes, bords arrondis
Fiche technique

Plus puissante et plus polyvalente que la G Cloud, la Razer Edge est aussi nettement plus chère que la console portable de Logitech. Alors que nous trouvions cette G Cloud déjà trop onéreuse au regard de son objectif de jeu en streaming, la question du prix prend ici encore plus d’importance.

À près de 500 euros, la Razer Edge est effectivement très proche du premier Steam Deck avec écran OLED, lequel est un véritable petit PC qui a beaucoup plus à offrir aux futurs acquéreurs. Dans un registre un peu différent, Razer doit aussi faire avec la concurrence de la Nintendo Switch OLED, laquelle est beaucoup moins onéreuse et conserve cette identité console pleinement assumée.

La Razer Edge est une jolie prouesse technique. Son contrôleur Kishi V2 Pro, un peu étriqué pour de grandes mains, offre une ergonomie étonnante d’efficacité. Les technophiles amateurs de gadgets en auront assurément pour leurs frais, mais les autres joueurs auront tout intérêt à dépenser 50 euros de plus pour un Steam Deck ou 150 de moins pour une Switch OLED.

Console portable : les réponses à toutes vos questions

Comment choisir ma console portable ?

Avec l'achat d'une console portable se pose la question du « nomadisme » avec quelle batterie, quel encombrement pour quelle autonomie ? Ce n'est toutefois pas la seule préoccupation des joueurs qui tiennent aussi beaucoup à disposer d'une ergonomie impeccable avec des contrôles complets et des boutons accessibles. La puissance entre également en compte, afin d'avoir la possibilité de faire tourner à peu près tous types de jeu dans les meilleures conditions, bien que le cloud gaming permette de contourner assez facilement ce problème lorsqu'il est disponible. Enfin, le catalogue de jeux est un argument majeur, car toutes les consoles bénéficient de titres exclusifs.

Console portable ou smartphone ?

Nombre d'entre nous jouons déjà sur smartphone, un appareil qui n'est pas loin d'être ce qu'il y a de plus portable. Pour autant, le téléphone est rarement une réponse suffisante pour les joueurs.

La Kishi est un bon pad pour smartphone... mais ça ne fait pas tout © Razer

Tout d'abord, que l'on parle d'Android ou d'iOS, les ludothèques sont riches, c'est un fait. Hélas, la proportion de jeux de qualité laisse à désirer. De plus, il y a toujours un côté « petits jeux » à ces catalogues pensés d'abord pour les joueurs occasionnels et on sera toujours loin de l'expérience d'un Red Dead Redemption 2 ou d'un Cyberpunk 2077.

Les consoles portables ont des atouts liés à leur spécificité. Les modèles rétrogaming sont très ouvertes et certaines consoles hybrides se muent en vrai PC. Enfin, à défaut de retrouver Sony et ses PlayStation (pour le moment ?), Nintendo assure à ce marché un surcroît d'intérêt de la part des studios de développement de jeux.

Quel budget pour quelle console ?

Comme toujours, le budget reste la question sensible, mais c'est d'autant plus vrai sur ces portables que le prix varie nettement d'une console à l'autre. Sans grande surprise, les mieux équipées, les plus puissantes sont ainsi les plus onéreuses.

Ainsi, les systèmes pour le rétrogaming signés Retroid ou Anbernic sont moins chers, mais n'auront pas la polyvalence des meilleurs. À l'inverse, la puissance d'une ASUS ROG Ally ou l'écran d'une Switch OLED font grimper la note.

ASUS a contenu le tarif de la ROG Ally : elle reste plus chère que le Steam Deck © ASUS

Vous l'aurez compris, tout est question d'objectif et il convient de bien cerner vos besoins avant de vous lancer : rétrogaming exclusif, petits jeux indépendants, grosses productions…

Il convient aussi d'avoir en tête le niveau d'équipement attendu pour sa machine. Nous reviendrons sur la question de la puissance, mais la possibilité de coupler la console à un système de salon pour afficher l'image sur l'écran de la télévision peut être intéressant.

Ce dernier point est un excellent exemple de la différence de prix qui existe entre différentes versions d'une même console. Techniquement, la Switch Lite est très proche des Switch et Switch OLED, mais elle ne peut afficher la vidéo sur une télé, contrairement aux deux autres.

La puissance avant tout : une bonne idée ?

De manière générale, un joueur aura tendance à privilégier la machine la plus puissante possible tant qu'elle reste dans son budget. Sur le papier, difficile de lui jeter la pierre, pourtant même à tarification égale, il n'est pas toujours opportun de choisir la console la plus puissante.

Une machine puissante aura l'avantage de faire tourner les jeux les plus gourmands ou de pousser les options graphiques de jeux qui tournent déjà très correctement. Voilà pour l'aspect positif – plutôt évident – de disposer d'une bonne réserve de puissance.

Puissance et autonomie ne font pas bon ménage © GamersDirector

Reste qu'une console portable doit être « nomade » or, bien souvent, puissance et autonomie ne font pas bon ménage. Les processeurs les plus musclés mettent vite à genoux la batterie et il n'est pas toujours possible d'ajuster la consommation comme on le souhaiterait.

Puissance et autonomie sont donc très souvent en opposition l'une avec l'autre. Préserver la longévité de sa batterie pour jouer plusieurs heures durant implique souvent de baisser les détails de l'image, ce qui n'impose plus forcément d'avoir un processeur super musclé.

Et l'autonomie dans tout ça ?

Faisant directement suite à la question précédente, la question de l'autonomie d'une machine est – vous l'aurez compris – directement liée à sa puissance. Sur ce créneau, les plus performantes consoles Windows (ASUS ROG Ally, AYANEO 2S) seront logiquement celles qui s'épuiseront le plus vite. Encore que…

AYANEO 2S : régler la puissance en fonction du type de jeu © Nerces pour Clubic

En effet, il faut également prendre en compte un atout de ces machines par rapport à la plupart des autres consoles portables : il est possible d'ajuster leur puissance – donc leur consommation – en fonction des besoins. Mieux, dans certains cas, cela peut se faire automatiquement. La console passe 5 watts pour une partie de Tetris, mais bifurque sur le 28 watts quand il s'agit de jouer à Cyberpunk 2077.

Autre point à prendre en compte : la taille de la batterie. Forcément, plus celle-ci est imposante et plus la console aura de souffle. L'AYANEO 2S est équipée d'un monstre de 13 050 mAh à comparer aux plus modestes 4 500 mAh de la Retroid Pocket 3+.

Une console pour jouer dans le cloud, c'est l'avenir ?

Là, nous entrons en terre inconnue. Le cloud gaming – en bon français, jeu en nuage – c'est l'idée que plutôt de stocker et de faire tourner le jeu en local, sur la machine que l'on tient entre les mains, on demande à des serveurs distants de s'en charger.

La console que l'on a avec soi n'est plus qu'une espèce de récepteur connecté – via Internet – aux serveurs distants dont on vient de parler. Ce sont eux qui stockent les jeux, eux qui se chargent des calculs et eux qui font donc « tout le travail ».

Le cloud gaming selon AMD : ça marche sur tous les supports ! © AMD

Le cloud gaming implique ensuite de diffuser – comme on peut streamer n'importe quelle vidéo – depuis le serveur vers notre console le contenu du jeu, mais aussi dans l'autre sens pour prendre en compte ce que l'on demande de faire au personnage principal.

Une connexion de qualité est donc indispensable pour que le jeu se comporte correctement, que la réactivité soit de mise. La qualité de connexion est bien plus importante que sur une vidéo Twitch et l'ADSL est plutôt déconseillé. Vive la fibre.

Dernier point à ne pas oublier, le cloud gaming ce n'est qu'un moyen de « transporter » les données et nos interactions. Il faut toujours avoir un accès au jeu et cela passe généralement par un système d'abonnement comme le Xbox Game Pass.

Quelle console portable pour jouer à quels jeux ?

En l'absence de Sony sur ce terrain, la question de la ludothèque des consoles portables se résume principalement à un affrontement entre trois univers, bien distincts.

Opter pour une console Nintendo ouvre évidemment la voie à toutes les célèbres franchises de la société japonaise, depuis Mario jusqu'à Zelda en passant par les Pikmin, Animal Crossing, Metroid et autres Splatoon. On a souvent considéré la ludothèque Nintendo comme plus « familiale » : ce n'est pas faux, mais il y en a tout de même pour tous les goûts.

Les franchises Nintendo restent l'apanage des consoles Switch © Nintendo

Opter pour une console SteamOS ou Windows – un mini-PC déguisé en console portable – est la garantie d'accéder à une ludothèque colossale couvrant tous les genres. Sur un Steam Deck, une ROG Ally, une GPD Win ou une AYANEO, c'est simple : tous les jeux PC sont disponibles, même si la puissance de la machine pourra être frein, de même que les contrôles. Tous les jeux PC ne sont pas prévus pour être joués à la manette.

Enfin, les consoles de rétrogaming regroupent 30 à 40 ans de jeu vidéo avec tout ce que cela suppose de licences légendaires – FIFA, Final Fantasy, GTA, Mario, Need for Speed, PES, Resident Evil, Sonic… – et tout ce que cela pose comme question sur la légalité de la chose. L'émulation est une bien belle invention aux contours « flous ».

Monter soi-même sa console portable, c'est possible ?

Terminons cette sélection avec une question « décalée ». Le succès de mini cartes mères tel le Rapsberry Pi a donné des idées à de nombreux fabricants qui proposent des kits plutôt tournés vers le rétrogaming.

Un air de Game Boy, mais tellement plus dans le ventre ! © Retroflag

Sachez donc que oui, il est tout à fait possible – et pas si compliqué que ça – de monter votre propre portable. Sans entrer dans les détails, nous vous proposons de jeter un œil à notre test du GPi Case, un petit boîtier imaginé par la société Retroflag, spécialiste dans le domaine.