Après l'Europe, le Japon veut son propre moteur de recherche

Jérôme Bouteiller
Publié le 27 décembre 2005 à 00h00
Après l'Europe avec Quaero, c'est au tour du Japon d'envisager de financer son propre moteur de recherche pour tenir tête aux géants américains

L'indépendance a un prix. Après l'Europe avec Quaero, un moteur de recherche multimedia soutenu par la France et l'Allemagne, c'est au tour du Japon d'envisager de financer son propre moteur de recherche pour tenir tête aux géants américains.

Repéré par Olivier ANDRIEU d'Abondance.com, ce projet est soutenu par le très puissant MITI, le grand ministère japonais en charge des questions économiques et industrielles, et devrait réunir des universités mais également des grands noms japonais des technologies de l'information (Matsushita, Hitachi, NEC, Fujitsu, NHK et NTT).

Le Japon désire "étudier ce que peuvent faire les entreprises japonaises dans l'environnement actuel dominé par les forces étrangères. [...] La recherche d'informations est devenue une source de richesses [...]. Les sociétés japonaises devraient avoir un pouvoir concurrentiel en la matière" explique un représentant du Miti.

Face à la domination mondiale des Etats-Unis avec Google, , MSN ou encore Ask, le Japon semble donc prendre la même voie que l'Europe en finançant son propre moteur de recherche multimedia. On notera toutefois que de tels financements publics n'ont pas été nécessaires à la Chine, un pays pourtant encore officiellement communiste, pour permettre à .com de dominer le web chinois et de réussir son entrée au Nasdaq...
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