L'université de Berkeley vient de publier une étude sur l'usage de l'outil Flash de suivi de la naviguation (cookie). La moitié des sites étudiés en ferait usage. Mais il s'avère que, trop souvent, ils oublient d'en faire part aux utilisateurs.
Les paramètres des cookies Flash ne sont pas accessibles, comme d'autres cookies, depuis le navigateur lui-même. L'ignorant le plus souvent, l'utilisateur le conserve sur son ordinateur, bien qu'il ait pu tenté de supprimer l'ensemble des cookies installés. D'ailleurs, certains services s'en serviraient pour réinstaller des cookies plus traditionnels qui auraient été supprimés par l'utilisateur. Une méthode baptisée « re-spawning », clin d'œil aux zombis qui refont surface.
Même le site de la maison blanche utiliserait cet outil, qu'elle mentionne dans sa « privacy policy », sans pour autant indiquer à l'utilisateur comment s'en débarrasser. Le rapport de l'université (en anglais) fait d'ailleurs suite à l'annonce du gouvernement américain d'une modification de sa politique sur les outils de traçage. Jusqu'à présent, et depuis 2000, il s'interdisait d'en user. Les industriels ont pour leur part commencé à éditer une charte de bonne conduite concernant l'usage des données personnelles utilisées pour « améliorer les services proposés aux consommateurs » (ciblage).
Il est possible de régler les paramètres Website Privacy et Global Privacy du cookie Flash depuis le site d'adobe, explique Wired, qui constate qu'il est tout de même très compliqué de s'y repérer.