Apple Pay fonctionne en effet comme un intermédiaire de paiement. Il met en relation un compte bancaire et un commerçant. Le tout transite via la plateforme Apple, laquelle prélève une commission, totalement transparente pour l'utilisateur.
Aux Etats-Unis, Apple a déjà passé des accords avec les banques majeures comme JPMorgan Chase, Bank of America ou encore Citigroup. Le groupe californien perçoit une commission à chaque transaction et puise ainsi dans ce qui s'appelle les frais dits d'interchange. Outre Atlantique, ces frais s'élèvent à 40 milliards de dollars par an.
Le schéma devrait être identique en France. Selon Les Echos, la part qu'une banque obtient à chaque transaction est actuellement de l'ordre de 0,2 % du montant total. De quoi limiter les ambitions d'Apple sur notre territoire.
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