C’est un rituel qui a lieu tous les six mois environ avec la rotation des équipages. Les quatre astronautes de la mission Crew-8 sont arrivés la semaine dernière et sont prêts à prendre le relai. Et après les capsules américaines, ce sera au tour des russes d’ici la fin du mois. On en oublierait presque que c’est un métier de l’extrême !
La mission va passer au concret, après plus de deux années à définir les détails de cet orbiteur qui va lever le voile sur les processus internes de Vénus. Volcanisme, cartographie, exploration sous la surface, il y a encore beaucoup à comprendre de la planète-enfer et de son passé.
La situation est connue, les Européens n'ont actuellement aucun lanceur disponible pour envoyer les importants satellites scientifiques et institutionnels avec leurs propres moyens… Jusqu'à l'entrée en service d'Ariane 6 et le retour des plus petits lanceurs. Cela concerne au moins 5 tirs (et probablement d'autres à venir).
L'essai de mise à feu du 23 novembre était bien une réussite : l'ESA, Arianegroup et le CNES ont tenu ce matin une conférence de presse pour annoncer le vol inaugural d'Ariane 6, désormais prévu entre le 15 juin et le 31 juillet prochain. Si tout se passe bien d'ici là. L'agenda reste chargé.
Resté bloqué près des côtes depuis 1986, l'énorme iceberg A23a était presque devenu un marqueur des glaces en Antarctique. Mais cet énorme bloc de 3 900 km² a finalement commencé sa dérive vers le Nord, qui marquera sa fin, à moins qu'il s'échoue encore. Malgré sa taille, il ne pose pas vraiment de danger…
Le futur lanceur européen a réussi son essai de mise à feu longue, en résistant plus de 7 minutes (426 secondes) avec le moteur allumé pour simuler un décollage vers l'orbite. Une épreuve pour les équipes, qui vont encore devoir étudier les données. L'ESA devrait décider la date du décollage inaugural en conséquence.
Températures extrêmes, vents violents et douce odeur d'allumettes brûlées : cet astre, qui nous garantit des sensations fortes, démontre une fois de plus les capacités du télescope spatial.
Après un entraînement spécialisé, une équipe de l'Université de Leeds a généré une IA capable de reconnaître et classer les icebergs (en particulier géants) autour de l'Antarctique, au sein de larges flux de données radar du satellite Sentinel 1. La machine a montré d'excellentes performances, 10 000 fois plus rapide qu'un humain.
Après des semaines de trajet et plusieurs mois de réglages, le télescope spatial de l'Agence Spatiale Européenne spécialisé dans la cartographie de l'Univers livre ses « premières images » officielles. Euclid est aussi performant que prévu, les photographies sont splendides ! La chasse à l'énergie noire peut commencer !
Les essais se poursuivent, en particulier au Centre Spatial Guyanais, mais de nombreuses équipes peaufinent les équipements de demain. Au menu ? L'étage supérieur Phoebus et ses gains de performances, le futur moteur réutilisable Prometheus qui passe de nouvelles étapes, et Arianegroup, qui prépare Susie.
Avec une mesure inédite d'une surface estimée à 26 millions de kilomètres carrés le 16 septembre dernier au-dessus de l'Antarctique, le trou de la couche d'ozone est proche de valeurs record. Mais une grande partie des paramètres dépendent de facteurs météorologiques, d'où un important suivi par satellite.
La constellation de positionnement européenne fonctionne à merveille, mais doit renouveler ses tout premiers satellites… Et cela devient pressant ! Problème, Soyouz n'est plus disponible et Ariane 6 n'est toujours pas au rendez-vous. Malgré ses réticences, les quatre prochaines unités décolleront avec SpaceX !
En analysant les données astrométriques du télescope spatial européen Gaia, une équipe scientifique a pu obtenir l'estimation la plus précise qui soit de la masse de la Voie lactée. Surprise, elle pèse 5 à 6 fois moins que prévu. De quoi modifier en profondeur les modèles et mieux comprendre la matière et l'énergie noire.
À l'abri dans les locaux d'Airbus Defence and Space à Toulouse, les équipes préparent les futurs satellites météorologiques européens MetOp-SG. De véritables bijoux ! Nous sommes allés rencontrer Herve Marcille, project manager du satellite, qui nous a fait faire le tour de cette impressionnante machine et de ses instruments.
Grâce aux mesures coordonnées entre la mission européenne Solar Orbiter et celles de la sonde Parker de la NASA, une équipe scientifique a pu expliquer l'origine des températures extrêmes de la couronne solaire. Cette dernière est plus chaude que la « surface » solaire. La faute à des jets turbulents ?
Le télescope géant a tourné ses miroirs vers cette exoplanète à 120 années-lumière de la Terre et a profité de son transit devant son étoile pour en savoir plus sur son atmosphère. Résultat, du méthane, du CO2 et peut-être même du sulfure de diméthyle, une molécule qui, sur Terre, n'est produite que par le vivant.
À quelques jours d'intervalle, la fusée Ariane 6, dont le premier vol sera en 2024, dédiée aux essais combinés au Centre Spatial Guyanais ainsi que le deuxième étage de test installé en Allemagne ont tous les deux passé des jalons importants. De quoi rassurer les équipes et progresser plus sereinement vers un premier vol.
Les scientifiques peuvent suivre l'évolution des colonies de manchots empereurs grâce à leurs traces visibles par satellite. Mais l'analyse des clichés du dernier été en Antarctique a été plus triste que prévue. Lorsque la glace de mer se fracture trop tôt dans l'année, les jeunes manchots, qui ne peuvent nager, meurent.
Solar Orbiter, le satellite d'observation lancé en février 2020, pourrait avoir percé l'un des mystères de notre étoile : la source des vents solaires. Il aurait réussi cet exploit grâce à des images capturées par le télescope embarqué à son bord : l'Extreme Ultraviolet Image (EUI).
L’Agence spatiale européenne a financé un projet d’étude sur la faisabilité d’une impression 3D de pièces sur la Lune, à partir du métal recyclé de vaisseaux spatiaux, atterrisseurs et autres rovers.
À peine un mois depuis son décollage… Mais le télescope Euclid est déjà à son poste à 1,5 million de kilomètres de la Terre ! Les équipes européennes ont capturé les premiers clichés de ses deux instruments. Avec un soupir de satisfaction : pour l'instant tout fonctionne exactement comme prévu !
L'Agence spatiale européenne développe un véhicule capable d'alunir avec une grande précision pour pouvoir livrer expériences et matériel sur la surface lunaire. Un projet logistique complexe, mais qui apportera de nouvelles compétences uniques, alors que de nombreuses puissances spatiales sont tournées vers la Lune !
Une véritable toile de maître… Mais si l'on doit les couleurs au traitement de l'image, c'est bien une photographie prise par l'instrument NIRCam du télescope James Webb ! Ce dernier fête le premier anniversaire de sa campagne scientifique, alors même que les publications utilisant ses données se multiplient.
Le grand lanceur européen a tiré sa révérence hier soir, avec un 117e vol et l'éjection de deux satellites, un Français et un Allemand. Mais ce n'était de loin pas son décollage le plus médiatisé. Satellites, sondes interplanétaires, cargos spatiaux, télescopes… Les missions prestigieuses n'ont pas manqué.
Le grand télescope a terminé son « tour des planètes » de notre Système solaire, en photographiant Saturne. Et le résultat est visuellement impressionnant ! Si la planète gazeuse absorbe les rayonnements infrarouges solaires, ce n'est pas le cas de ses anneaux, qui brillent intensément. Un régal pour les yeux !
Cartographier les galaxies et les grandes structures de l'Univers visible pour comprendre et décrire les propriétés de la matière et de l'énergie noire : voilà un bel objectif. C'est celui du télescope européen Euclid, qui vient de décoller avec un lanceur Falcon 9 depuis la Floride. Il se rendra d'abord au point de Lagrange L2.
La liste des découvertes que l'on doit au télescope James Webb s'allonge encore. Cette fois, c'est une équipe française qui a réussi pour la première fois à détecter l'ion CH3+ autour d'une étoile de la nébuleuse d'Orion. Un exploit technique, pour une molécule à la racine de la chimie organique, selon le CNRS.
Il semblerait que la grand-messe du jeu vidéo qu'est l'E3 entame définitivement son chant du cygne…